La téléphonie 3G enfin autorisée à la commercialisation en Algérie
Les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) peuvent, désormais, procéder au lancement commercial de leur service 3G en Algérie, a annoncé jeudi l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT).
Que d'atermoiement ! Que de cafouillages ! De déclarations contradictoires, de calendiers démentis ! Ouf ! diront les Algériens. Le gendarme de la téléphonie a finalement donné son Ok pour lancer la commercialisation de cette technogie de troisième génération.
"Les opérateurs peuvent, désormais, procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement conformément au cahier des charges", a indiqué l’ARPT sur son site internet. Elle a précisé que le lancement commercial de la 3G est "désormais possible après examen sans réserves des offres des opérateurs de téléphonie mobile 3G+ et de leurs conditions générales d’abonnement".
L’Autorité de régulation qui a averti qu'elle allait veiller au bon fonctionnement de la 3G, a souligné, cependant, avoir émis, sur les conditions générales d’abonnement aux services 3G, présentées par chacun des opérateurs, "des réserves dont la prise en compte impérative se traduira, a-t-elle souligné, par des modifications à même de protéger les droits des usagers".
Elle a relevé que les dispositions des lois et règlements relatifs à la protection des consommateurs aux pratiques commerciales et aux clauses abusives "sont naturellement applicables en l’espèce et que leur absence éventuelle dans les contrats d’abonnement proposés ne leur ôte pas leur force obligatoire". Ces dispositions "seront considérés à ce titre comme des clauses non écrites de ces contrats qui leur seront directement applicables en vertu de leur nature juridique d’ordre public", a-t-elle ajouté. L’ARPT a publié, aussi, sur son site internet un ensemble de premiers conseils à destination de l’usager lui permettant "d’éclairer son consentement aux clauses de l’abonnement que lui propose l’opérateur et de donner à l’obligation d’information, gage du respect de ses intérêts économiques et moraux, son sens plein".
Si le feu vert est donné par l'ARPT, l'opérabilité effective de la 3G sur tout le territoire national prendra sans doute du temps.
Il faut rappeler que l'Algérie figurait parmi les dix derniers pays africains à posséder la 3 G. Les autres pays sont déjà en train de lancer la 4G
Yacine K./APS
Commentaires (2) | Réagir ?
Dîtes-moi si ce n'est pas du racisme lorsqu'on voit que sur les neufs wilaya concernés par ce premier lancement, aucune wilaya de Kabylie n'est concernée sachant qu'une wilaya comme Tizi ouzou, dispose presque si ce n'est autant en densité de population, plus d'équipements et d'utilisations par rapport a trois wilaya reunis.
ooredo, c'est pour quand la 3G à Mostaganem SVP ?