Recommandations du 2e congrès de la Société algérienne de médecine générale

Recommandations du 2e congrès de la Société algérienne de médecine générale

Le 29 et le 30 novembre au chapiteau de l’hôtel Essafir Mazafran s’est tenue le 2eme congrès de la société algérienne de médecine générale en présence de plus de 600medecins généralistes venues de 32 wilayas sous le slogan «médecine générale, médecine de famille».

Ce congrès a été rehaussé par la participation active des représentants de 3 ministères directement impliqués dans la médecine de famille a savoir : la santé, l’enseignement supérieur et celui de la protection sociale.

Dans le cadre de la notion "de médecine générale, médecine de famille", des expériences ont été recueillies et échangées avec les sociétés savantes des pays du Maghreb : Maroc et la Tunisie ; ainsi que celles des français par le biais du CNGE (collèges nationale des généralistes enseignants) et aussi par la présence fort intéressante du représentant du Canada ou la notion de médecin de famille est très développé.

Des thématiques de médecine générale aussi bien en plénière qu’en atelier interactives ont été abordés par des médecins généralistes et par l’intervention d’imminents spécialistes en la matière. A l’issue de ce congrès les participants ont établis des recommandations à l’intention des pouvoirs publics directement concerné par la santé de la population à savoir le ministère de la santé et celui de l’enseignement supérieur :

1re recommandation :

· Réforme de la formation initiale des médecins généralistes en intégrant une formation spécifique.

La création d’un cadre réglementaire de l’enseignant /chercheur extra hospitalier permettant la formation initiale et continue des médecins généralistes dans les facultés de médecine et en dehors des établissements hospitaliers.

2e recommandation :

Une formation médicale continue de proximité  encouragée et centrée sur  la médecine de famille avec des évaluations permanentes, faite par les médecins généralistes de 1ere ligne  ayant une formation en pédagogie médicale.

3e recommandation :

Fondation de la société maghrébine de médecine générale permettant le développement d’une médecine générale / médecine de famille maghrébine.

Dr Hadjij Redouane
Président de la Société Algérienne de Médecine Générale

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Commentaires (2) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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Raveh Aksel

Ces recommandations sont bonnes et étaient attendues depuis longtemps, mais... qu'en est il du problème insoluble qui voit des étudiants en médecine sans aucun niveau de français ??? Comment espérer avoir de bons médecins formés dans une langue qu'ils n'ont pas pu apprendre correctement ?? Pourquoi ce sabotage caractérisé et ce sujet tabou !! Il est vain de vouloir améliorer la santé publique avec des étudiants qui ne comprennent même la langue de formation et ceci est valable pour la majorité d'entre eux, même si cela n'est pas l'apanage des seuls étudiants en médecine !!