Affaire de l’université d’Alger 2 : droit de réponse de deux étudiantes
Nous entendons exercer notre droit de réponse suite aux informations fallacieuses et malveillantes parues dans votre journal le 10 janvier 2014 et le 18 janvier 2014, dans deux articles s'intitulant "Vent de discorde et jeux d'influence à l'université d'Alger 2" écrit par Samir Lekhal,et "Les étudiants dénoncent la magouille au concours de doctorat" faisant allusion à une soit disant tricherie et favoritisme au concours de doctorat sociodidactique de l’université d’Alger 2.
Loin des règles de l’éthique et de la déontologie du monde de la presse, nos noms de famille ont été livrés à la vindicte de vos lecteurs jugés et accusés par vos seuls soins. Nos parents que vous traitez de tous les noms sont des universitaires avant d’être des responsables, et à ce titre ils nous ont appris le sens de la justice de l’équité et de la valeur du mérite.
Selon votre analyse les enfants de responsables doivent être exclusivement des abrutis, l’intelligence doit leur être déniée.
On nous accuse de ne pas avoir le droit de passer le concours car ayant suivi un cursus sciences du langage. Or Monsieur, nous avons suivi un Master intitulé sciences du langage et didactique du français langue étrangère.
Nous vous informons monsieur que le doctorat sociodidactique se situe au croisement de la didactique et de la sociolinguistique deux spécialités que nous avons étudié pendant trois ans. Enfin nous vous informons que Melle Lemnouar était major de sa promotion en 2011 (licence), classée première dans l’étude des dossiers d’accès en Master et parmi les premiers en Master 1 et en Master 2.
Quant à Melle Dahoum était deuxième de sa promotion en 2011 (Licence), classée deuxième dans l’étude des dossiers d’accès en Master et parmi les premiers en Master 1 et 2. Les attaques personnelles doivent être vérifiées avant d’être publiées.
Melle Lemnouar et Melle Dahoum
Commentaires (7) | Réagir ?
C'est toutes les universités algériennes qui sont perverties depuis des décennies!! Cette course effrenée vers l'acquisition de diplomes en post-graduation, de préférence une these d'état, ne se justifie que par la recherche d'avantages sociaux et de prérogatives administratives pour bénéficier de missions à l'etranger sans avoir à rendre des comptes.
Quand on voit le classement mondial des universités algériennes, en terme de publications reconnues et innovantes, je me demande si on peut encore parler d'"université algérienne" au sens académique, je dirais que c'est plutot des grands 'colleges' pour ados attardés.
Bill Gates et Steve Jobs n'avaient pas terminé leur cursus universitaire et pourtant se sont de grands innovateurs, tout simplement parcequ'ils avaient acquis l'essentiel de ce qu'ils pouvaient attendre d'une formation universitaire sans aller jusqu'à l'obtention d'un diplome!
Au lieu de monter les marches, j'ai pris l'ascenseur. " Il ne dépend que de Papa de tenter de me faire Grimper un étage de plus ».
J'ai honte pour vous ! quelle Hchouma !