La facture des importations algériennes en médicaments explose en 2014
La facture des importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques a atteint 212,3 millions de dollars (usd) en janvier, contre près de 131 millions usd le même mois en 2013, enregistrant une hausse de 62%, en dépit d'un recul de près de 2% des quantités importées, selon les Douanes algériennes.
Les quantités des produits pharmaceutiques importés sont passés de 2.35 tonnes en janvier 2013 à 2.30 tonnes à la même période en 2014, enregistrant ainsi une légère baisse de 1,99%, précisent le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
Cette hausse de la valeur des importations s'explique notamment par l'augmentation de plus de 67% en valeur des achats algériennes à l'étranger des médicaments à usage humain et de 2,7% des médicaments destinées pour la médicine vétérinaire, relèvent encore les chiffres du Cnis obtenus par l'APS.
En effet, la valeur des médicaments à usage humain, qui représente 96% des importations globales de médicaments, a atteint 203,94 millions usd contre 121,81 millions usd durant la même période de référence, en hausse de plus de 67,4%.
La facture des médicaments à usage humain reste toujours la plus importante des importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques. Les quantités importées des médicaments à usage humain, quant à elles ont connu une légère baisse (1,3%) pour atteindre 2.08 tonnes en janvier 2014 contre 2.11 tonnes le même mois en 2013.
Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie de l'étranger, en janvier dernier, ont chuté de près de 31%, s'établissant à 1,85 million usd contre 2,68 millions usd, ajoute le centre.
Les importations des produits parapharmaceutiques ont enregistré par contre une légère hausse de 2,7% en janvier dernier par rapport au même mois en 2013. La valeur de ces importations a atteint 6,56 millions usd contre 6,38 millions usd.
En 2013, les importations algériennes en produits pharmaceutiques ont atteint 2,28 milliards usd en 2013 (+1,96%), alors que les quantités ont reculé de 6,74% pour totaliser 33.389 tonnes par rapport à 2012.
La production locale qui représente actuellement 36% du marché national devrait atteindre 65% en 2015, selon les prévisions des professionnels, qui estiment que le potentiel pharmaceutique national actuel permet d'atteindre cet objectif, sans compter les nouveaux investissements réalisés dans le secteur durant les dernières années.
Les autorités publiques se sont engagées à atteindre un taux de production locale de 70% durant les quelques prochaines années afin de réduire la facture des importations d'une part et garantir une couverture sanitaire globale à moindre coûts, d'autre part.
Le marché national du médicament est estimé à plus de 2,5 milliards de dollars, dont 1,85 milliard dollars d'importation et le reste de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public. Le taux d'accroissement du marché algérien du médicament s'élève annuellement à 10%, selon le rapport sectoriel de l'industrie pharmaceutiques du ministère du développement industriel, ce qui montre qu'il s'agit d'un marché en plein extension.
APS
Commentaires (3) | Réagir ?
220 millions de $, c'est l'équivalent d'au moins une cinquantaine d'usine de production, une unité de production d'un médicament est de l'ordre de 3 millions d'Euros, je pense que ce n'est pas des médicaments qu'on importe mais de l'or, ou des pilules pour astronautes.
Il y a de la sur sur sur facturation dans le médicament avec mois de principaux actifs, trouvez l'erreur sinon revenons à notre médecine traditionnelle, elle est plus sur que d'importer ces comprimés de plâtre!
L'Algérie doit revoir sa copie sinon la Crimée n'est pas loin, les tatares et les russes Africains nous préparent un feu d'artifices! à méditer quand même, ça ne peut continuer comme ça! "Hacha rezq rebi" dixit un tatare!
RMII
Ceci n'est pas un probleme pour les algeriens mi-animal mi-esclave qui font le plein dans les mosquées chaque vendredi........ la "miserocorde" divine paye la facture des medicaments.
Enfin! je voulais dire la "misere divine" paye la facture par les reserves petrolieres qui sechent de jour en jour.
Ensuite, la Thailande serait vite stationnée aux portes de l'Algerie.... si elle n'a deja pas commencé..., Ou Lfayem Yefhem!