Les Mozabites appellent au boycott de la présidentielle
Lundi 27 janvier 2014, après plus de trois mois sur le début de la tragédie humaine des Mozabites caractérisée par des agressions racistes contre la communauté mozabite et ses biens dans les villes de Ghardaïa, Melika, Bounoura, Beni Izguen, Berriane et Guerrara et en l’absence d’une prise en charge sérieuse de ces évènements dangereux, ou au moins par la présentation d’excuses de la part du pouvoir algérien surtout après le décès de la troisième victime mozabite Hadj Saïd Khaled tué par la police qui l’avait achevé alors qu’il était évanoui gisant dans son sang.
Devant les évènements douloureux de Ghardaïa et grâce au développement des moyens de l’audiovisuel, les Mozabites avec les Algériens et le monde entier ont découvert avec stupéfaction la face réelle d’un pouvoi, je-m’en-foutiste dictateur, oppresseur et machiavélique :
A) Le je-m’en-foutisme et du gouvernement face à ces évènements, sa démission devant son rôle primordial qui est le sauvegarde des citoyens et de leurs biens.
B) La violation par l’Etat algérien de toutes les lois nationales et internationales et cela par l’implication du corps de la police avec des preuves irréfutables en flagrant délit. Des dizaines de vidéo montrent les agissements racistes de la police et son parti pris avec une partie des citoyens contre les Mozabites, ce qui a engendré plus de haine. Cet abus de pouvoir est dangereux mais le plus dangereux reste dans le fait d’user de ce pouvoir pour pratiquer le racisme qui est un crime contre l’humanité qui se résume dans :
1- L’aide et couverture du corps de la police aux milices criminelles armées d’armes blanches pour mener des agressions racistes contre des Mozabites, par l’atteinte à leur intégrité physique, par les pillages, les saccages et incendie de biens.
2- La police a commis de graves atteintes aux droits de l’homme en pratiquant des crimes racistes contre les Mozabites par des arrestations racistes basées sur l’appartenance ethnique, opérées dans des hôpitaux, sur la voie publique et même dans les quartiers résidentiels, puis en pratiquant la torture pour leur coller des accusations graves et en les obligeant à accuser les activistes humanitaires comme instigateurs de ces évènements. L’appareil judicaire s’occupe de confirmer ces accusations et les met en prison sur la base des procès-verbaux de la police raciste. Tout le monde a vu la même police, à sa tête le chef de la police judicaire Hami Rachid, dans des vidéos, entouré par des dizaines des membres de bandes criminelles qui lançaient des pierres et des cocktails Molotov contre les Mozabites !! Comment peut-on être à la fois juge et partie ?
3– L’aide et la couverture du corps de la police à des bandes criminelles pour la destruction de lieux sacrés pour les mozabites, par la profanation des tombes, mausolées et sites historiques classés par l’UNESCO, patrimoine mondial depuis 1982.
4- Harcèlements sexuels et viols pratiqués par des policiers sur des détenus mozabites dans les commissariats lors des évènements de Guerrara.
5- Le crime crapuleux qui a soulevé la ville Ghardaïa est l’assassinat par la police du jeune Hadj Saïd Khaled au quartier Baba-Saad, cette police qui s’est comportée avec cruauté, haine et sauvagerie avec Khaled en l’achevant au lieu de l’évacuer en urgence à l’hôpital après que des bandes sauvages l’eurent agressé et l’ont laissé évanoui, gisant dans une mare de sang près de son domicile familial.
Pour toutes ces raisons les jeunes Mozabites ont perdu tout espoir et ne font plus confiance au pouvoir algérien et ont décidé de lancer un appel à tous les Algériens épris d’honneur pour demander la démission du gouvernement de Sellal pour son manque de respect pour la vie des citoyens et de leur avenir en semant la haine entre Algériens pour des générations, même pour son implication directe dans ces évènements et au moins pour son fiasco dans la gestion de ces évènements.
Les jeunes mozabites lancent un appel au boycott des élections présidentielles qui sont tranché d’avance à l’un des serviteurs du pouvoir qui a ruiné le pays, appauvri les Algériens et a pratiqué la politique de la terre brûlée depuis plus de 50 ans.
Kamel Eddine Fekhar
Commentaires (8) | Réagir ?
Ce que vous appelez chiffon, Monsieur mosbah, est le symbole des AMAZIGHES de siwa aux iles Canaries, alors au moins un peut de respect aux peuples Amazighes non Algeriens. Dans tout les cas ce genre de discours il y' a bien longtemps qu'il est périmé et il y'a bien longtemps que la caravane est passée malgré l'aboiement du quelques chiens enragés qui jusqu'à maintenant n'ont pas cessé d' aboyer.
Meme si l'election de Benflis est pour le moment la seule chance d'esperer une remise en cause du pouvoir maffieux, le prochain vaudeville électoral est une occasion de montrer le vrai visage de l'Algérie. La première cétait au 1er tour des élections où le Fis l'a emporté haut la main partout, suivi du FLN. OUI partout et démocratiquement sauf en Kabylie. En Kabylie le FFS l'a remporté aussi haut la main et démocratiquement mais pas partout. A l'echelle de l'Algérie, le système maffieux qui date d'avant l'indépendance a aveuglé les masses avec l'arabisation en instrumentalisant immoralement l'Islam comme si l'Islam est venu pour arabiser. A l'echelle de la Kabylie, c'est le maraboutisme qui est le facteur déterminant mais il y a certainement d'autres facteurs. Quant aux autres Imazighen, la proximité avec les arabophones combinée avec l'oeuvre crimelle de la maffia au pouvoir peut peut etre expliquer l'acte de vote. Voilà à notre avis la vraie carte d'identité de l'Algérie. Espérons que le prochain carnaval électoral va reconfigurer cette carte.