Maintenant que vous savez L’AVEU ! Qu’allez-vous faire Mmes et MM du Conseil constitutionnel ?
Le célébrissime $ellal, chef opérationnel et occasionnel des soutiens au clan présidentiel et accessoirement Premier Ministre, vient une nouvelle fois de se distinguer par le ridicule. Mais pas seulement. Et pas que…
Par Mohamed Abassa
Aussi, comme souvent, par le tragi-comique. Il en a la veine et la graine, le bougre. Il nous le rappelle souvent. Il vient de rechuter gravement en déclarant que M. A. Bouteflika n’avait nul besoin de campagne électorale pour être élu Président puisqu’il est déjà l’élu éternel des Algériens! Sens suggéré au premier degré ; Dieu se suffit à lui-même et la seule évocation divine de son nom lui garantit le ticket présidentiel. Il n’a donc pas besoin de promouvoir ni son image ni son programme ni son clan pour gagner haut la main sans avoir à se bouger. De toute façon, il ne le peut.
Se commettant ainsi, le sieur $ellal fait de Bouteflika bien plus qu’un Dieu ; une divinité absolue ; un extra et supra humain. Parce que même Dieu, le vrai, quelle que soit la religion considérée et les qualités d’adhésions que lui vouent ses ouailles, a besoin, tout Dieu qu’il est, qu’on promeuve et entretienne son image et l’amour qu’on lui porte. Mais selon les doctes observations de $ellal, le plus dieu que $ieur Boutefli$a n’a pas besoin de tout ce tintamarre de campagne pour être élu ! Autre sens suggéré par l’allusion de la litote ; il est déjà élu. Par qui ? Les mystères devinés de l’urne truquée ? La volonté des mafias régnantes ? La molle complicité des généraux ? Le zèle et la complaisance du Conseil Constitutionnel et de la CNSEP ? L’indifférence consentante d’un peuple usé, abusé et fatigué ? La conjonction de tout ce joli monde par le ventre associé ? Peut-être. Bouteflika en campagne présidentielle? Que non ! Nenni ! Jamais, dit et décrète son commis en chef. L’homme est trop grand et trop haut pour se commettre à ces petites besognes de campagne si bassement humaines, nous rappelle le très distingué $ellal qui semble bien, par ses surannées certitudes, survivre au ridicule et au burlesque de mauvais cirque.
Alors il dit, moins bien qu’un petit voleur de poules pris la main dans la volière : Bouteflika n’a pas besoin de faire campagne pour gagner! Dernier sens affirmé ; nous avons déjà fait et fini le travail pour lui. Y-a-t-il pire aveu que celui-ci ? Bouteflika est déjà élu, nargue-t-il avec la conviction d’un marchand de bestiaux. Plutôt maquignon dont la bête à vendre est toujours la seule et la meilleure du monde. Paroles de charretier vociférant à pleine gorge.
Alors de deux choses l’une : Ou M. $ellal prend les vingt millions d’électeurs Algériens pour des imbéciles et des sots, ce qu’ils ne sont pas, ou, d’évidence, c’est lui-même qui se regarde dans le miroir qu’il s’est fait de ses compatriotes qu’il gouverne et, dans ce cas, on aura vite deviné qui des deux est le sot et l’imbécile? Sinon, pourquoi M. $ellal a-t-il passé 13 mois à sillonner les wilayate d’Algérie et même de Navarre pour dire aux indigènes visités tout le grand bien qu’il ne pense pas du dieu Bouteflika ? Pourquoi tant et tant de milliards déversés dans les 48 wilayate (120 000 Mds de cts exactement) au seul profit des mafias locales et des entreprises écran appartenant au clan régnant ? Pourquoi jeter ces montagnes d’argent à la manière de la hotte du père Noël, en dehors de tout cadre législatif et de tout contrôle financier public?
A quoi donc ont servi les dizaines de programmes spéciaux antérieurs, dans les campagnes bouteflikiennes précédentes, sinon à enfoncer et engoncer davantage les populations locales dans une plus grande misère, dans une plus grande détresse pendant que les mafias locales, elles, bases, soutiens et machine électorale, suppôts du clan régnant, amassaient encor et encor, selon les rimes des accointances, leurs fortunes et étendaient leur empire local et national. Pourquoi avoir passé plus de huit mois auprès des « Fakakir et Fakou-Bik» à mentir aux chaumières d’Algérie en parjurant sur la bonne santé de l’Algérie et de l’encore meilleure ; celle de son Président ? L’expert médical $ellal a délivré 77 bulletins de santé verbaux attestant tous de la bonne, très bonne, excellente, magnifique, superbe et très parfaite santé du Président. Sans rougir, sans blêmir, sans pâlir. Du culot et de l’aplomb à l’état pur. Le doigt dans le nez. Il faudrait être sérieusement atteint ou incurablement débile pour s’imposer une telle génuflexion, une telle platitude permanente, une telle froideur dans l’art consommé du petit mensonge grossier de bonimenteur de souk. Car si l’on devait cumuler les enthousiasmes délirants du premier ministre sur les bonnes santés déclarées du Président et en y ajoutant un à un ses commentaires médicaux, le sieur Bouteflika, serait en ce moment, dans la plénitude de sa forme et de ses moyens physiques et mentaux selon ces seules expertises. Dans le cent mètres (politique) il rivaliserait avec Tyson Gay et battrait sûrement Usain Bolt. Ça, c’était avant. Parce que dans l’entendement actuel de M. $ellal, le dieu Boutef n’est pas seulement imbattable ; il est invincible et immortel ; sans même le défaut d’Achille.
Puisque $ellal a labouré routes et autoroutes boudinées et tortillées, chemins vicinaux, pistes et sentiers escarpés, à la rencontre des masses de Fakakirs et des miséreux, société si-vile mise à part, pour leur jurer, parjurer, la main sur le cœur, que Fakhatoumou, Sidna Bouteflika est Un, Unique, le Seul, le plus Grand, le plus Beau, l’Irremplaçable et aucun autre candidat compétiteur ne lui est comparable, ne lui arriverait à la cheville, ne lui est opposable. Ce serait kofr d’oser la comparaison du dieu de $ellal, Boutefli$a, avec un simple humain! Parce que, selon sa très osée et risquée expertise, on ne compare pas dieu Bouteflika à de petites et mortelles gens. C’est l’exacte conviction, autre croyance du moment, encore une, qui émerge de tous les discours flagorneurs et panégyriques du savant et servant $ellal à la gloire de son nouveau Saint patron; sa Sainteté Bouteflika, dénoncé officiellement par la cour des comptes, août 1983, comme détourneur et voleur de deniers publics. On oublie vite ça.
Dieu est-il voleur ?
Non ; Dieu n’est pas voleur ; Bouteflika, si. Relisez tous les derniers discours commis par $ellal, c’est ce seul regard divinisant qui en ressort et qu’il renvoie de son nouveau maître auquel il tresse, tous les jours que dieu fait, de nouveaux lauriers, et sur lequel il pose de grandioses et inégalées victoires pour des batailles imaginaires qu’il n’a jamais livrées. Hormis un haut fait d’armes d’une vieille mamy, qui les a sauvés à El-Ghoumri (ex Clinchant) lui et son parrain en les cachant dans un poulailler à dindes. C’est leur seul haut fait d’armes connu et que ne connait pas le panégyrique et laudateur officiel du dieu Bouteflika. Juste pour rappeler que le combattant suprême de gazelles à méchouis au Mali, le commandant si Abdelkader, n’a pas laissé de grandes traces de grand guerrier planqué à Oujda, attendant dans l’ombre, la mort des autres, les vrais, et son heure de gloire . Pas même le moindre petit coup de feu tiré pour l’honneur et pour de vrai en terre algérienne ; non, rien. Je présenterai mes plates excuses si un seul lecteur devait m’en démentir ici. Je l’en remercierai aussi. Handicap non dégradant n’étaient les fanfaronnades guerrières trop souvent exhibées par un présumé commandant de l’ALN qui fait trop souvent commerce et carrière du seul uniforme neuf de l’ALN et resté neuf, qu’il a porté. Et rien d’autres. Handicap rédhibitoire et disqualifiant qu’il partage d’ailleurs avec son mentor et parrain géniteur, feu Mohamed Brahim BOUKHARROUBA dit Boumediene dont on ne connait guère les hauts faits d’armes dans la wilaya qu’il a dirigée. Ce que ne dira pas et n’avouera jamais le VRP du clan présidentiel et de ses diverses mafias en poste. $ellal, comme tous les autres imbéciles inconséquents, semble hériter et jouir des prestiges factices et mensongers de son maître Bouteflika. En cela, le $ieur $ellal ne fait pas mieux, ni moins du reste, que les laquais servants des princes et princesses des siècles morts. Un conseil rapide M. $ellal; enlevez les maquillages, le hammam et le treillis neuf de Bouteflika ; que lui restera-t-il ? Rien. Que de l’esbroufe, de la menterie et des mensonges dorés ; séquelles des palaces Suisses et Emiratis. Une vraie imposture cet homme, comme l’écrivait Benchicou. Mais, de toute évidence, cette escroquerie bien entretenue, arrange bien les affaires et l’avancement de M. $ellal. C’est tellement évident qu’il semble en glousser et en jouir. Pourtant, le $ieur $ellal n’invente ni n’apporte rien de nouveau en politique relationnelle et trafics d’influence. D’autres et bien plus grands que lui et bien avant lui, sont déjà passés par le divan humiliant de la honte et de la soumission. Parce que, pour cette pédagogie cognitive partagée, le très écouté Oufkir, entre autres cocus consentants, se maintenait au pouvoir alaouite, le cœur léger, en livrant sa propre femme, la belle Fatima, la mère de ses enfants, aux couches putrides de feu Hassan II, un porc sexuel. Ce que G. Perrault raconte si bien avec des détails précis que Bouteflika connait bien et donc, n’est guère choqué par les prosternements actuels de ses servants. Il connait bien ces rites et ces mœurs avec lesquelles il a fait des carrières très prospères. Alors M. $ellal, jusqu’où pousseriez-vous la soumission et la putréfaction de votre humanité et votre honneur d’homme ordinaire pour vous maintenir au pouvoir en servant un autre homme, un enfant de neuf mois, comme vous, vous le père de famille ! Que ne feriez-vous pas pour vous maintenir à tout prix au pouvoir ? Rappelez-vous toujours ceci M. $ellal : un homme vaut toujours un autre homme ; Nous sommes tous les fruits de neuf mois de gestations. Alors M. $ellal, êtes-vous toujours prêt et paré à servir un vieillard grabataire, célibataire pervers, aventurier et apatride, voleur avéré de deniers publics, formellement confondu et condamné par la cour des comptes, porteur de forfaiture pour avoir tenté avec Chakib Khelil de vendre aux américains le sol et sous-sol algériens du Sud. En plus, son CV mentionne qu’il fut, avec Messaadia, déserteur et joueur de casinos multirécidiviste. Alors, comment vous, le mari fidèle et père de famille, acceptez-vous et cautionnez-vous cela ? Visiblement oui puisqu’il vous paye et vous entretient grassement, avec l’argent du contribuable, plus et mieux que ne pourraient vous offrir toutes les oppositions algériennes réunies.
M. $ellal, auriez-vous la force et la capacité morale de redevenir simples citoyens mélangés à la foule anonyme comme le sont les Zeroual, Chirac, Jospin, Ghozali, Benflis, Hamrouche, Benbitour, Sarkozy, le général Benhadid, Mélanchon, J. Delors, Jack lang, Dj. Bouhired, F. Castro, L.I. Lula et bien d’autres.
Comme M. $ellal ne dira pas et n’avouera jamais pourquoi et comment il a arrosé les mafias locales et les pillards du pays ; de dizaines de milliers de milliards. Dans le cadre jure-t-il du développement local. Toz et re-Toz crient les jeunes des coins concernés. Ils ne voient toujours pas la couleur de ce développement. Comme ils ne la verront pas demain. Ils veulent juste un visa. Pour ne plus vous voir, ne plus vous subir.
Comme M. $ellal ne dira et n’avouera jamais l’usage qu’ils ont fait des 800 Mds de $ qu’ils ont accumulés en quinze ans de règne et de recettes pétrolières. Quel seul investissement productif ont-ils réalisé avec ces 800 Mds de $ évaporés dans les gabegies, les mauvais prestiges, les prêts au trésor étasunien pour soutenir ses guerres d’agression contre les peuples, volatilisés dans les gaspillages et détournements, dans la concussion, la prévarication et la haute corruption des dirigeants? Que dit M. $ellal sur les entreprises publiques démantelées et privatisées au profit de la famille, des amis, du clan et de la nomenklatura régnante ? Que dit-il de ces coopérants étrangers payés en devises pour apprendre aux Algériens à ouvrir et fermer un robinet, à boire et à se laver, leur apprendre à réparer une fuite d’eau, à poser un compteur et à recouvrer une facture ! C’est bien un certain $ellal, alors ministre de l’eau, qui est responsable de cette honte nationale. De cette basse dérive qui sévit toujours et qui ne fait même pas rougir ni blêmir son auteur, $ellal. Personne des régnants n’en souffle mot ; chacun y trouvant son compte et ses grosses enveloppes. Ainsi va l’Algérie des clercs, des $ellal, des entremetteurs et des chekkamines d’Etat, péripatéticiennes non comprises. Elles émargent et broutent ailleurs dans les riches et grasses prairies du pouvoir. Même à se faire redessiner à Paris les fesses et les seins aux frais de la sécurité sociale et du contribuable algérien ; n’est-ce pas Farida ? Khalida ? Amel ?
Comme il ne dira mot sur les autres raisons criminelles qui ont jeté l’Algérie à voguer de Charybde en Scylla, Bin El-Guelta Oua EChounkar! Il ne manque que Saadani pour accompagner la dérive en leur jouant du Mozart avec sa derbouka. Pendant que l’humanité civilisée progresse et avance, la politique de M. $ellal et de sa clique plonge la riche Algérie dans un désastre et une mal-vie abyssale dont les Harragas et les immolés par le feu sont la triste et insupportable illustration. C’est leur politique. Et c’est maintenant.
C’est leur responsabilité exclusive dont ils n’ont jamais rendu compte. Et c’est cette terrible peur d’avoir à rendre compte un jour des cataclysmes qu’ils ont fait subir à l’Algérie qui les fait trembler et s’affoler au point de s’agripper et s’accrocher éperdument et à tout prix au pouvoir. Parce qu’au moindre amendement du pouvoir avec les toutes premières mesures d’assainissements du système de nominations des cadres dirigeants, M. $ellal risque de se retrouver gros Jean comme devant, dans un piètre inconfort ; adieu poste, milliards et privilèges. Adieu veau, vache, cochon, couvée et coopérants des eaux propres et usées. Pas même un modeste poste de chef de daïra stagiaire quelque part à Illizi. Parce que Serkadji comme les roches tarpéiennes ne sont jamais loin du Capitole. Ne l’oubliez pas.
D’où les hystéries logorrhéiques et les mensonges d’arracheurs de dents des servants du dieu Bouteflika, $ellal et la bande des quatre en tête pour dire Bouteflika va bien, va très bien et toujours mieux. Ils ont déclaré à l’unisson qu’ils voteront tous pour lui, même mort. Les monstres !
Parce que toute l’Algérie, sauf M. $ellal, sait de visu que le Président est très malade, gravement atteint et impotent ; incapable de gérer sa personne, sa tête, ses membres et sa mémoire, incapable de gérer ses bretelles, sa famille ou les premiers protocoles que lui impose son rang et sa charge. Toute l’Algérie a vu à la télévision publique, sauf, bien sûr, M. $ellal, que Bouteflika, malgré de grossiers montages vidéo, était incapable de se mouvoir, de se tenir debout, de signer normalement un document, de parler et d’articuler convenablement, de se rappeler les deux seuls articles du code électoral qui justifient sa présence au Conseil Constitutionnel. Que penser de telles avaries et d’une telle épave humaine dont les seuls sentiments qu’elle a inspirés aux Algériens sont la pitié, la compassion et, tout au plus, le vœu qu’il aille enfin se reposer tranquillement pour soulager ses souffrances et libérer enfin le peuple algérien. Mais non, même mort il gouvernera disent ses fans. Le conseil constitutionnel a-t-il capté, comme tous les Algériens, cette terrible image d’un Président sorti d’outre tombe que nous avons tous vue sauf M. $ellal et ses comparses bien sûr. On verra cela plus loin et pourquoi le Conseil Constitutionnel aurait dû immédiatement s’autosaisir pour appliquer derechef et in fine les dispositions législatives de l’article 88 de la constitution. Non, ils ne l’ont pas fait quand il le fallait ; le feront-ils aujourd’hui, maintenant que le roi est nu ? Non, jamais. Les lâchetés humaines sont toujours insondables et imprévisibles. Pourquoi ?
M. $ellal sera aussi laconique et, pire, totalement muet sur les détournements massifs de moyens publics colossaux au seul bénéfice du dieu-candidat Bouteflika lequel, d’ailleurs, nous est-il rappelé, n’a pas besoin de campagne pour gagner. Mais bien sûr qu’il n’a pas besoin d’une campagne puisque voilà quinze ans, qu’il est, lui et ses bandes, en campagne électorale permanente.
Voici un petit aperçu rapide de ce que les $ieurs du pouvoir régnant ont mobilisé comme moyens et ressources publiques pour entreprendre et alimenter la campagne du 4ème mandat. Exactement dans l’esprit de toutes les campagnes précédentes, qu’ils disent, par ailleurs, n’en n’avoir pas besoin ; du grossier bluff que personne ne croit: N’empêche, chaque jour ils s’attribuent l’expression publique nationale pour affirmer ce que bon leur semble. Ils ont l’argent du pouvoir, le pouvoir de l’argent et tous les instruments du pouvoir, justice incluse. Rendent-ils compte de l’usage privé qu’ils font de ces moyens ? Non. Nous n’en savons presque rien. Contentons-nous alors de ce que voyons et entendons. Ils ont :
• 120 000 Mds de ctm, je dis bien 120 000 milliards (hors cadre budgétaire national et hors contrôles budgétaires nationaux) argent public soit disant affecté au développement local alors que ces fonds publics, pour l’essentiel, finiront dans les poches des mafias locales et de leurs parrains du clan présidentiel régnant. En contrepartie de quoi, ces entrepreneurs destinataires de fonds publics dont d’illustres charlatans, copieusement arrosés, garantiront, le moment venu, le remplissage des bulletins de soutien et, plus important, le bourrage final des urnes. Les plus zélés et mieux engraissés par le clan fourniront, eux, des télés satellitaires entières, toutes neuves en plus des journaux baltaguis pour les besoins des battages médiatiques de la campagne du dieu Bouteflika. Dans l’attente des gros retours sur investissements comme cela a été observé durant les trois dernières campagnes de Bouteflika. Exemple ; quand on investit 200 milliards pour offrir une télé privée entièrement dédiée à la campagne du dieu Bouteflika, comme vient de le faire le très honorable $ieur Haddad, les gains escomptés, pour quelques trémies bricolées, quelques robes de mauvais goudron, seront de 4 000 milliards pour un seul marché public arrangé à convenance par l’incontournable $aïd, le seul et vrai président de l’ombre ; ordonnateur clandestin de tout.
• L’usage privatif des médias publics (03 Télévisions publiques, 54 radios nationales, régionales et locales, 06 quotidiens nationaux, 40 quotidiens, hebdos et magazines baltaguis privés, 01 agence de presse nationale et ses 12 bureaux internationaux, 01 agence de publicité fonctionnant comme biberon national nourricier en milliards des journaux baltaguis corrompus, 03 télévisions privées transnationales contrôlées par de gros trabendistes algériens, propriétaires de journaux achetés et dévoyés à la cause du dieu Bouteflika) avec, en prime, l’occultation voire la déformation organisée par ces médias voyous des discours concurrents ou opposés au clan régnant. Interdiction et exclusion par les médias publics de tous les discours de l’opposition appelant au boycott de la consultation du 17 avril prochain. Minorisation, banalisation, déformation voire exclusion organisées des discours et des projets du candidat Benflis sans autres justifications que l’allégeance et l’alignement systématiques et inconditionnels sur les positions monopolistes et exclusives du candidat Bouteflika. Tous les patrons qui dirigent et animent ces grands médias publics ont été placés par $aid et travaillent tous, sans exception aucune, sous sa direction et ses ordres exclusifs. Ils obéissent au doigt et à la baguette.
• Cette usurpation et détournements massifs des moyens publics se manifestent aussi par l’usage privatif et inconsidéré des ministères et des institutions publiques et para pratiques. Pratiques infra féodales qui relèvent plutôt du banditisme politique et des détournements récurrents qui les caractérisent. Bouteflika et ses servants pensent et croient que les moyens publics (les médias lourds surtout) leur appartiennent et que résume parfaitement la formule stupide et ahurissante de Bouteflika énonçant sa sentence de dictateur stagiaire «Celui qui paye l’orchestre, commande la musique…» Parce que le $ieur Bouteflika croit, tout comme ses servants véreux (c’est un plénasme), que l’argent avec lequel il paye «l’orchestre» sort de sa poche ! Quelle hérésie ! Quelle niaiserie ! Quel mensonge ! Une insulte pour tout un peuple, encore une fois, présumé sot et ignorant.
• Utilisation abusive par le clan régnant des ressources et des personnels des institutions et administrations locales (Wilayate, Daïrate, corps de sécurité, entreprises publiques et collectivités locales, partis politiques, syndicats et associations affidés et domestiqués par le pouvoir…La liste de ces détournements y compris ces personnels payés par le trésor public c'est-à-dire le contribuable et affectés ouvertement à des tâches privées partisanes, est bien trop longue pour être casée dans ce modeste espace. Un journal entier n’y suffirait pas. Mais j’y reviens longuement dans un nouvel opus « Le dernier crépuscule des Béni K…»
Alors, si toutes les fiancées sont belles …
Sans être spécialiste, ni publiciste ni constitutionnaliste, je m’en vais vous parler du Conseil Constitutionnel, ce gros machin comme se serait exclamé le général De Gaulle. Sur papier, il est parfait. La fiancée est belle. Même trop belle. Des prérogatives claires, un vrai pouvoir décisionnaire et une indépendance d’initiative réelle et totale. Mais ça, c’était avant ; c'est-à-dire sur papier. Dans la praxis des faits, la réalité du machin constitutionnel est tout autre. Peut-être même aux antipodes des prérogatives qu’énonce le texte fondateur. Le machin, pour faire court, appelons ici le CC, est né infirme, porteur par hérédité des gênes de son propre handicap. Il est structurellement et de fait inféodé à l’exécutif qui l’a enfanté donc sans prérogatives, non indépendant, non décisionnaire sauf à décider de ne pas décider.
Il comprend neuf membres :
- 03 membres dont le Président du CC avec voix prépondérante, sont nommés par son éminence, le Président de la République ; Bouteflika.
- 02 membres nommés par le Président du Sénat ; Abdelkader Bensalah, président du RND et membre actif de la tribu et du clan régnant. Très impliqué et très agité dans la campagne du 4ème mandat.
- 02 membres nommés par le Président de l’Assemblée Nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, membre affidé et adoubé au clan régnant. Il vient d’appeler à voter massivement Bouteflika.
- 01 membre au titre du Conseil d’Etat
- 01 membre au titre de la Cour Suprême.
Vu cette composante politique du CC, on aura vite deviné les penchants et les orientations de cette assemblée de clercs. Il s’apparente bien plus à un conseil tribal qu’à une institution républicaine souveraine. Ce qui me porte à brûler d’envie de vous sortir ici, ce proverbe Irlandais «Si toutes les fiancées sont belles, d’où sortent alors les vilaines femmes» (Je ne suis pas misogyne)
Si le CC est si beau et si grand dans le texte, d’où lui sortent alors ces laideurs, ces démissions et ses lâchetés répétées que toute l’Algérie pensante et honnête aura remarquées ? Pas étonnant ces mochetés, ces bosses, ces trous, ces rides et ces callosités de veille sorcière indigne quand on sait comment et par qui sont offertes les robes et les privilèges qu’elles offrent en dessous.
Pas étonnant donc qu’un membre actif de la tribu régnante, Medelci (Tlemcen) succède à un autre membre très actif de la tribu régnante ; Belaïz (Tlemcen).
Est-ce un hasard si tous deux ont bloqué ce Conseil et refusé de s’autosaisir pour constater légalement l’incapacité du Président de la République d’exercer valablement ses fonctions de Chef d’Etat ?
Est-ce un hasard si tous deux ont refusé la constitution d’une commission médicale nationale pour juger de l’état de santé réel des postulants à la magistrature suprême plutôt qu’un bout de papier d’épicerie griffonné accepté actuellement par le CC pour attester de la bonne santé des candidats. Pourquoi cette obstination négative ? Juste pour empêcher qu’une commission médicale indépendante constate l’état de santé réel de Bouteflika. Il préfère un diagnostic politique et administratif à un vrai diagnostique médical. De l’escroquerie et de la tromperie à l’état brut.
Qu’attendre alors de ce Conseil pour invalider la candidature de Bouteflika pour cause d’incapacité physique et mentale? Sauf miracle des miracles, rien ; strictement rien.
Les initiatives de ce conseil sont donc au départ, verrouillées et plombées. D’abord par l’inertie, l’incompétence et le parti pris militant de son président ; un inconditionnel de Bouteflika. Comment un individu qui «n’a pas eu l’intelligence» de voir le feu dans une entreprise en déperdition peut-il recouvrer par miracle «son intelligence» pour constater un désastre qui menace toute une nation, un peuple et une société ?
Le sieur Medel$i (Tlemcen) comme les principaux barrages filtrants du pouvoir, sont des militants enragés du 4ème mandat, à savoir :
L’Intérieur ; Tayeb Louh (Tlemcen)
La Justice ; Tayeb Belaïz (Tlemcen)
La DG$N ; général Abdelghani Hamel (Tlemcen)
Présidence de la République ; le maréchal des Logis clandestin, $aïd (Tlemcen / Oujda)
Avec ce commando là, le clan régnant peut gagner dix élections par mois. Il peut même faire plus et mieux que Caligula qui a nommé son cheval sénateur. Il peut faire élire un âne bâté et cravaté comme Président. Ce ne serait pas une première. La chose a déjà été observée. Devinez où ? Quelque part en Afrique ! Bouteflika Président ? Oui, puisqu’ils ont dit qu’ils voteraient pour lui-même mort. Parce qu’il est déjà mort, politiquement. Mais pas – encore- enterré. $aïd et $aadani veillent. L’un avec sa derbouka, l’autre avec ses fourgons d’argent ; du contribuable. Elle est pas belle l’Algérie des Bouteflika ?
A.M.
Commentaires (4) | Réagir ?
Dire au peuple et devant les médias internationaux, Monsieur $€LLAL, que le président va
bien, alors qu’il a déjà un pied dans la tombe, au vu de ce que le monde entier a vu, est très
grave.
Votre devoir est de destituer le président conformément à la constitution, mais vous ne l’avez pas fait. Cet acte inqualifiable, fait courir au pays les plus graves dangers, au vu de ce qui se passe au Sahel, notamment. Ce comportement est une très haute trahison.
Faire la campagne électorale à la place d’une momie, selon les observateurs du monde entier
(candidature illégale selon la constitution) et dire en même temps, qu’il n’a pas besoin de
campagne électorale, est une deuxième très haute trahison.
Barakat Monsieur $€LLAL, vos manipulations n’ont aucun effet, même sur les enfants.
Si vous avez une conscience, vous devriez démissionner immédiatement, avec tout le gouvernement, Monsieur $€LLAL, la nuit, avant le jour, comme dit un dicton Algérien plein de sagesse et de bon sens.
Aux yeux de la très grande majorité des Algériens et au vu de ce vous avez fait et dit,
Monsieur $€LLAL, vous n’êtes plus crédible. PARTEZ !
Vraiment, a se demander qu'aurait-il fait de mieux pour sortir les gens de leur mamoudouisme... Le pauvre vieux, il pisserait sur la rue s'il pouvait se denir debout pour faire reagir la bouboulasse, car sans blague, a qui a-t-il a faire !?
Cela aurait ete' vrai, s'il n'avait pas prouve' lui meme, qui il est.