Syrie: les rebelles prennent le contrôle du QG des djihadistes à Alep
Les rebelles syriens ont pris sous leur contrôle le quartier général des combattants du groupe islamiste Etat islamique en Irak et au Levant, affilié à Al-Qaïda, dans la ville d'Alep (nord de la Syrie), rapporte la presse occidentale se référant à l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH).
"Les combattants de l'opposition ont pris le contrôle de l'ancien hôpital pédiatrique situé dans le quartier de Qadi Askar et devenu le quartier général de l'Etat islamique en Irak et au Levant à Alep", rapporte la source.
La confrontation entre l'opposition anti-Assad et des islamistes sévissant sur le sol syrien s'est accentuée au cours de ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays. Selon les défenseurs des droits de l'homme, la confrontation au sein de la rébellion a fait plus de 270 morts depuis le 3 janvier.
Dans le contexte, il ne reste quasiment plus de combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans Alep, après le retrait des derniers hommes de ce groupe jihadiste de leur dernier QG dans la ville, a indiqué mercredi une ONG. L'EIIL s'est retiré du quartier de Inzarate à la suite de combats avec des membres de brigades (...) rebelles, et le bâtiment de la Poste a été remis aux combattants rebelles islamistes en conflit avec l'EIIL, affirme l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ainsi, il ne reste quasiment plus de membres de l'EIIL dans la ville d'Alep.
Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a affirmé à l'AFP qu'il était possible que des membres de l'EIIL se trouvent toujours à titre individuel dans la ville, mais il n'y a plus de siège de l'EIIL. de ces combats, les chefs extrémistes ont exhorté mardi leurs combattants à "anéantir" les rebelles syriens. "Nous considérons que la Collation [de l'opposition syrienne] et le Conseil national (groupe le plus important de l'opposition syrienne, ndlr) nous ont déclaré la guerre. Chaque membre de ces organisations est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de combattre les moujahidine", a déclaré cheikh Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'Etat islamique en Irak et au Levant.
L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne anti-Assad, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.
Avec AFP/Ria Novosti
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