Vos bilans ? Parlons-en M. Sellal
Avec l’annonce officielle de la 4ème mandature de Bouteflika à la Présidence de la RADP, l’Algérie vient d’entrer de plain-pied dans le tragi-comique politique, de l’hilarité, à l’exception atténuée des vaudevilles politiques africains de naguère, du peu regretté empereur Bokassa ou de feu Mobutu Sézé Zekkou dont les miasmes et fantasmes sont un peu comparables et sûrement en deçà des divertimentos et caprices du sieur Bouteflika régnant. En pleine incubation césarienne aiguë. Nous voilà re-devenus la risée du monde entier.
Par M. Abassa
Mais où sont donc les hommes de ce pays ?
Oui, en plein et vrai délire césarien sans en avoir ni l’envergure, ni la prestance ni l’audace de l’éponyme. Bouteflika, faut-il le rappeler, n’a jamais eu de Rubican ni de ruisseau à franchir. Tout juste de glauques caniveaux de Hammam ou le petit et chétif Cheliff, à sec en juillet, et, aussi, des petits et minables complots ourdis et assistés par et pour autrui ; la France gaullienne, pour ne pas la citer, étant toujours là. Bouteflika comme Boumediene du reste, n’ont pas tiré un seul coup de feu en terre algérienne.
Donc à sa naissance politique, le petit sieur Bouteflika c’est à peine un petit craintif et pusillanime à l’excès, zazou frimeur et insignifiant d’Oujda, trop vite arrivé à la réussite et à la gloire ; sans mérite et sans honneur disent ses proches. Juste un petit couteau parmi tant d’autres levés dans le dos de la révolution algérienne naissante. De la petite trahison dans ses premiers kilomètres politiques et déjà le jeune homme Boutef s’adonnait à la boulitique à peine éclos du cocon Boumediene. Abane étant déjà passé en perte et profit, étranglé dans une ferme du clan, liquidé et enterré en héros national par le mensonge arrangé ; avec les hommages et les hontes que l’on sait. Honte redite et rappelée aux étrangleurs connus du grand Abane Ramdhane : Boussouf, Boumediene, Krim et Bouteflika compris, dont les malédictions récurrentes frappent encore et toujours ce pays. Encore et toujours sous l’emprise de ces étrangleurs et de leurs héritiers tenaces actuels ; Bouteflika, la dernière des crasses et des malédictions suprêmes qui frappent et salissent encore l’Algérie et ses enfants authentiques. Bouteflika, l’intrus et l’usurpateur, juge, emprisonne et exile les authentiques enfants de ce pays, lui le zazou coopérant apatride qui a tout pris de l’Algérie sans jamais rien lui apporter ; sauf les malheurs et la rapine massive. Avec sa bande de voraces et de mafieux, Chakib Khelil en tête, il a pillé et vandalisé l’Algérie de part en part. En totale impunité et, avec son 4ème mandat, il veut continuer dans cette même obstination du pillage organisé sous la direction de la franc-maçonnerie et du maître d’œuvre invisible, le Mossad.
Mes frères, mes sœurs, montrez-moi la direction de l’Algérie propre, de l’Algérie saine parce que là où je vais, là où je m’arrête et aussi loin que porte mon regard, là où je me pose pour écouter et entendre, je ne rencontre que des Algérie sales, perdues, naufragées, polluées, atteintes où chaque jeune me dit avec sa propre colère, ses trippes, aide-moi à partir, à quitter ce bled de merde qui m’empêche de vivre, de respirer, d’aimer et d’être aimé. Et c’est vrai ; les jeunes n’acceptent plus, ne supportent plus la norme abrutissante et détruisante du clan régnant.
Dans son cas inégalé, Bouteflika, mieux et pire que Benali dont il fut l’admirateur, avec ses folles performances en termes de gestion loufoque d’un pays et d’une société, dépasse de bien loin les errements et égarements de tous les rois Ubu réunis. Cet individu, doté de tous les pouvoirs discrétionnaires attachés à sa fonction surdimensionnée, par lui dessinée, c'est-à-dire ceux d’un empereur coopérant. Il n’en a et n’en fait à présent qu’à sa tête et ses oreilles qu’il n’a plus.
Il se dit avec détails et précision que Bouteflika n’est Bouteflika que cinq minutes par jour. Le reste du temps, il parle et sermonne ses bretelles, se réunit en égal avec Boumediene et, comme Bourguiba, parle à De Gaulle en haussant le ton. Et comme tout être atteint qui ne gère plus ses humanités essentielles, sorti de ses cinq minutes de lucidité, il confond décret et banane, le jour et la nuit, la cravate et ses bretelles, la frite et le Mardoud. C’est pourquoi, la télévision publique du clan et de la tribu régnante ont toujours évité de le montrer plus de quarante secondes, hors de son état ordinaire, emmailloté comme souvent dans un lugubre costume trois pièces, cravate en saillie, auparavant confondu par lui-même à une frite présidentielle. Une vraie pathologie bourguibienne, mais en pire ; le mauvais cinéma algérien en plus. Avec cette différence essentielle que Bourguiba, lui, montré moins bien qu’un président et un peu mieux qu’un singe, fut enfermé et neutralisé non pour un délirium trémens dû à sa griserie politique, mais pour un délirium tout court qui lui a fait confondre la Tunisie à sa personne et à ses divagations de petit et minable despote. Bouteflika le plagie en pire en ce moment en confondant et fusionnant sa personne, sa famille, son clan de malfrats inassouvis à l’Algérie et à tous les pouvoirs qui en émanent ; y compris le pouvoir divin dont il se revendique, publiquement, dans ses lubies mystiques délirantes, l’unique et seul dépositaire. Dieu m’a élu, moi et moi seul dit-il dans ses convictions d’illuminé mystique. Comme Israël, Bouteflika se croit et se dit l’élu unique de Dieu pour occuper des pouvoirs, des territoires et des espaces qui ne sont pas les siens. Tout comme il se le disait déjà en privé, l’élu d’une baraka maternelle, du temps où il était encore lucide et en possession de ses moyens de petit facho dormant. Il y a déjà longtemps. C’était le temps où il servait le thé et tout le reste à Boumediene ; son maître et mentor ; infant et préféré du premier Ubu algérien ; Boumediene, première source de nos malheurs essentiels.
Le ridicule par délégation
Bouteflika et les siens se retrouvent aujourd’hui exactement dans le même délirium Bourguibien; l’Algérie c’est moi, l’Algérie c’est nous ! L’Algérie c’est la bande des quatre ; des fous à lier. Ils sont, dans l’ordre :
1. $aïd, le vrai président de l’ombre, du Pétrus et des vagues entières de chekkamines.
2. Les 3 Amar (prononcez Zammar) Saadani, Benyounes et Ghoul que seule la mangeoire et la gamelle réunissent au-delà et au dessus de toutes convictions. En pareilles circonstances, le ventre sait rassembler bien plus et bien mieux que la tête.
3. Le plus vieux soldat du monde encore en poste et le plus corrompu selon les appréciations précises de ses pairs généraux de l’ANP encore en poste; le général cylindrique, dit le gros, SiAhmed Gaïd Salah, mangeur d’un mouton par jour, tout un cheptel par an, disent les médisants de son premier cercle. Benhadid, l’officier supérieur intello, l’enfant prodige de West Point, le jeune général jeté à la retraite avant terme, n’est en rien concerné par ces ragots sur le gros général dévoreur de moutons et de morale républicaine. Gros mangeur de DRS surtout.
4. Et, bien sûr, fafa, la France et le Mossad toujours associés qui tirent de loin les ficelles principales ; BHL n’étant jamais loin comme il le fut en Libye et en Syrie. Parce que là où BHL, l’ami de Khalida, la présumée algérienne, tourne, le malheur national n’est jamais loin. Il est la main et la voix criminelles du Mossad. Ils contrôlent bien des hommes et des médias algériens. En France, comme ils l’ont fait contre Garaudy, l’Abbé Pierre, Jacob Lévy et bien d’autres, ils interdisent l’expression et la parole des voix libres algériennes qui s’opposent et dénoncent le sionisme raciste et dominateur. En France comme ailleurs, le Mossad fait tout pour interdire l’expression d’autres Algériens porteurs d’un discours de justice et de paix contre la politique fasciste et raciste de l’Etat d’Israël. Pour autant, je ne cesserai pas de m’exprimer et ne cesserai jamais d’écrire, là où je pourrai, là où les colonnes me seront ouvertes, et tant que Dieu me prêtera vie.
Avec ces appuis avoués, sauf pour la France, officiellement neutre, mais qui délivre tout de même et clandestinement, des certificats médicaux à des aptitudes présidentielles à leur canasson préféré, Bouteflika, pourtant éligible, selon leurs propres expertises au registre de la démence et de la mort. Mais l’Elysée a ses raisons que nous comprenons fort bien ; le fric, le pétrole, le gaz, les marchés algériens et rien d’autres. Le plus souvent négociés et arrangés à Paris dans le secret des loges et dans le froufrou des palaces parisiens comme au bon vieux temps de J. Foccart avec ses délices du Roi René ou ceux de Madame Claude. Raffarin et Delanoë n’offrent pas moins semble-t-il à $aïd et ses suites.
Dans ce contexte précis, le sieur Bouteflika, malade, invalide, grabataire, lucide cinq minutes par jour, sans parole, sans tête et, forcément, sans projet, se déclare aujourd’hui candidat à la présidentielle. Mais quel culot ! Quelle audace ! Quel toupet ! Qu’une larve humaine, une chrysalide éclose par les accidents et les délices du hammam, éclose des plissures du Burnous de Boumediene, incapable de différencier une bretelle d’une frite, se portât candidat à la mandature suprême de la République ! Et comment ! En empruntant son frère comme porteur du courrier demandeur de la chose et, aussi, en enfourchant celui qui lui sert de premier Vizir pour commettre la terrible et ridicule annonce. Sans prononcer mot lui-même. Une première mondiale, jamais connue ni pratiquée dans le monde. Même le roi Richard III qui voulait échanger son royaume contre un cheval ne l’avait pas fait.
Eh bien, Bouteflika, face à ce peuple qu’il croit sans Hommes et sans bravoure, qu’il croit mort bien plus que lui, parce que Yacef Saadi, le héros contesté de la bataille d’Alger lui a baisé la main lors de sa première investiture, s’autorise, dans sa folle et démesurée illumination, des fantaisies et des caprices de dévots gâteux que même les plus fous des empereurs romains ne s’étaient pas, jamais offerts pour asseoir leurs dérives. Qui dans le monde a fait pire que les Bouteflika ? Confier à un conducteur d’ânes, son chef du gouvernement avec un QI proche de la débilité (Nannak et fakakir) et à son frère $aïd, gros prédateur devant les Algériens et devant l’éternel que les Français et Américains (ambassadeurs) qualifient franchement, selon Wiki Links de "rapace insatiable et inassouvi".
Mais comment donc ces zombies délégués vont-ils présenter aux Algériens cette viande présidentielle qu’un costume amidonné et des anxiolytiques n’ont pu lui redonner un petit semblant d’allure présidentielle. Même les grossières manip des génies et génisses de l’ENTV n’y sont pas arrivés. Comment faire d’un canasson crevé, d’un mulet soldé, né d’un viol du genre animal, comment donc en faire un pur sang, un étalon, prêt et paré à la bataille électorale ? L’humanité ne connait pas d’exemple de ce type où la somme de quatre mutilations essentielles – un aveugle, un sourd-muet, un idiot et un vieillard sénile, associés par le ventre et par le $ – ferait amende honorable pour fabriquer la promotion d’un présidentiable couché, au mieux traîné par deux roues, au pire prouvant ses forces surhumaines en tentant péniblement de soulever de sa main valide un gâteau de deux grammes. C’est ce que la tv nationale dite publique et la bande des quatre ont trouvé de mieux pour prouver au petit peuple, plutôt amusé et dubitatif, la puissance et la vitalité du dernier génie des Carpates, le dernier Ceausescu algérien ; moins la tête, moins les membres et la parole naguère virulente et insultante. « Arfaâ rassek ya Ebba ! Ce peuple ne me mérite pas ! Obéissez, sinon je rentre chez moi ! Mes ministres ; tous des voleurs et des menteurs ! A peine le niveau de Chef de Daïra ! Les cadres algériens ? Tout juste moyens ! Les sondages ? Ce n’est pas comme ça qu’on doit les faire en Algérie ! Le gouverneur d’Alger ? C’est un grand voleur ! Etc..Etc.. Etc..»
C’est ce produit là, altéré et abîmé de partout que tentent de nous vendre le VRP bonimenteur de wilayate, le très distingué sieur Sellal, très mauvais gestionnaire de l’eau, le célébrissime Galaïli Saadani qui fait vibrer les chaumières de Oued Souf et de Soussa, le plus vieux et le plus gros soldat du monde, encore en poste, Gaïd Salah, un gros trabendiste du médicament et accessoirement ministre, Zammara Benyounes et un Président clandestin, SDF de son état, sans papiers, tapi dans l’ombre des intrigues et de tous les complots ourdis et à ourdir ; dit $aïd le freluquet, ou plus communément connu, sous le sobriquet de M. Pétrus (6000 €/bouteille au 5 du Georges V) Sans oublier l’islamo-libertaire, le mangeur infatigable d’autoroutes mal faites et surfacturées, l’inénarrable Ghoul plutôt Ghoula qui découvre enfin, les lascivités et les joyeusetés des délices des Capoue laïco-bouteflikiens ; lui l’islamiste résiduel du FIS porté par ses montagnes d’argent et son TAJ royal à la découverte tardive des effeuillages et des folles nuits d’Alger. Grâce aux connaissances guidées de $aïd dit le freluquet. C’est dire leur manière à eux de faire de la politique : la théorie des quatre C leur est opposable et vérifiable à tout moment; la Concussion et la Corruption, la Curée régnante, les C. des Capoue algérois, et les Comptes Courants bancaires partout dans le monde. Ce sont les quatre mamelles nourricières que tètent depuis toujours les dirigeants du pouvoir algérien ; tous indus occupants par effraction des fauteuils du commandement et du robinet principal des richesses nationales. C’est ce gros robinet là de la grosse rente qu’ils tiennent et détiennent et que la bande des quatre ne veut plus lâcher. Quitte à mettre un cadavre et des droits posthumes par procuration dans une confrontation inégale et fermée à l’exacte image de la confrontation entre le loup et l’agneau.
Ils ont tout pour eux : l’argent et les ressources du peuple, les administrations et les institutions publiques payées par le contribuable, les médias publics ( 03 télé, 52 radios nationales, régionales et locales) six quotidiens dits publics nationaux, une agence de presse APServices, une agence de publicité ANEPouvoir. Ils ont 05 TV privées nationales et transnationales, 48 titres de presse écrite privés, baltaguis pour la plupart, ces nouveaux harkis sans foi ni loi, financés à fonds perdus avec de l’argent public c'est-à-dire du contribuable. Du $ellal et du $aïd à l’état pur. Ils ont pour eux tout un gouvernement payé et entretenu par le contribuable algérien mais agit pour le seul intérêt du clan présidentiel, un premier ministre dont les seules activités connues se réduisent à la seule promotion de l’image et des projets de Bouteflika avec les moyens matériels, financiers de la communauté nationale. Quelle honte ! Des centaines de milliards de DA jetés, dilapidés au profit des mafias locales et nationales juste pour ventre l’image dégradée d’un Bouteflika déjà soldé et depuis longtemps par l’opinion publique nationale. Voilà plus d’une année que M. $ellal, avec ses ministres, ses walis et chefs de Daïra, en VRP, sillonnent par monts et par vaux, villes et villages, wilayate et régions, pour dire, avec l’argent du contribuable que Bouteflika est le plus beau, le seul et le meilleur. Se commettant et s’impliquant de la sorte, un homme portant nez et pantalon peut-il encore s’appeler un homme ? Regarder sa femme le soir venu dans le blanc des yeux ? Regarder ses enfants sans avoir à baisser la tête et les yeux? Si le $ieur $ellal devait être capable de ces prouesses-là c’est que le personnage est un vrai extra-terrestre, un extrahumain capable de tout ; y compris à marcher et à piétiner le corps de sa propre mère, l’Algérie, pour arriver a ses fins, plutôt à ses faims : le pouvoir et rien d’autre. C’est la pathologie de tous les fous de pouvoir sans en avoir ni les moyens ni l’envergure. Ceci expliquant cela, il n’est pas tout à fait étonnant que les plus gros et plus pressés prétendants au pouvoir sont de petites gens généralement incultes, mégalos, intolérants et exclusifs. Faites le tour des profils des 80 candidats déclarés. Ils sont rares les cas qui font exception à cette règle ; quatre ou cinq tout au plus présentent le profil de candidats dignes, honnêtes et compétents. Tout le reste, des ringards, voleurs et corrompus qui volent autant sinon plus que les voleurs en poste. De vrais lièvres qui se savent perdants au départ. Mais gagnant tout de même des milliards de dédommagements seulement en cautionnant une élection fermée et emportée d’avance. Demandez à Tata Louisa combien de milliards d’argent public a-t-elle engrangé seulement en jouant au lièvre lors des deux dernières élections présidentielles (2004, 2009) Combien ? 10, 20, 40 milliards ? Est-ce le seul motif pour lequel la presse algérienne surnomme la Tata Louisa, de «milliardaire rouge » ou de baronne de l’immobilier, elle la petite employée syndiquée. Elle sera candidate ; 12 milliards de gains escomptés juste pour jouer le gros lièvre de Boutef. Comme quoi, la politique en Algérie c’est une affaire de gros sous et de rien d’autre.
Bouteflika sait-il qu’il est candidat ?
Tout ce joli monde, proxénètes et vivant tous aux crochets de la vieille, l’Etat algérien, peu propre et malsain à tous les égards, s’en va donc dans son ensemble et dans sa totalité quémander un 4ème pour le roi dormant Bouteflika. Mais que vont-ils bien trouver à dire et redire après 52 ans de mensonges et de tromperies renouvelées ? Rien. Leur dernier bilan des quinze dernières années ? Alors parlons-en et vite.
Bouteflika et sa clique ont eu entre les mains plus de 800 Mds de $ pour développer le pays. Qu’en en ont-ils fait ? Rien. Pire, ils ont enfoncé le pays et le peuple dans la misère, la pauvreté, la décadence et le sous-développement. En 2014, des Algériens mangent encore dans des poubelles. Pour rappel, le plan Marshal a mobilisé bien moins de moyens financiers que l’Algérie et a fait de l’Europe, une puissance mondiale. La RFA, avec moins de 30 Mds de $ est devenue la première puissance économique, financière, sociale et culturelle de l’Europe. Avec moins de 20 Mds, la France est redevenue une grande puissance militaire et économique de l’Europe. Le Japon, avec 17 milliards prêtés, le pays du Soleil levant, ravagé et détruit par deux bombes atomiques, économiquement mort, a reconstruit le pays dans la grandeur, la dignité et la modernité pour devenir une puissance mondiale qui compte et décide. La Corée du Sud, pays sous développé et sans ressources, avec zéro Md de dollars et aucun plan Marshall, avec le génie de son peuple et le sérieux de ses généraux Chairmans, honnêtes et compétents surtout, ont fait de ce demi pays, ignoré et méprisé, la septième puissance économique du monde et la deuxième puissance en innovations techniques et technologiques du monde. Passons sur la Chine, l’Inde, le Brésil, le Vietnam, la Malaisie et Singapour, entre autres, qui sont devenues de vraies puissances émergentes sans mannes financières tombées du ciel comme l’Algérie en a eues.
Et vous, M. Sellal, qu’avez-vous fait des 800 Mds de $ tombés dans votre escarcelle en moins de 15 ans? Qu’avez-vous fait de cet argent à part voler, piller, dilapider, gaspiller sans compter?
Je vais vous dire par le détail ce que vous en avez fait de cette manne financière, jamais connue auparavant, je vais vous dire ce que vous avez fait de l’Algérie M. Sellal ; un désastre.
1. Vous avez transformé un peuple jadis travailleur, laborieux, inventif qui a reconstruit la France entière et l’Algérie coloniale par le plan Marshall, en peuple de paresseux, attendant la becquée, la rente, la Chahria, attendant que les Chinois lui construisent ses maisons et cousent les culottes de leurs femmes. Vous avez transformé un peuple digne et fier, jadis poseurs de rails, perceurs de tunnels, ouvreurs et traceurs de routes, d’éleveurs de barrages, de défricheurs de terres, de laboureurs nourrissant l’Europe et l’Afrique, de maraîchers et de vignerons inondant l’Europe entière de ses richesses. Votre politique M. Sellal, a rendu ce peuple jadis matinal, inventif et laborieux en de vulgaires pointeurs de rien, en gardiens de foules, en gardiens de gardiens, en plantons, en flics et douaniers souvent corrompus, en joueurs permanents de dominos, en trabendistes divers, en rentiers éternels, en porteurs de cabas transfrontaliers, en contrebandiers exportateurs tolérés de produits subventionnés que l’Etat importe ( Semoule, sucre, médicaments, carburants, etc.. )
2. M. Sellal, la France devrait vous ériger une stèle à votre seule gloire et à celles de tous vos prédécesseurs pour avoir offert à la France par vos politiques d’exclusions, de dénis de droits, de Hogra organisée, d’humiliations des cadres, de pistons divers dont vous êtes le premier bénéficiaire, votre famille et vos proches compris, par vos despotismes cumulés, vous avez offert à la France, en dix ans de votre pouvoir, plus de deux cents mille cadres supérieurs algériens (Médecins spécialistes et professeurs, pharmaciens, biologistes, informaticiens, artistes et comédiens, écrivains, journalistes, ingénieurs, techniciens supérieurs, physiciens, chimistes, linguistes, sémiologues, enseignants universitaires, économistes, sociologues, magistrats et juristes de haut niveau, pilotes, musiciens, architectes, cinéastes, peintres, designers, mathématiciens, chercheurs émérites, inventeurs et divers et nombreux scientifiques) Normalement M. Sellal, ce seul bilan, votre gracieuse offrande de deux cent mille cadres algériens à la France sans qu’elle n’ait investi un seul centime dans leur formation, alors que l’Algérie a investi des milliards pour les former, devrait vous disqualifier à jamais et faire taire vos fanfaronnades d’émancipateur de l’Algérie et de petit VRP des Bouteflika. Non M. Sellal, vos politiques, la vôtre et celles de vos prédécesseurs n’a pas fait avancer l’Algérie ; elle l’a rétrojeté dans l’arriération et le sous développement en faisant fuir et partir les meilleurs fils et filles de ce pays. Mieux et pire que cela M. Sellal ; vos politiques ont fait fuir et jeter massivement à la mer pas seulement les cadres mais aussi et surtout ces milliers de jeunes par vous désœuvrés : l’âme vive et vraie de ce pays. Ces jeunes, femmes comprises, se jetaient par milliers à la mer plutôt que finir éteints, écrasés, humiliés et pourchassés par votre pouvoir. Ils ont préféré finir dans les ventres des sardines plutôt que dans les rets de votre ennui et de vos répressions. Pendant ce temps M. Sellal, quand cadres et enfants étaient pourchassés et souvent rendus morts par les ressacs la mer, où étaient vos enfants M. Sellal ? Où étaient-ils ? Dites-le aux Algériens M. Sellal, bien qu’ils le sachent déjà. M. Sellal, mon éducation m’astreint ici à l’obligation de ne pas tout dire sur les privilèges et passes-droits faramineux dont jouissent les enfants et affidés du pouvoir ; en Algérie comme à l’étranger. Toute l’Algérie le sait.
3. M. Sellal, avant de vendre une morale Bouteflikienne qui n’existe pas, ne peut pas exister au vu et su de ce que nous savons, on devrait d’abord s’appliquer à soi-même une ligne de conduite pour le moins morale ; l’exemplarité, donner l’exemple. Oublions qu’il fût un piètre chef de Daïra, oublions qu’il fût aussi petit élève de l’ENA algérienne, un obscur BSP, oublions qu’il fût à ses débuts un petit agent du général Tewfik. D’ailleurs rien ne prouve qu’il ne l’est pas encore sauf que le nouveau grand général cylindrique semble exercer sur lui de nouveaux et puissants tropismes au développement desquels $aid n’en serait pas tout à fait étranger. En tant que ministre de l’eau et de l’hydraulique, qu’avez-vous de positif qu’on puisse verser à l’actif de vos références ? Rien à part bricoler des barrages (Taksebt de Tizi Ouzou et Bou-Haroun de Mila) avec le plus gros corrupteur des dirigeants algériens ; Lavalin.
Qu’avez-vous fait des 800 Mds de $ à part confier la gestion de l’eau algérienne à trois multinationales étrangères, trois chippas au lieu d’une seule (Française, espagnole et allemande) pour apprendre aux Algériens à ouvrir et fermer un robinet ou à réparer une fuite d’eau ? N’éprouvez-vous pas un humiliant sentiment de honte à faire venir à coup de milliards des centaines de coopérants étrangers pour apprendre aux Algériens à boire et à se laver ? Avec ces 800 Mds de $ vous avez transformé nos laboureurs en plantons, en coursiers, en flics et gendarmes, en pickpockets, en gardiens de parkings sauvages, en proxénètes, en douaniers en contrebandiers mangeurs de siestes permanentes et joueurs de parties interminables de dominos. Pendant ces temps de paresses nationales financées par le pétrole, les fermiers français et texans produisaient notre pain, notre lait nos viandes et notre couscous. Quand au reste, produire un boulon, des allumettes, manier un tournevis, fabriquer une bicyclette, du tissu, du fil chirurgical, une savonnette, etc.. etc.. c’est trop, trop compliqué pour vos petits esprits. Quand un peuple fait appel aux étrangers pour se donner à boire, à manger, à construire sa maison, ses routes et ses armes de défense, à coudre les culottes de ses femmes c’est que ce peuple a cessé d’exister. Il ne vit ni de son intelligence ni de son talent ni de ses sueurs. Il vit de richesses factices et éphémères qui ne sont pas les siennes. Fermons les robinets du pétrole et du gaz et vivons comme nos voisins tunisiens et marocains, sans pétrole et sans gaz. Que se passerait-il alors le jour d’après ? Vingt millions d’Algériens mourront dans l’année : de famine, d’épidémies, de révoltes, de jacqueries et de banditisme. L’oiseau qui ne sait plus faire son nid est appelé à mourir.
Qu’avez-vous fait M. Sellal avec ces 800 Mds de $ sinon jeter vint mille cancéreux algériens hors de tout suivi médical, sans encadrement, sans médicaments, livrés à eux-mêmes pendant que vous, vos familles, vos amis, vos maîtresses, vos baltaguis pour le moindre bobo, sont envoyés avec prise charge totale à Paris, Dublin, Genève, Londres, Bruxelles, Madrid et j’en passe avec l’argent du contribuable.
Juste une petite comparaison pour illustrer vos bilans M. Sellal. Dans les pays normaux où l’intelligence et les talents sont au pouvoir, le génie humain a transformé les excréments humains, c'est-à-dire la merde en énergie, en électricité, en lumière, en vie et en or. Votre système fait l’exact contraire de ce que l’humain normal sait faire. Votre politique transforme l’or (pétrole et gaz) en merde. N’est-ce pas le pétrole qui finance les céréales, le lait, les viandes, les médicaments, qui finissent tous dans les chiottes, dans les égouts. C’est le seul génie que le monde entier ne vous envie pas : transformer l’or en merde. C’est votre triste et seul bilan.
Pour le reste de vos bilans, je fais ici une sérieuse économie d’encre pour ne pas égrener la longue liste des grands désastres et divers scandales de grandes corruptions que votre régime a générés depuis son avènement. Toute l’Algérie honnête connait les hontes de la grande prédation qui vous collent à la peau. Et avec toutes ces casseroles, ces crasses, toutes ces hontes et ces vilénies qu’aucun régime politique au monde n’a pu commettre en des siècles de guerres et de pillages, vous l’avez réussi en quinze ans, en trois mandatures qui ont mis la riche et valeureuse Algérie à terre et à genoux pour longtemps ; des siècles peut-être.
Et avec tout ça, vous voulez arracher un 4ème mandat en imposant un être semi éteint qui ne peut adresser trois petits mots au peuple pour dire "JE SUIS CANDIDAT" Selon une indiscrétion autorisée, Bouteflika, dans ses cinq minutes de lucidité quotidienne, communique et commande avec ses seules paupières. Le reste du temps, Sellal, le Fakakir, nous fait des films sur la bonne santé du Président. Dans ces conditions d’impossible communication avec le peuple, Sellal faisant bien son boulot d’imposteur, il n’est pas surprenant que le Président ignore lui même qu’il est candidat à sa propre succession. Puisqu’il lui arrive souvent de commander avec ses paupières une frite à la place de sa cravate, dans cet état, il peut tout aussi bien confondre un 4ème mandat avec un 4ème plat de Merdoud. Il faut juste confirmer le désidérata présidentiel chez un expert en langage des paupières. Chakib Khelil et Khalida sont très qualifiés en la matière, se dit-il.
Mais au-delà du 4ème mandat, ce que veulent les mandants et délégataires de Bouteflika c’est surtout ne pas ouvrir les placards de la République au grand air et à la grande lessive. Leurs agitations et leurs affolements excessifs expliquent clairement le forcing qu’ils s’imposent pour maintenir ad vitam aeternam un demi-cadavre dans des fonctions présidentielles virtuelles ; le pouvoir étant exercé ailleurs par la bande des quatre. C’est le seul moyen qu’ils ont trouvé pour garder leurs privilèges, pour échapper à la prison et, peut-être, le peloton d’exécution pour certains. D’autant que concomitamment à ce forcing, le DRS se trouve dessaisi manu militari de tous les dossiers des grosses corruptions touchant le clan présidentiel. La bande des quatre et sa clientèle peut donc dormir tranquille. Pour le moment. La partie n’est pas encore terminée. Elle risque même de réserver de grosses surprises.
A.M.
Commentaires (15) | Réagir ?
Le bilan de bouteflika - 20/20. Parfait, sur mesure. On dit bien qu'il faut un homme a la mesure de son peuple pour avancer un pays. Eh bien, les Algeriens auront enfin trouve' le leur!
Il a revele', certainement sans le vouloir ou savoir, la vraie nature de ce systeme, c. a. d. des mafieux qui le compose et des poules qui le subissent, et dont il fait biensur partie - En fait, une entreprise dans laquelle son titre est bel et bien Co-Fondateur ! Heureusement d'ailleurs, car il aura bien fallut le minus des nains au monde, pour rabaisser les algeriens et les trainer dans la boue.
Il aura fallut tout ca et un demi-siecle, pour que ca commence a monterer espoir d'un resultat, enfin.
Arretez donc de vous prendre a quelqu'un qui n'a pas viole' la moindre, et addressez-vous aux faiseurs de ces lois ! L'avez-vous dans l'APN soulever la main pour dire Adioas les verrous aux mandats successifs? Mais biensur que non, il n'est pas con du tout. Est-il idiot pour ne pas se servir chemins pave's ? Mais pas du tout. Il va de meme pour ceux qui l'auront suivi et aide'. Il ont compris quelque chose, et ils nous l'ont revele' !
Ceux qui me font peur sontles internes de ce systeme, qui vont nous sauver d'eux-meme. Les benflis, saadi, hamrouche, ben bitour, louisa, etc.
Ya si @Guel Dring, si on doit tout attendre de Dieu, rien ne se fera crois moi !
Tu es dans la mentalité arabo-islamique qui attend tout de Dieu alors que Dieu attend tout de nous depuis qu'il nous a créé pour transformer en bien la planète !
Tu es dans la mentalité du Coran rétrograde que je REFUTE TOTALEMENT ! Pour moi, Dieu nous a crée sur terre pour progresser, avancer, inventer, pour faire des actions de justice sociale, pour être tolérance envers celui qui ne nous ressemble pas, pour répandre le bien-être, pour écarter les profiteurs, les voleurs, les tartufes et les faux dévots !
Si je dois attendre que ce soit Dieu qui écarte Boutef ou pour attendre "el youm el kiyama" pour tout régler, vaut mieux que je me suicide de suite !!
A moins que tu arretes de lire le francais de droite a gauche et que tu commence a croire, que dieu est generique et qu'il a 2 jambes deux bras, deux cerveaux, 2 trous, etc.