Il semblerait que les responsables du ministère de l’enseignement supérieur ont enfin pris conscience de la gravité des irrégularités qui ont marqué le concours d’accès au doctorat de français : ils ont diligenté le mercredi 28 janvier 2014 une commission d’enquête (juste avant ou juste après la publication le même jour du communiqué de l’association et de la déclaration des étudiants donneurs d’alerte). L’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) prend acte de cette décision, mais elle aurait souhaité qu’elle soit rendue publique.

Communiquez Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur, rendez publiques vos décisions ! Assumez vos actes !

Dans pareilles circonstances – la gravité des faits éclabousse toute l’institution universitaire -, et agir en cachette, sans rien annoncer, favorise les pratiques opaques et toutes sortes d’irrégularités.

Monsieur le ministre, il faut que vous preniez conscience qu’une dynamique d’alerte contre ces fraudes et ce népotisme est enclenchée : c’est tout à l’honneur de ceux qui l’ont initiée.

Cette dynamique pérenne et sentinelle est soutenue et accompagnée par l’Association algérienne de lutte contre la corruption et toutes les bonnes volontés citoyennes qui ont fait part de leur colère et de leur indignation, et qui ont manifesté leur solidarité.

Nous rendons publique ci-dessous la nouvelle déclaration des étudiants donneurs d’alerte, suite à la décision du ministère de mettre en place une commission d’enquête, déclaration qui a aussi pour objectif d’informer l’opinion publique de l’évolution de cette affaire, en toute transparence. (Voir par ailleurs)

Djilali Hadjadj, porte parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC)