Un des lieutenants de Mokhtar Belmokhtar éliminé au nord-Mali
L'armée française a tué la semaine dernière le numéro deux du groupe djihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar lors d'une opération dans la région de Tessalit (nord-est du Mali), a appris ce mercredi l'AFP de sources sécuritaires régionales.
Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, était «le véritable bras droit» de Belmokhtar, selon une source sécuritaire régionale.Jouleibib était le numéro deux du groupe des «Signataires par le sang», qui avait commis l’attaque de la base de gaz de Tiguentourine en janvier dernier. Il a été créé par Mokhtar Belmokhtar en 2012 après sa scission d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dont il était l'un des principaux dirigeants au Mali.
Une autre source sécuritaire régionale a confirmé la mort de Jouleibib, en précisant que «deux autres terroristes ont été tués au cours de l'opération, un véhicule a été détruit et les militaires français, qui ont réussi un joli coup, ont également récupéré des documents, notamment un téléphone (satellitaire) Turaya, qui va donner des informations précieuses».
Jouleibib faisait également office de porte-parole des «Signataires par le sang» et «s'occupait de l'intendance du groupe», a précisé cette source, ajoutant: «C'est véritablement un coup dur pour Belmokhtar».
Qu’est devenue Al Qaida au Maghreb ?
Les groupes armés après l’opération serval se sont volatilisé dans la zone des trois frontières avec l’Algérie, soit le Mali, la Libye, la Mauritanie. Certaines sources évoquent un forte présence de groupes djihadistes dans le sud libyen. Dans un article publié par le Nouvel observateur, Farid Aichoune s’interroge : où sont passés les combattants algériens d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui occupaient le nord-Mali ? Se sont-ils repliés dans le sud libyen, affaiblis par les coups de boutoirs de l'opération Serval ?. L’auteur analyse question une vidéo mise en ligne, par le groupe djihadiste, d'une vidéo, publiée le 7 novembre dernier. Le journaliste observe la diminution de la présence d’Algériens au sein de l’encadrement de cette multinationale du terrorisme. Ce qui peut paraître surprenant, dans cette vidéo, c'est que parmi la quinzaine de djihadistes qui profèrent des menaces contre la France, on ne compte que deux Algériens, dont Yahia Abou El-Hammam, devenu l'émir du "Grand Sahara Islamique", d'Aqmi. Le journaliste estime que contrairement aux idées reçues, Aqmi est loin de rassembler tous les mouvements islamiques armés. Son idéologie d'un djihad qui embraserait tout le Sahel et une partie de l'Afrique subsaharienne contrarie les stratégies locales. Déjà les groupes islamiques touaregs ont pris leur distance avec Aqmi. La libération des otages d'Arlit a été le fruit d'un long processus de négociations entre Touaregs et agents de la DGSE.
Yacine K./AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
J'ai cru dernièrement qu'il a crée "EL MURABITUN" non, sinon les Amis de nos Marabuntas d'Alger sont devenus quoi! La politique arabe du deuxième bureau est toujours d'actualité, l'officier des AI (affaires indigènes) va t'il comprendre un jour, que tant il cause et complote avec des pseudos arabo-musulmans sur un territoire Touareg, ses intérêts seront peut être perdus d'ici peu, on ne gagne pas une guerre contre l'intégrisme avec un envoyé spécial à Tombouctou, la France n'a rien encore compris à l'Afrique, les sous traitants de la France sont eux, les premiers à la trahir!
Mais comment expliquer à François, comment il a dit lui : " On vous a compris Messieurs Les Français" Yaw Fakou Monsieur De Gaulle.
RMII