Notre correspondant agressé chez lui et une plainte ouverte a été déposée
Les journalistes et militants des mouvements associatifs vivent dans des conditions d’insécurités. Ils font face à une kyrielle de problèmes voire d’agressions sans précédents.
Mohammed Amrous, correspondant de presse pour lematindz.net, pour la région de la Kabylie maritime, a été sauvagement agressé, dans la nuit de dimanche, aux environs de 21 h prés de son domicile familial. "Après avoir pris mon diner, je suis sorti comme d’habitude pour prendre de l’air. Tout d’un coup, j’ai été surpris par des jets de pierres lancés par des inconnus dans le noir. On m’a même humilié en atteignant à mon amour propre. On me traita de traitre et tous mots incurieux. Heureusement, il y a un recoin où je me suis allongé à plat ventre. Sitôt, les auteurs ont pris la fuite et se sont dispersés dans le noir de crainte qu’ils soient repérés de villageois. Quelques minutes plus tard, je me suis levé en criant et les ai pistés, mais en vain. Les agresseurs ont réussi de s’enfuir. Je ne vois pas pour le moment qui aurait pu faire un tel ignoble acte", nous a déclaré d’emblée M. Amrous d’un air navré.
Ce jeune militant et journaliste du web affirme que cette agression a une source politique, "car j’ai été maintes fois été interpelé par ces certains opportunistes que j’ai dénoncés". Mohammed Amrous promet de révéler les raisons qui motivent ceux qui veulent l’empêcher d’écrire sur sa région : la Kabylie maritime. "Je suis issu dans une famille pauvre et un militant aguerri, c’est pour cela qu’on m’intimide sans vergogne ni âme", souligne-t-il. Une plainte ouverte a été déposée, dans la matinée de lundi auprès de la gendarmerie de Tigzirt-sur-mer. Une enquête est ouverte pour identifier les auteurs de l’agression et élucider les circonstances exactes de cet ignoble attaque.
R. N.
Commentaires (0) | Réagir ?