Le communiqué repris par l'APS annonce que cette réhospitalisation a pour objetif le parachèvement de "son bilan de santé, initié à Alger". Dans une énième volonté de rassurer les Algériens, le communiqué de la présidence précise que ce séjour entre "dans le cadre d’une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l’hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu’au vendredi 17 janvier 2014". Mais il faut rappeler que déjà lors de son transfert en avril dernier en France, les différents représentants de l'Etat avançaient tous à l'unisson qu'il n'allait pas y rester longtemps. 

Par ailleurs ajoute la même source présidentielle : "Aucune procédure d’urgence n’a dicté ce déplacement prévu et arrêté depuis son séjour à l’institution nationale (française) des Invalides à Paris". Précisant aussi que l’état général du président de la République s’améliore "sûrement" et de "façon progressive". 

Agé de 76 ans, Abdelaziz Bouteflika a été évacué le 27 avril 2013 au même hôpital militaire après avoir été admis d’urgence dans un premier temps à l’hôpital militaire de Aïn Naadja d’Alger. Selon les sources officielles, il a été atteint d’un AVC. Il a fallut attendre le 16 juillet pour qu’il regagne le pays sur un fauteuil.

Elu à la tête de l'Etat en 1999, réélu en avril 2004 puis en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika a été par ailleurs hospitalisé une première fois en 2005 suite à "un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon les autorités. Un an plus tard, c’est Abdelaziz Bouteflika en personne qui reconnaît dans une déclaration "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en était "sorti de manière absolument fabuleuse". 

A la veille de la convocation du corps électoral, cette énième hospitalisation interroge beaucoup.

Yacine K.

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