Les Nuisances ...
Amokrane Nourdine, poète, collaborateur épisodique de notre site, nous a transmis ces deux poèmes.
Nuisances 1
Je vis comme sans logis
Et d’infinies insomnies ;
Il me semble ne point
Vivre mon lit
Perturbé tels
Ces pauvres fous nus,
Qui sillonnent les rues
De Boghni.
Mon temps de vieux
N’est plus celui
De mon insouciante
Jeunesse !
Jadis il y avait les respects
Du voisin, de l’autre
Des étrangers.
Je vis coincé aujourd’hui
Dans un quartier bouclé
Et les tintamarres jours
Et nuits et même les week-ends
D’une confiserie
Impliquée, des moteurs
Vibrants à tue-tête
Contre les paisibles citoyens
Et les bébés.
Pourquoi venir de loin
Transgresser les lois
Et nous polluer la vie ?
Je ne vous dis pas Monsieur
Car chaque soir que vous regagnez
Les calmes de votre patelin,
De votre logis…
Vous ne Songez sûrement pas
A tous les gens que vous dérangez
Et qui maudissent les responsables
Corrompus
Qui vous ont autorisé à vous installer
Perturber les vies des autres ?
Nuisances 2
Depuis mon retour
De chez les civilisés,
J’ai vécu et fait tout
A raser les murs
Pour passer inaperçu !
Afin d’éviter les coups
Des trous du cul et des
Malotrus…
Et la vie d’ici s’est dégradée
Vers l’irrespect des lois
Et nous voici perturbés
Jusqu’à nos logis
Par les nuisances des avidités
Par ces gens fous de profits.
Assailli en ma maison
Je reste tous les temps
A rêver au loin
Chez les gens de raison
D’un appartement à mon nom
Assailli en ma maison
Je rêve d’être libéré
De ce stress qui me ronge
Et rend malades mes enfants
Assailli en ma maison
Je rêve de fuir l’inhumain
Arrogant
Qui ne sait pas les respects
Des libertés des autres
Et qui compte sur la
Protection des….
De Boghni, Amokrane Nourdine
Commentaires (1) | Réagir ?
A y Amokrane aghma, dis-moi, s ferh iy-id ccitah y a-t-il du nouveau sur logement social que tu as demandé à la mairie?