Statut artistique et postures intellectuelles en Algérie (IV)

La génération Omar Gatlatou est épuisée par les errements du pouvoir
La génération Omar Gatlatou est épuisée par les errements du pouvoir

Depuis le 05 Juillet 1962, ces autochtones ou ex-Citoyens de Beauté (pour faire ici référence à un recueil de Jean Sénac) ont suivi le feuilleton de la fin énigmatique de Boumediène, de la démission forcée de Chadli Bendjedid puis de Liamine Zeroual, de l’assassinat en direct de Mohamed Boudiaf.

Après les quinze années loukoum et clownesques d’Abdelaziz Bouteflika, la génération d’Omar Gatlatou est éreintée, épuisée, a perdu ses utopies modernistes. Celle d’une "vie meilleure, c’est une vie ailleurs", est dans un état de décomposition oscillant entre aphasie et apoplexie. C’est ce qui nous confesse d’ailleurs Samir Toumi avec Alger le cri, volume comparable sur divers aspects à la projection de Marzak Allouache car si son film avait pour panoptique Oued Koriche, l’ex-cité "Climat de France" qui domine le quartier de Bab-el-Oued, les deux œuvres sont construites sur les mêmes angoisses et morcellements, estiment un individu fragilisé auquel elles abandonnent la laborieuse communication du regard furtif, l’irrespect des pulsions et répulsions. Passant de son logement étroit et surpeuplé à son bureau de petit bureaucrate, le désinvolte Omar Gatlato n’expirait que lassitude et indifférence à l’égard des insipides héros ou martyrs de la Guerre de libération.

Ses alter-égos de 2014 exhalant le même dédain, le ministre des Moudjahidine s’est décidé à "(…) relater la vie des symboles de la Révolution algérienne. » en lançant la mode des Biopic, en mettant ainsi «(…) à l’écran la vie d’un très grand et brave combattant, le colonel Lotfi." [1]. Aussi, à la suite de cette biographie, et après celles d’Ahmed Zabana, Mustapha Benboulaid et Krim Belkacem, Mohamed Cherif Abbas annonçait la diffusion ultérieure de versions "(…) historiques sur des personnalités révolutionnaires, telles que Larbi Ben M’hidi, le colonel Amirouche, le colonel Si El Haouas et bien d’autres encore"[2]. Avec ces nouvelles fresques épiques, il s’agit moins de désidéologiser l’histoire officielle à partir des figures de proue ou des mémoires subjectives que de contrôler quelques congruences et pseudo-véracités hagiographiques. C’est justement parce qu’il refuse que sa discipline s’enferme sur elle-même et ignore les logiques propres à la sociologie, à l’anthropologie et à la psychologie, que Benjamin Stora choisira de façonner un dictionnaire bibliographique afin de "(…) rompre avec cette conception anonyme de l’histoire" et aux lourdes apologies, il privilégiera celle "(…) à hauteur d’hommes (…) perçue comme un genre mineur" alors que ce sont d’abord "(…) des femmes et des hommes qui l’ont fabriquée."[3].

Concepteur de quatre thèses, Benjamin Stora ne s’est jamais érigé comme le grand manitou de son domaine de prédilection, à contrario donc de Monsieur Mansour Abrous (MMA) qui à l’İnstitut français d’Alger insistait sur la portée pédagogique d’un dictionnaire biographique garantissant (…) à tout lecteur d’avoir une vision globale (…) depuis 1896.»[4]. Sa perspective pantagruélique ayant pour facteur de sortir de la pénombre des plasticiens qui "(…) pratiquent leur art dans l’anonymat", de les mener sous les feux de la rampe, il posera avec acuité "La problématique de la rupture des recherches universitaires sur les arts visuels en Algérie.»[5] et implorera en cette circonstance "(…) de se faire confiance entre Algériens», de manière à insuffler une véritable synergie, à «(…) écrire notre propre histoire artistique, avec notre vision et non pas celle d’un regard occidental."

Sous les élans du "Nous" fanonien et sénaquien, on retrouve là encore les réflexes maternelles et la vision étriquée d’un commis de l’État français cherchant à convaincre un auditoire de sa croisade réparatrice menée contre des inquisiteurs étrangers censés usurper à toute une population les révélateurs de son identité artistique et aperception culturelle. Hors tout cela reste du vent et de l’esbroufe tant en vérité Monsieur Mansour Abrous (MMA) roule pour sa bosse et a pour habitude de tirer la couverture vers le bivouac retranché de ses lubies. Nous lui avons récemment proposé de créer un premier groupe interventionniste (composé entre autres du vidéaste Mustapha Sedjal et de l’architecte d’intérieur ou designer Cherif Medjber) en mesure de se déplacer en Algérie (au maximum trois fois par an) au sein d’une école d’art afin de dispenser (pendant une semaine) un programme spécial, c’est-à-dire complémentaire à celui en cours. L’ex-enseignant algérois a repoussé à deux reprises la sollicitation. Mettre les mains dans le cambouis n’étant visiblement pas son genre, plutôt que d’aller sur le terrain, comme le feraient un sociologue et un anthropologue, notre Seigneurie se gargarise d’ardeurs emphatiques ou élogieuses et argue à ses apôtres qu’ils sont la "(…) profondeur stratégique de l'Algérie » et qu’il leur appartient de se dégourdir de manière à "(…) dépasser la logique d'assistanat par l'état (…) à ne compter que sur (eux)-mêmes."[6].

L’ "assureur en produits dérivés MMA" reprenait en fait un plaidoyer soumis dès octobre 2013 en réponse à la pétition Les abattoirs d’Alger, une aubaine pour l’art. Nous invitions alors rédacteurs et prétendants à tourner le dos à un improbable espoir et à "zyeuter" plutôt vers le projet "Alger vit la nuit"[7], ne serait-ce que pour examiner l’ultimatum déclenché en parallèle avec le cahier des charges prescrit par l’Assemblé populaire communale (APC) et recommandant la réfection des 450 magasins du centre ville fermés, ordonnance susceptible d’entraîner des disponibilités locatives. À notre humble avis, les passionnés d’art ou de littérature avaient là à saisir d’éventuelles vacances pour occuper plusieurs surfaces, cela d’autant mieux et plus que certaines appartiennent toujours à l’Office de promotion des gestions immobilières (OPGİ), donc à l’État ou encore au wali d’Alger[8] qui certifiait en octobre 2012 qu’à "(…) présent nous sommes aptes à recevoir des artistes de renommée mondiale." [9], à donc satisfaire des prestations de qualités, notamment depuis le renouvellement des infrastructures de la capitale[10] et la réouverture des salles İbn Khaldoun[11], l'Afrique et Echabab (ex-Casino). Rafraîchir moins les façades des boutiques ou commerces que le paysage culturel est l'objectif qu’ont à s’imposer les animateurs, peintres ou plasticiens pour, en allant frapper à la porte du cabinet de Mohamed Kebir Addou (le wali d’Alger), non pas le "prier de", mais bien exiger des lieux en cessation d’activité[12] pour y aménager des ateliers, librairies, voire des librairies-galeries, devenir de la sorte moins tributaires de l’ "État-Armée providence" et échapper à la régulation restrictive des circuits promotionnels, se dépêtrer pleinement des asservissements et diligences subis par les habituels encartés, ceux à qui le journaliste Jacques de Barrin s’adressait en novembre 1993 en spécifiant que "(…) les intellectuels algériens qui appellent à une solidarité agissante ne se sont guère manifestés au temps des années de plomb lorsque leur pays vivait sous la férule du FLN, le parti unique. Par leur apathie, ils se sont alors rendus complices d'un Régime totalitaire presque aussi odieux que celui auquel rêvent les fous de Dieu."[13].

L’usurpateur-fanfaron MMA (Monsieur Mansour Abrous) fait manifestement partie intégrante de ces "facos"[14] joueurs de fifre reprenant à leur compte des persuasions ou volitions sans même citer l’initiateur, une attitude à mille lieues de la déontologie d’un chercheur qui, par courtoisie ou honnêteté intellectuelles, renvoie toujours le lecteur aux intervenants dont il soutire les références, cela de manière à le diriger vers d’autres ouvrages et lui élargir l’horizon. En soutenant vouloir, via un mémorandum détaillé par ordre alphabétique, "(…) donner une part de visibilité aux artistes algériens" et en arguant que "C'est par les initiatives individuelles qu'un suivi collectif peut être possible »[15], Monsieur Mansour Abrous (MMA) reprenait également à son actif le rouage interactionniste d’une sociologie de la médiation naviguant en permanence entre le spécifique et la globalité afin de ne pas céder à une lecture interne ou externe des œuvres, lesquelles appartiennent autant à son fondateur qu’aux divers groupes sociaux ou publics qui les regardent, relèvent par conséquent des manifestations inédites de l’agir solitaire et du partage d’expressions en prise directe avec les entreprises simplificatrices de pseudo universitaires dont les raccourcis ou maïeutique font préjudice à la montée en singularité(s) des artistes-créateurs et auteurs de génie. Considérant que c’est exactement à quoi conduit les annales d’un tartuffe enclin à dénoncer «(…) l'effet du copinage et le traitement inégalitaire», à se féliciter de la création du Fonds des Arts et des Lettres puis d’un panel de «10 écoles d'art (…) dû à la volonté des artistes.» uniquement pour approvisionner ses appétits égotistes, nous ne prêterons pas davantage d’intérêt à son message conciliateur indiquant que «(…) l’heure est au classement (…), pas à la division des énergies positives" [16]. Les acteurs de tel ou tel champ partagent en principe les mêmes valeurs, les négocient afin de tisser le maillage d’un réseau intellectif capable de maintenir une adhésion aux conventions partagées, processus d'agréments tacites, d'arrangements entre des personnes qui s'entendent assidûment. Hors, nous ne ressentons au final aucune complicité avec le registre d’un "assureur MMA" estimant que "(…) l’art et la culture sont la profondeur stratégique d’une nation, en termes d’éthique, de comportement et de droitur" [17], alors qu’il n’intériorise et n’extériorise aucune de ces trois dernières qualités.

Il y a d’abord prépondérance à s’extraire des imbroglios colportés et dispersés par des usages autoréflexifs tendant à comparer les œuvres mineures aux majeures, à corroborer une hypothétique «(…) domination des plasticiens algériens sur les praticiens d'art musulmans (…), une injustice entre les professionnels et les autodidactes, (une) discrimination géographique entre ceux qui habitent les grandes villes et ceux qui sont dans le reste de l'Algérie.»[18]. Monsieur Mansour Abrous (MMA) régule des bipolarisations en dehors des introspections sociologiques, anthropologiques, philosophiques, historiques ou théologiques, donc d’une incursion au sein d’une interdisciplinarité commode pour dessiner les enjeux artistiques et conceptuels souvent détournés par des aspirants spécialistes. Plutôt que de claironner à tue-tête que l’art et la culture "(…) sont les meilleurs remparts pour assurer la sécurité d’un pays et la cohésion nationale"[19], le nonce MMA ferait mieux de se retrancher au sein de la Cour des comptes pour faire les bilans chiffrés et logistiques des copieuses manifestations lancées en grandes pompes depuis dix ans par l’ "État-Armée providence" dans un pays où Zéhira Yahi, la Chef de cabinet de Khalida Toumi, se nomme commissaire du Festival du film engagé, avec à la clef un nutritif complément de salaire, où le prochain Festival national de la photographie d'art (qui aura pour thème l'enfance) organisé par le Musée public d’art moderne et contemporain d’Alger (MAMA) ne se tiendra pas au sein de cette dernière institution mais à la galerie "İsma", où ce transfert litigieux dénote une collusion d'intérêts par principe inconcevable puisque Mustapha Orif est à la fois le directeur de cet espace (actuellement gérée par son épouse) et le responsable de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC)[20], où occupé autrefois par les Galeries algériennes, le MAMA a repris sa destination de souk, mais cette fois au profit de la consommation indigente de l’esthétique, où son régisseur ne répond jamais aux propositions d’expositions et de débats, continue à faire le sourd alors que nous ne cessons de l’interpeller sur la cohérence discursive et iconographique à même d’esquisser l’axe médian d’un "Champ du Signe" (et à travers lui des sillons annexes), où des maisons d’éditions poussent comme des champignons sans que leurs dirigeants n’aient l’environnement et le personnel adéquats (bureau et correcteurs) mais bénéficient par contre parfois d’une ligne directe avec le ministère de la Culture qui leur accorde quelques enveloppes et conventions alors que les tapuscrits ne sont même pas commencés.

Ainsi, le dernier rapport de la Cour des comptes notifie que "Des livres ont été édités et financés en 2009 et 20010 par le Fonds d’aide à la création avant de faire l'objet d'accord de la commission de lecture", que des opérations de moyennes et grandes envergues sont inscrites, "(…) alors que celles déjà individualisées connaissent un faible taux d'avancement ou n'ont pas été lancées», que les budgets alloués en faveur de tel ou tel projet sont détournés ou réorientés en direction d’autres, cela sans études préalables ou prévisionnels, que les départements du Palais Moufdi Zakaria sont dépourvus de pièces justifiant les dépenses, que la gestion beylicale et frénétique semble bien prouver que l’ "État-Armée surveillance" ne s’inquiète que de la paix sociale qu’il capitalise à coup de milliards dilapidés lors d’Alger capitale de la culture, 2007 ou de Tlemcen, capitale 2011 de la culture islamique, deux fastueux événements aux bilans financiers tout aussi opaques. La balance des paiements et des avoirs ("pour ma pomme") tangue tout aussi dangereusement vers les tractations occultes quand des parachutés au sein du champ culturel implantent sous couvert d’associations (à but lucratifs) des Biennales et autres Festivals d’art contemporain sans jamais s’expliquer sur la provenance et la transparence des fonds ou encore sur le manque affligeant des actes à normalement publier après chaque séminaire. La tâche des divers commissaires nommés paraît pareillement être prise à la légère. Elle requiert pourtant une bonne expérience lorsqu’on à la lourde charge de sélectionner des artistes. Abdelkader Damani, que nous avons rencontré le 13 décembre 2012 à l’occasion du colloque Art et engagement politique[21], semble sur ce point assez sérieux car l’un des rares à élargir l’éventail de sa pratique curatoriale en la ventilant autour de la quadrature espace-regardeur-œuvre-discours. Même si ces antiennes accréditent depuis plusieurs années les perspectives sociologiques, ou ce que l’on nomme "effet d'hystérésis"[22], il ne sait pas improviser concepteur indépendant du jour au lendemain. Damani a appris ses gammes en dirigeant la plateforme VEDUTA à la Biennale d’art contemporain de Lyon et sera le commissaire de la prochaine Biennale de Dakar, ville avec laquelle Alger tente de rivaliser mais pour l’instant en vain, cela tant que "La médiation des savoirs académiques (qui) est l’un des chemins de l’apaisement de la mémoire collective algérienne" [23], ne permettra pas de déstocker les symptômes des maltraitances et syndromes de l’inconsistance.

Chassé en 1985 par Cheikh El Ghazali du symposium de Bejaïa, Mohamed Arkoun aurait certainement apprécié voir la sphère arabe accéder à une véritable sécularisation politico-culturelle. Aussi, insistait-il de son vivant sur l’incontournable perturbation «(…) des systèmes de pensée religieuse anciens et des idéologies de combat qui les confortent, les réactivent et les relaient.»[24]. En concordance avec ses thèses, nous estimons que les plasticiens algériens se débarrasseront assurément de leurs "flingueurs", s’extirperont du champ des clôtures doctrinales solidifiées lorsque "(…) toute intervention subversive est doublement censurée: censure officielle (…) et censure des mouvements islamistes.». Dans l’un et l’autre cas, la modernité esthétique, acquise par involution pendant la période coloniale puis lors de la postindépendance via les paradigmes de re-singularisation et (déjà) de "renouveau dans l’authenticité" ("tajaddud wal açala"), demeure encore sous l’épée de Damoclès des philistins de la "Famille révolutionnaire" et "(…) sous la dépendance de l'orthodoxie fondamentaliste." [25]. İl ne suffit pas en art de s’arrêter à la forme, de la malaxer en contorsionnant des matériaux dispatchés ensuite dans l’espace ou mis en scène. Aborder cette immensité, cet océan devenu sans rivages qu’est la création, c’est aussi prendre à bras le corps la question du fond. Si quelques pro ou post-fanoniens l’assumeront en menant une virée underground du côté du pré-monde et en y puisant le substrat salutaire, pour, dira à la suite Kateb Yacine, choisir "entre les bonnes et les mauvaise savates", rien ne paraît avoir été délié de ce côté-là, tant les nœuds gordiens de la sanction "légiti-matrice" jugulent la moindre trouvaille repêchée ou confectionnée et retardent la marche vers la voûte des intelligibilités. Notre démarche conceptuelle a consisté à sillonner l’itinéraire de la "plongée fanonienne" puis à orchestrer les pas et transcendances du "Champ du Signe" de manière à ce que quelque chose meurt et qu’autre chose d’autre naisse. Agir de la sorte, c’est fermenter de l’autonomie vis-à-vis des tabous endogènes et de linéarité occidentale, c’est mettre au pilori les sentences maintenant que "(...), franchement nous n’avons pas de grands artistes d’art contemporain en Algérie" [26], c’est ébranler le principe du Tiers-exclu pour faire sortir le Tiers-inclus de ses torpeurs, apories et marginalisations, c’est tronçonner l’arbre MMA (Monsieur Mansour Abrous) qui ne sert qu’à cacher la forêt, c’est-à-dire la pleine et entière arborescence du statut de l’artiste. İl convient désormais de le déployer pour que les avant-corps algériens hument et respirent une aurore méridionale et, par causalité, prospèrent en visibilités en inscrivant leurs cachets singuliers sur l’atlas de la contemporanéité. (Fin)

Saadi-Leray, sociologue de l'art

Lire 3e partie : Statut artistique et postures intellectuelles en Algérie (III)

Lire 2e partie : Statut artistique et postures intellectuelles en Algérie (II)

Lire 1re partie : Statut artistique et postures intellectuelles en Algérie (I)

Renvois

[1] Mohamed Cherif Abbas, in El Moudjahid, 23 janv. 2014

[2] İbid.

[3] Benjamin Stora, in Liberté, 22 janv. 2014.

[4] Date correspondant a la première exposition de Mme Benyoucef à Londres.

[5] Mansour Abrous, in La tribune, op. cit.

[6] Mansour Abrous, in L’Expression, 20 janv. 2014.

[7] Son principe est de redynamiser la capitale, de la rendre semblable à celle des métropoles étrangères.

[8] Depuis que celui-ci à récupérer des salles, échoppes ou dépôts grâce à son programme "Jeunesse 2000".

[9] Mohamed Kebir Addou, in L’Expression, 20 oct. 2012.

[10] Les autorités locales venaient tout juste de baptiser "Historial" un nouveau centre consacré à l'histoire contemporaine du pays.

[11] Après sept années de travaux, elle est dorénavant en mesure de recevoir plus de 800 spectateurs.

[12] Tombé en ruines, l’hôtel des "Négociants" est un édifice actuellement disponible.

[13] Jacques de Barrin, in Le Monde, "Les intellectuels et les autres", 05 nov. 1993.

[14] Laudateurs qui blablatent ou déballent constamment les mêmes choses.

[15] Mansour Abrous, in L’Expression, op. cit.

[16] İbid.

[17] Mansour Abrous, in La Tribune, op. cit.

[18] İbid.

[19] Ibid.

[20] Une structure passée sous le statut d'entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC) pour drainer des bénéfices financiers et avoir la main mise, ou droit de regard, sur tout ce qui concerne et touche la création artistique en Algérie.

[21] Organisé au MAMA dans le cadre du quatrième Festival international d’art contemporain (FİAC).

[22] İl s’agit là du décalage temporel dans l'appréciation d'une même œuvre, laquelle évolue dans la durée sans que les acteurs-regardeurs perçoivent la modification ou changent leurs dévotions.

[23] Abdelmadjid Merdaci, in El Watan, op. cit.

[24] Mohamed Arkoun, in L’Express, "İl est vital que l’İslam accède à la modernité", entretien, 27 mars. 2003.

[25] İbid.

[26] Mohammed Djehiche, in El Moudjahid, op. cit.

Plus d'articles de : Débats

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
khelaf hellal

Omar Guetlato, le décolonisé, croyait en avoir fini avec le colon de jadis qui le matait à coup de crosse et le réduisait à la condition d'esclave et de khemasse. Il croyait en avoir fini avec la violence du colon de jadis et son " langage zoologique" comme l'exprimait Frantz fanon. Il réalise finalement que son rêve d'indépendance, son utopie de décolonisation ne font que se dissiper peu à peu au fil des jours comme une peau de chagrin., Il a compris aussi, mieux que quiconque, qu'à l'aliénation mentale et à la stigmatisation du colonisé répandues par le colonisateur (qu'il avait combattu) allait se substituer une autre forme de colonistion plus insidieuse et non moins dégradante que la première. "Les derniers sont les premiers" écrivait Frantz fanon pour illustrer cette continuité dans la regénération des méthodes du système colonial. Il a compris que le rêve d'indépendance est au bout de cette grande bataille de décolonisation et de désaliénation des mentalités que le système du parti unique post-indépendance refuse d'engager pour ne pas perdre le pouvoir.

avatar
Bachir ARIOUAT

Nous sommes sur la même ligne politique et de penser, ce que vous dites, est valable pour l'ensemble du continent Africain, alors que paraît-il, l'Afrique est la mère génératrice de l'humanité, selon les scientifiques.