Réserves de changes algériennes : près de 192 milliards de dollars
Les réserves de changes de l’Algérie ont progressé pour atteindre 191,866 milliards de dollars à fin septembre dernier, a annoncé dimanche le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci.
"Les réserves de changes ont ainsi repris leur évolution positive après le solde négatif enregistré en juin 2013 à 189,768 milliards de dollars contre 190,66 milliards en décembre 2012", a indiqué M. Laksaci lors de la présentation des tendances monétaires et financières des neuf premiers mois de 2013.
En parallèle, le niveau de la dette extérieure a régressé à 3,47 milliards de dollars sur la période allant de janvier à septembre 2013 contre 3,67 milliards lors de la même période de l’année précédente.
En outre, l’inflation s’est stabilisée autour de 5,32% en septembre dernier contre 6,59% en juin de la même année. Par ailleurs, les recettes d’exportation des hydrocarbures ont connu une contraction de 12,25% au cours des neuf premiers mois de 2013 contre une hausse de la facture des importations de l’ordre de 10,24%, selon les chiffres présentés par le gouverneur de la Banque d’Algérie.
APS
Commentaires (4) | Réagir ?
Azul fellawen,
Continuons à regarder ses montants.
On en reparlera en 2035 lorsque cette rente de malheur se sera tari.
Commençons dès maintenant à chercher les justificatifs à donner à nos enfants et à nos petits enfants.
Ils vont nous mépriser.
Leurs arrières grands parents seront leurs héros pour leur avoir obtenu un pays, leurs grands parents et parents leurs auront légué une coquille vide.
L'Algerie n'existera pas en 2035. Ce machin n'est qu'un bricollage tenu ensemble par la rente, qui finance les armes et les milices, de ce machin dit etat, c. a. d. une compagnie de securite' de ressources naturelles.
Dans tous ces rapports, je remarque qu'il n'est estime' la duree de temps que cet assemblage artificiel durera. Je ne suis pas un economiste du tout, mais faisons ce que fait ou devrait faire tout couple ou chef de menage a travers le monde, et voyons qu'est-ce qu'il en est.
Pour que ca continue, l'une ou les deux de ces conditions doivent etre satisfaites:
1. La rente doit pouvoir continuer a subventionner la vie des algeriens.
2. L'economie algerienne doit s'auto-suffir, c. a. d. la production nationale doit remplacer la rente.
Voyons qu'est-ce qu'il en est de ces conditions:
1. Auto-suffisance:
a. L'exportation d'hydrocarbures doit augmenter au meme rythme que la depense exterieure, c. a. d.
a1. Les reserves (hydrocarbures) doivent etre disponibles dans le sous-sol, leur extraction en croissance.
a2. La demande pour les hydrocarbures doit maintenir un certain niveau de croissance ainsi que leur prix.
a3. Les prix de l'import et les quantite's (population) doivent etre suffisemment stables pour que leur conjugaison s'equilibrent avec celle (conjugaison) de a1. et a2.
Que dit Mme Jude (Mme Soleil d'Amerique) ?
La depense exterieure en (a3.) continuera a grimper du cote' population ainsi que prix, par consequent la rente se doit de monter, c. a. d. que la condition (a) doit etre satisfaite.
Deux tendances et previsions disent autrement, c. a. d. la demande sera moindre et les prix a la baisse, d'ou la necessite' de multiplier la production et de reduire les prix pour l'ecouler. (accelerer la dilapidation). La question capitale est DE QUEL FACTEUR ? Par consequent, les delais d'ici la secheresse du sous-sol est a reduire par le meme facteur. On avance 2025 - autant dire 2017 au plutard, pour etre realiste.
La seconde condition d'auto-suffisance ne serait-ce en certains produits et services de sorte a compenser pour les insuffisances en termes d'imports, depend de la volonte' et capacite' de le faire. C'est une impossibilite', car le temps est un VECTEUR UNIDIRECTIONNEL. Qu'est-ce qu'il faudrait?
1. Remplacer les cerveaux de plus de 30 millions de personnes, ainsi que la culture (magie)
2. Produire et vendre seuls toutes les importations.
3. Couper les zizi de tout le monde.
4. Jeuner 24/7/365.
5. remplacer toutes les voitures par des vehicules industriels
Le degringollage attendra-t-il apres Avril 2014? La seule chance pour cela la coupe du monde. Si le Bosnique a tenu tout ca en compte, il a du quadrupler son salaire d'ici juillet, car apres ca, il n'y aura ni d'equipe ni de pays.
Je pense que la defaite au 1er match, donnera un coup de depression et la seconde defaite sera le declenchement du debut de la fin de la fin...
Comme c'est sombre !!!
Pour soutenir mon argument a Anwa Wiggi: - Paru sur Liberte' en-ligne.
Un décret portant statut de la mosquée publié récemment au Journal officiel vient réglementer cette institution dont le nombre en Algérie se situerait autour de 20 000.
D’emblée, l’article 2 du décret n°13-377 du 9 novembre 2013 définit la mosquée comme “la Maison d’Allah”. Plus qu’un lieu de culte, l’article 4 stipule ensuite que “la fonction de la mosquée est déterminée par le rôle qu’elle assure dans la vie spirituelle, éducative, scientifique, culturelle et sociale de la vie de la Oumma”.
En matière de savoir, une valeur sur laquelle insiste particulièrement la religion musulmane, le décret dispose en son article 6 que “la mosquée assure une fonction éducative et pédagogique, qui consiste notamment dans l’organisation des cercles de récitation et de mémorisation du Saint Coran et l’enseignement des psalmodies et de l’exégèse, l’apprentissage des sciences islamiques conformément aux programmes de l’école coranique, l’organisation de concours de récitation du Saint Coran, de psalmodie et de l’exégèse, ainsi que la mémorisation et l’interprétation de la Sainte tradition du Prophète ; l’organisation de cours de soutien dans les différents paliers d’enseignement selon les programmes en vigueur dans les établissements de l’éducation et de l’enseignement, la contribution à l’organisation des cours d’alphabétisation, la sensibilisation des pèlerins, la dispense de cours de morale et d’éducation religieuse et civique”.
Sur ce dernier point, il reste à la société de trancher si elle préfère un bon croyant ou un bon citoyen. Mais ceci est un autre débat. L’essentiel est que nos imams puissent en débattre en toute liberté. Car sur ce plan, la mosquée doit jouer aussi un rôle primordial dans la lutte contre la propagation des idées islamistes extrémistes et la violence politique sous-jacente. Ainsi, à l'heure où l'Algérie se pose comme un allié résolu dans la lutte contre le terrorisme, il ne faudrait pas, non plus, que certaines de ses mosquées deviennent de véritables fabriques de fanatiques.
L’article 8 du décret rappelle, ainsi, que “la mosquée assure une fonction d’orientation qui consiste à ordonner le bien et à proscrire le mal”. À ce titre, elle doit “contribuer notamment à renforcer l’unité religieuse et nationale, à préserver la société contre les idées fanatiques, extrémistes et exagérées, à enraciner et consolider les valeurs de tolérance et de solidarité au sein de la société, à lutter contre la violence et la haine et à contrer tout ce qui pourrait porter atteinte au pays”.
Sur le plan culturel (et non plus seulement cultuel), la mosquée est appelée à assurer cette fonction notamment par “l’organisation de conférences et séminaires pour la diffusion et la vulgarisation de la culture islamique, la commémoration des fêtes et cérémonies religieuses et nationales, la promotion des bibliothèques de mosquées et leur gestion pour en tirer le meilleur profit, l’organisation d’expositions consacrées au livre et aux arts islamiques, l’organisation de concours culturels”. Plus qu’une institution religieuse, le décret assigne, par ailleurs, à la mosquée une fonction sociale.
Dans sa mission de service public et en vertu de l’article 9, la mosquée doit assurer “une fonction sociale qui consiste notamment au règlement des différends entre les citoyens, au développement du sens civique, de l’esprit citoyen et de la solidarité sociale, à la protection de la société des fléaux sociaux, à la contribution — aux campagnes sociales, nationales et locales — à la protection de l’environnement — aux campagnes de sensibilisation sanitaire en coordination avec les services compétents — au développement de la zakat et de l’action de constitution
des wakfs”. S’il n’interdit pas formellement la vente et les activités commerciales aux abords des mosquées, l’article 11 proscrit, par ailleurs, l’exploitation de ces lieux de culte “aux fins de réaliser des objectifs illicites soit personnels, soit collectifs ou à des fins purement matérielles”. Enfin, ce décret exécutif vient instaurer, comme pour les établissements hôteliers, un classement. L’article 12 prévoit, en effet, que “les mosquées sont classées selon leurs implantations, leurs fonctions, leurs capacités et les spécificités historiques et architecturales qui les caractérisent”. Comme l’on peut s’en douter, dans ce classement trône en bonne place la Grande Mosquée d’Alger appelée officiellement dans le décret “Jamaâ El-Djazaïr”, un projet cher au président Bouteflika.
Comme chacun sait, cet édifice, en cours de réalisation dans la capitale, est à l’origine d’une grande controverse, notamment sur son coût et sur son opportunité. Et si les superlatifs ne manquent pas, à droite, pour ses défenseurs (troisième plus grande mosquée au monde, le minaret le plus haut du monde, etc.), les critiques ne cessent pas, à gauche, de se faire jour quant à cette dépense considérée de “prestige”.
Les algériens n'en profitent pas.