Le système algérien : voir le danger et l'ignorer !
"Préserver la cohésion de l’armée, dans toutes ses composantes, un impératif absolu…". Tout le monde en parle.
S’il faut la préserver, c’est qu’elle est menacée ! Ce qui se confirme lorsque l’ancien président de la république, M. Liamine Zeroual, écrit : "Malheureusement et tout récemment, l'institution militaire s'est vue exposée à une regrettable diatribe dont la finalité n'est autre que celle de fragiliser de nouveau l'appareil national de défense et sécurité nationales et d'ouvrir ainsi la porte aux multiples dangers qui guettent l'Algérie." Les mots sont forts, ils ne peuvent désigner qu’une intelligence traitresse contre la Nation et la Patrie.
Pourtant "ils y vont" tous. Ils veulent que ces élections se tiennent et soient "crédibles".
L’hallucination est totale ; elle est même au degré de l’illumination, du délire ! Le système a ses voies que la raison ne saurait saisir !
Devant tant de désinvolture et d’aventurisme les responsabilités des dynamiques citoyennes naissantes grandissent. Un impératif s'impose il est de forger l’union de tous les républicains et démocrates qui reconnaissent la légalité issue du Congrès Nationale de la Soummam et qui s’engagent pour l’édification d’une seconde république qui fera que tous les citoyens seront égaux dans la Res Publica et que tous les individus seront protégés et totalement libre dans la Res privata.
S’ils brûlent quelque chose, ils ne brûleront que leurs salons jusque-là feutrés et cossus. Le génie du peuple algérien ne sera pas pris au dépourvu ! #BARAKAT !
Mohand Bakir
Commentaires (7) | Réagir ?
Je croyais naïvement qu’une autorité, celle qui est considérée comme la colonne vertébrale de la nation, avait suffisamment de sens de l’honneur et de grandeur aussi, pour imposer les lignes rouges au-delà desquelles toute autre autorité - quelque soit sa source de sa légitimité - ne devrait franchir sous peine de se trouver hors la loi.
Les lois de la république sont elles si légères si dérisoires, voire insignifiantes ?
Ne voit-elle pas les risques interne, externe et régionale ; à court terme, surtout aujourd’hui ? Manque t-il un sens d’anticipation à cette institution si sensible ?
Où va le pays ? À quoi aura servi ce combat héroïque si 50 ans après son indépendance le peuple est soumis de nouveau à la tyrannie des nouveaux colons ?
Pourquoi n’a t-elle pas été garante du respect de la constitution.
Pourquoi des hommes du sérail ou de sa périphérie, impliqués dans d’énormes scandales financiers ne sont pas poursuivis ? Et par qui sont-ils protégés ?
Pourquoi a t-on accepté un parlement fantoche devenu par la grâce de l’argent une simple chambre d’enregistrement soumise à l’exécutif ?
Pourquoi a t-on permis à un Président ayant perdu une partie importante de ses capacités physique et intellectuelle de se présenter malgré sa maladie, à une 4e mandature devenant ainsi un sujet de moqueries ici et ailleurs.
Allons-nous demain aller vers d’autres viols plus graves et ouvrir la voie à une espèce terre sans foi ni loi où le Prince du moment aura droit de vie ou de mort sur tous !
Ne devrait pas construire plutôt une nouvelle société où le droit sera la force de la loi et le respect de son peuple par une vraie démocratie ?
Bien que je ne partage pas du tout les thèses de Mohand Bakir, pour une fois je suis d'accord avec lui, sauf pour le mouvement Barakat qui roule pour Benflis!
et en conclusion, Faroudja Oumerry a tout dit !!!