Il est parfois des situations invraisemblables qui défient l’entendement. En effet, mais comment, bon sang! peut-on vraiment croire qu’un vieux dictateur croulant sous sa maladie et que personne en Algérie n’aime à l’exception bien-sûr de sa famille, de son clan, des aplatventristes habituels qui gravitent autour de lui et d’un pan de la population encore dans les années 60 d’un point de vue de la maturité cérébrale, décide contre toute attente de se représenter une quatrième fois? Il faut que le pays soit vraiment malade lui aussi pour accepter cette situation ubuesque et d’un autre temps. Et non seulement Bouteflika ose de force ou de gré se déclarer implicitement roi, mais lui et son système iront jusqu’à user encore de méthodes staliniennes, voire hitlériennes pour étouffer toute opposition. Ce bonhomme est chroniquement atteint de la folie des grandeurs à l’instar de son maître Boumediène, et c’est visiblement très contagieux vu que ses pantins de ministres, surtout Sellal, et certains hauts responsables ne délirent pas moins que lui si ce n’est plus. Ca me donne envie de vomir, littéralement.

Tout cela renseigne sur les intentions véritable des dirigeants algériens, sur leurs volontés à laisser fleurir et consolidé un état de non droit, un état sans loi ni foi, où la seule loi est celle du plus fort la leur bien sûr, celui qui est sur un char à toujours raison, celui qui à plus de char à toujours raison, quand un régime crée autour de lui un non état, la nature s'en charge pour créer un équilibre propre à elle, d'après certains scientifiques, du chaos naît l'équilibre, de l'équilibre naît la chaos, dans l'exclusion mutuelle, l'un engendre l'autre, les chaînes privées sont hors la loi, du fait qu'aucune loi, aucun règlement n'a était adopté au parlement sur l'activité audiovisuel hors publique, aucun texte ne peut protéger ses organismes d'un genre nouveau, une anarchie totale, carnaval fe dechra, le pouvoir algérien est machiavélique à la limite satanique, il autorise des chaînes privées tant que ses intérêts ne sont pas menacés, quand c'est le cas, il sort "pouvoir" de sa poche la loi magique lui permettant de mater qui il veut quand il veut, car aucune loi ne l'oblige à respecter des organismes d'informations n'ayant aucun agrément, aucune autorisation, aucune existence juridique, par le fait accompli, les chaînes privées sont hors la loi, menaçant la "stabilité" du pays cher à nos dirigeants, les mains de l'étranger cher à notre mafia, les patrons qui ont eu l'audace et le courage de se lancer dans ce monde en Algérie, ont pris de gros risques, allant jusqu’à la liquidation physique si la nécessité l'impose, ce régime est capable de sacrifier la moitié voir le peuple tout entier pour sa survie, aujourd'hui, ceux qui ne sont pas entré dans les rangs tracés par le régime le payent trop cher, depuis près trois siècles, Montesquieu à bien définit le pouvoir et les contres pouvoir, Machiavel à expliqué malgré lui les ferments d'un pouvoir despotique que les généraux appliquent à merveille a savoir : la ruse, l'argent et les clans, le cauchemar ne fait que commencer, fumons le thé, restons éveillés.