La coordination pour le boycott s’élargit au PST à Annaba
Le front du refus du fait accompli décidé par le clan présidentiel s'organise et prend de l'ampleur sur le territoire national. A Annaba, la coordination pour le boycott de la présidentielle s'alargit et prévoit des actions sur le terrain.
Après moins d’une semaine de la réunion des leaders du RCD, FJD, HMS, Jil Jadid, Ennahda et Benbitour à Alger, où rappelons-le a été créée la coordination des partis et personnalités pour le boycott des élections présidentielles, les structures locales de ces mêmes formations et la base d’Ahmed Benbitour ex-chef du gouvernement à Annaba se sont réunies mardi au siège du RCD et mercredi au siège du HMS pour signer la création du front du boycott qui a vu également la participation des cadres locaux du PST (Parti social des travailleurs) qui rejoignent ainsi le mouvement de protestation contre le régime en place.
Une batterie d’actions de terrain a été décidée par le front qui assure qu’il ne cédera pas à la répression de la police de Bouteflika. L’une des grandes initiatives à retenir dans les actions du groupe est un meeting populaire le 22 mars prochain.
La coordination pour lee boycott, à laquelle participe également des personnalités connues à Annaba, a vu l’adhésion d’un grand nombre d’étudiants et de représentants de la société civile.
Nous y reviendrons.
Zoubir Oubernine
Commentaires (1) | Réagir ?
Qu'on ne se voila pas la face! Le pays est sous occupation. Nous subissons les mêmes répressions que sous la colonisation française, les mêmes injustices, les même privations, les mêmes misères, nous constatons les autres bénéficier de privilèges, de passe-droits, de l'impunité.... En sommes, les éléments ayant provoqué le soulèvement du 1er novembre 54 ont été recyclés et remis au goût du jour par une bande de salopards qui ont pris possession du pays et de ses richesses. Renonceront-ils volontairement à leurs acquis? Non, jamais! Il faut donc réinventer novembre pour les chasser définitivement du pouvoir avant de les traduire devant les tribunaux. Jeunes, moins jeunes, hommes et femmes de toute l'Algérie, indépendamment de vos convictions, de vos régions, de vos couleurs politiques unissons nos forces et nos volontés. Sortons dans les rues de toutes nos villes, de tous nos villages, paralysons le pays par une grève de tous les secteurs d'activité, manifestons pacifiquement sans casse (le pays est à nous après tout) et ne cessons notre mouvement que lorsqu'ils abdiquent. Les serviteurs du régime auteurs de la répression seront, le jour venu, considérés comme des collaborateurs et traités en tant que tels. VIVE L'ALGERIE LIBRE DANS L'HONNEUR ET L’INDÉPENDANCE.