Le RCD veut l’assainissement du climat politique en Algérie
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a appelé samedi à un consensus autour d’un "minimum républicain" devant permettre d’assainir le climat politique en Algérie.
Le RCD "n’a eu de cesse d’appeler à un consensus autour d’un minimum républicain qui doit permettre d’assainir un climat politique où tous les acteurs respectant les règles et principes démocratiques et rejetant la violence, doivent se concerter pour un nouveau départ", a indiqué le parti dans un communiqué sanctionnant une réunion de son secrétariat national.
Le communiqué a rappelé ce que le parti considère comme "préalables" à l’ouverture de perspectives afin de "prémunir le pays d’une dislocation annoncée avec tous les risques inhérents à une société minée par la précarité, l’absence de structures de médiations crédibles et autonomes (...)", affirmant que "le RCD n’a jamais cru à l’homme providentiel".
Le consensus autour d’un minimum républicain que veut ce parti politique, repose sur le débat autour, entre autres, de "la restitution du FLN à la mémoire collective qui est une dette envers le peuple algérien qui a été dépossédé d’une partie importante d’un patrimoine politique et symbolique aujourd’hui livré à des querelles de chiffonniers après avoir été souillé par des instrumentalisations clientélistes et vénales".
Le débat devrait se faire aussi autour de la mise en place d’une commission nationale permanente chargée de la gestion des élections et d’un observatoire national des élections. Il s’agit, a expliqué le communiqué, de deux structures "institutionnellement indépendantes" du gouvernement, qui auront pour mission, "comme leurs dénominations l’indiquent, d’organiser, de gérer et de superviser tous les scrutins électoraux et les différentes phases qui conditionnent leur préparation".
Le RCD a, en outre, salué le regroupement des 19 partis et personnalités qui a exigé une mise en place d’une commission de surveillance des élections indépendante digne des structures équivalentes ayant managé les élections démocratiques de par le monde.
Selon cette formation politique, le rejet de cette proposition par le ministre de l’intérieur "n’est ni une surprise ni une raison pour renoncer (...). C’est un signal de plus qui doit mobiliser davantage celles et ceux qui se battent pour redonner la parole au peuple souverain".
Par ailleurs, le RCD a estimé que "les remous et les atermoiements qui agitent particulièrement l’éducation nationale et l’enseignement supérieur, durant cette rentrée, dévoilent l’ampleur du marasme et de l’incurie qui frappent de plein fouet ce secteur vital, hypothéquant ainsi l’avenir de la nation". La réunion du secrétariat national du RCD a été consacrée à évaluer les activités du parti du dernier trimestre 2013, préparer le programme d’action de l’année 2014 et analyser les développements politiques et diplomatiques survenus sur les scènes nationale et régionale.
APS
Commentaires (3) | Réagir ?
Le RCD veut l'assainissement du climat politique en Algérie alors que celui-ci n'a aucune crédibilité aux yeux du peuple, il n'a plus aucune crédibilité !
C'est tellement vrai qu'il faut aller au bout de cette minable diversion ! Les plus crédibles se sont évidemnt le FLN, le RND et tous ceux qui ont mis l'Algérie à genoux !!
Incroyable, pourtant vrai ! - Qu'est-ce que cette notion de "peuple souverain" et "commission nationale de gestion des elections" - Cette saloperie de "nationale" est le mecanisme qui a permis au nationalisme-baathiste, de polluer toute l'afrique ou presque.
Ca suppose une une homogeneite' depuis alger jusqu'a ouagadougou - Ce qui est un fabuleux delir. Ou est-ce pour dire aux algeriens, vous etes souverains, mais les illimune's d'alger ne vous font pas confiance ? Vous brulez les etapes l'ami, a grande vitesse et c'est dangereux. Vous ressemblez au benbitour, qui annonce des inttentions nobles, mais propose d'y proceder de la meme facon. Et encore, au moins lui ecoute ce qui se dit sur les forums et a au moins pris son baton de pelerin, a la recherche de representants ou adherents locaux.
Le benbitour ne va pas vous interesser pour la simple raison qu'avec lui, vous vous retrouverez confine' a la seule region de Kabylie, ou vous n'avez plus d'assises. Mais pire, sans le traffic drs, vous serez completement hors-jeux, car la Kabylie n'est plus interesse'e par ces mascarades (de service). Vraissemblablement, Si une telle commission se doit de voir le jour, elle se doit d'emerger de la population localement.
Vous me demanderez alors, pourquoi nel'a-t-elle pas encore fait alors ?
Et la reponse que quiconque en Algerie ou sur la toile vous donnera et que vous connaissez aussi bien est - A cause de la repression, c. a. d. la police politique, dirige'e (renseigne'e) aux 5 coins d'algerie par les partis politiques, VOUS !!! Je suis sur que chaque douar de ce marecage a son Matoub rebel assassine' en douceur. C'est justement ce jeux vicieux et ses acteurs, que les algeriens appelent "systeme ou regime".
C'est l'impasse ? - Absolument ! et pire que vous ne l'imaginez. C'est plus qu'un systeme administratif, comme le voit benbitour par example - mais culturel. Une conception de la chose politique dans laquelle se retrouvent tous les partis les islamistes inclus, et les journaux, et j'explique:
Partout, absolument partout depuis adrar jusqu'a alger et depuis le polisario jusqu'a annaba, c'est grouille et la cause ou "mot d'ordre": "La population reclame la prise en charge de ses droits sociaux" - En d'autres termes, la population refuse de se faire une societe' gratuitement.
Je pense, malgre' mes critiques sur ce site meme, que le Benbitour a une meilleure analyse de la realite' algerienne. Sa reponse est "Dabar Rassek !", formule'e comme une "decentralisation administrative" dont il retiendra le control a partir d'alger, grace a l'automation. C'est clair, ce qui est remis en question c'est l'honnetete' des gens, c. a. d. la moralite' algerienne.
Simplifions les choses, l'arabo-islamisme point-barre' et d'une maniere generale l'UMAisme, ou le baathisme, ce qu'il est entre autre (peut-etre meme sans le savoir). Mais, qui sait, il est marie' a une Kabyle, il est assez age' et ne projette point son avenir (ses enfants) dansce monde-la !
Bref, vous vous ressemblez ! A la difference qu'il n'a pas de parti politique faussement "national" comme le votre. Il est entrain de le construire justement - et la question que je me pose est:
QUI LE FINANCE ? - Vous devez en savoir quelque chose tout de meme, ou est-ce un secret de marabout ? Une des raisons pourquoi je m'en mefie en plus du meme probleme que vous partagez - c. a. d. "vouloir unir comme nation, des populations heterogenes, qui ne peuvent se piffer les unes les autres, sur la base devaleurs artificielles, absentes des cultures reelles des ces populations" - Vous (tous les partis et benbitour&Co) cherchez a creer une societe' en detruisant d'autres. L'unicite' (ne pas conendre avec union) utopique, a l'image de ce meme systeme, que vous accusez de tous les maux du monde.
Bref, puisque contrairement a benbitour, vous n'adressez pas le real probleme, alors je le fais pour vous.
Le projet auquel vous avez a faire est la construction d'une nation ou disparaitre. De la ou vous etes a la nation, il faut transiter par l'etat de societe', c. a. d. une population organise'e. L'organisation requiert aussi des regles elementaires auquels adhere toute la population qu'une structure. Pas besoin de reinventer la roue. La nature et l'histoire ont fait que la population en algerie est disperce'e et a evolue' en plusieurs groupes distincts - chacun avec sa structure et ses regles, c. a. d. une mini-societe'. Vous avez a faire a des societe's, deja organise'es.
La 1ere tache est donc d'essayer d'en degager une societe'. S'attendre a ce que chaque population abandonne du jour au lendemain sa structure et ses regles sociales est une utopie. Ca revient a semer la pagaille. Ce qu'on abserve sans arret. Voila donc l'erreur fondamentale de benbitour et la votre entre autre. Vous voulez les memes regles partout "nationale" - Les valeurs societales sont l'expression publique des valeurs culturelles. Inevitablement, vous forcerez des regles sur certains qui sontincompatibles avecles valeurs. Example: etude du coran a l'ecole, qui est acceptable pour certains mais contre-nature pour d'autres. Par consequent, cette notion de regle generale est une mauvaise blague. Et la solution est que chaque societe' cree et gere ses regles. Comme les regles sociales sont l'essence de la politique, il s'en suit une decentralisation politique.
Cependant, cette diversite', nous remarquerons n'est pas sur tout. Par exemple, tous aiment le foot, les berlines allemandes etc. Tous les etudiants aimeraient avoir un job sur le cote' un apartement et un/e partenaire affectif/sexuel, meme si les poesies que les couples s'echangeront seront differentes, a voir la composition de ce couple. Certains preferent garcons d'un cote' filles de l'autre, et d'autre preferent la mixite'. Bref, ils convergent sur une point: Le besoin economique - ou politiquement parlant: La gestion et distribution de la rente. Vient alors la question de la confiance. LA CONFIANCE DES POPULATIONS DANS LES GOUVERNANTS ET NON L'INVERSE (comme tous les 2 avancez !)
Se pose alors la question cruciale: Gouverner avec la confiance ou sous l'autorite', "du peuple", c. a. d. des populations ? - La reponse est simple et la meme, qu'il s'agissent de confiance ou d'autorite' ! La necessite' d'acces local a la gestion. A mon avis, ni la decentralisation administrative ni l'uniformite' totale, ne peuvent faire.
Ce dont il y a besoin, est d'un melange, ou plutot une separation, du politique et de l'economique, de sorte a pouvoir discuter/negotier les besoin communs. Il faut donc au prealable une independance politique de sorte a reellement negotier a commencer par determiner, qu'est-ce qui d'ordre economique est qu'est-ce qui d'ordre socio-politique. Une telle negotiation ne peut se faire se faire sans representants politiques independants. Ce qui eventuellement, avec les populations dans la rue (sans repression) pourrait donner naissance a UNE ASSEMBLE'E de representants legitimes (independants) - dont la tache est la negotiations des regles sociales. L'emergeance d'une telle assemble'e est elle-meme une reponse quand au desir des societe'es de former une et indivisible - CE QUI NECESSITE LA FLEXIBILITE' !
C'est tout de meme domage, de vous enttendre parler d'un projet de societe' quand ce que vous faites n'est autre que la construction d'un gouvernement. La preuve est que vos sorties visent les elections presidentielles plutot que legislatives.
La vise'e ou du moins la logique derriere est qu'il faille un gouvernement transparent pour regler le probleme de la representativite', c. a. d. La grande poste qu'est l'APN.
Les problement de l'etat Algerien est qu'il est prisonnier d'un gouvenement qui domine l'assemble'e.
Hors, la derniere des choses dont vous avez besoin est d'un gouvernement. A mon avis, il serait mieux de construire une ASSEMBLE'E quit a engager une COMPANIE de gestion en attendant l'etablissement d'un processus electoral efficace que l'inverse.
Je conclus en disant que vous du rcd et autres partis "politiques" et benbitour, posez un faux probleme et donc necessairement avancez des solutions justes dans le sens JUSTESSE, mais fausses dans le sens JUSTICE. Comment?
La justice est une affaire de moralite', c. a. d. de valeurs - et comme je l'ai avance', il y en a plusieurs dans ce "pays". Comme la "justice" traite des lois applicables sur le territoire, et que les societe's a differents coins ont des valeurs differentes, il y a lieu de decentraliser certaines lois et homogiser d'autres.
En d'autres termes, retirer a l'assemble'e "nationale" la parole sur bien des domaines et lui en confier d'autres qui sont d'ordre communs. Ce qui necessite l'existence de corps locaux our l'etablissement des lois et leur gestion dans differentes societe's - ce qui suppose l'existence d'assemble'es regionales independantes (politiquement), a meme d'etablir les prerogatives des representants locaux aupres de l'assemble'e nationale et biensur de gouvernements regionaux pour les renforcer sur son territoire.
Bref, le federalisme n'est pas seulement necessaire, il s'impose !
C'est le seul moyen d'eviter de tomber dans les problematiques egyptiennes ou Lybiennes. Les premiers forment un gouvernement democratiquement, mais un qui est tributaire d'une arme'e autoritaire - et le second c'est l'inverse ! Il dispose d'un gouvernement sans arme'e et d'une assemble'e divise'e et c'est le chaos! Nous faisons face aux 2 problemes simultannement.
Il y a besoin d'une assemble'e legitime et d'un gouvernement vide' d'autorite', c. a. d. avec des gouvernements locaux - support d'un gouvernement central sous l'autorite' d'une APN. C'est ce nouveau gouvernement qui disposera d'une arme'e nationale aux missions precises et non l'inverse.
En quelque sorte, renvoyer l'armee (des frontieres) d'alger vers les frontieres (marocaines).
Generalement parlant, le probleme est qu'il est premature' d'un COMMENT gerer le pays. Ce qu'il y a, a discuter, c'est QUOI. A la place on enttend la clarification entre regime (hommes) et systeme (methode). Les partis politiques comme benbitour, croient que le systeme changera avecd'autres regles (lois), oubliant que les lois dependent des structures. Le benbitour reconnait cela, mais s'en fuit nerveusement, car ca risque de remettre en cause les moyens de tout changement qu'est la rente petroliere. C'est ce qui effraye le regime entre, entre autre. Il n'y a qu'a voir sa reponse a AIN AMENAS - tirer a gauche a droite sur des jeanneaux qui sont venus demander a negotier. N'importe quel flic moyennement forme' les aurait convaincu de venir discuter a Barouaguia !