La police réprime violemment des grévistes à M’sila
Les contractuels du préemploi et du filet social de la wilaya de M’sila observant un sit-in depuis le 10 mars 2014 devant le siège de la wilaya, ont été sauvagement réprimés par les éléments de la police aux environs de 22 heures, procédant à l’arrestation de 70 personnes et blessant cinq éléments dont deux grièvement atteints.
Au niveau de l’hôpital Zahraoui de M’sila, il nous a été donné de constater l’ampleur de la violence policière contre les contestataires à travers le nommé Leguedi Aïssa qui a été violemment tabassé lors de l’assaut des policiers devant le siège de la wilaya, se tordant de douleurs et souffrant d’un coup reçu dans le bas-ventre. Sous haute garde policière il ne semble pas avoir reçu les soins adéquats et ce, depuis 22 heures la veille jusqu’à notre passage à midi ce jour mardi 11 mars 2014.
Ajoutons par ailleurs que les 70 personnes interpellées ont été battues, insultées dans les locaux de la sureté de la wilaya et de la 8e sureté urbaine.
Après leur audition ces interpellés ont été relâchés au milieu de la nuit du 10 au 11 mars 2014.
Le bureau de la Laddh de M’sila dénonce :
1- L’acharnement des forces de l’ordre contre les manifestants qui ne faisaient que solliciter leur droit au travail.
2- Les dépassements de la police dans le traitement d’une manifestation pacifique.
3- Une prise en charge adéquate en matière de soins pour le cas de Laguedi Aissa.
La section LADDH de M’sila exige :
1- L’ouverture d’une enquête sur les dépassements de la police.
2- L’ouverture d’un dialogue direct et sincère avec les représentants de cette catégorie de travailleurs.
3- L’arrêt sans condition du harcèlement physique et moral pratiqué par la police.
4- L’annulation des poursuites judiciaires enclenchées par le chef de daïra de M’sila.
p/le bureau provisoire de la LADDH de M’sila
Smaïl Ghellab
Commentaires (4) | Réagir ?
Ou est la stabilité, pérennité
Ils sont ou les photos, les vidéos de la répression sur le net.
Si il a répression il faut la voir pas uniquement la lire
Cela permettra de voir et de comptabiliser les revendications et les mouvements de protestation durant l'ère de bouteflika ou son Sellal vante le pérennité et la stabilité oui pérennité et luxuriance du clan mais pas celle du peuple.
Le va-t-on guerre, ça passe ou ça casse sont le leitmotiv des hommes qui sont derrière le président malade est incapable de rédiger le moindre mot et d'émettre le moindre soin audible au peuple. On dirige par procuration. Pour une personne qui avait élue domicile sur les chaînes de télévision locale maintenant c'est n'est plus lui en personne qu'on voit mais sa photo ringarde qui rappelle les photos souvenir que les enfants exhibent pour démontrer que leurs grand père drapé dans son costume démodé et dépassé fut un personnage un important.
Revendiquer du travail dans son propre pays devient un crime, revendiquer la liberté d'expression aussi Alors ou est l'indépendance !!!!!