Le MNLA se retire du gouvernorat de Kidal
Communiqué du Mouvement national de libération de l'Azawad.
Suite aux échanges du MNLA avec le représentant des Nations unies, M. Bert Koenders, chef de la Minusma au Mali, la CEDEAO, l’Union africaine et l'union européenne ; Et conformément aux engagements pris par le MNLA dans le cadre de l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux négociations de paix de Ouagadougou ;
Le MNLA informe l’opinion nationale et internationale qu’il s’est engagé à quitter le Gouvernorat et la Radio de Kidal le 14 novembre 2013, selon les termes de l’accord cadre signés, sous l’égide de la communauté internationale, par le MNLA en juin 2013 à Ouagadougou.
Le MNLA tient à préciser à l’opinion nationale azawadienne qu’il s’est battu jusqu’au bout pour que la volonté du peuple de l’Azawad, explicitement exprimée à mainte reprise, soit respectée mais aucune autre alternative n’a été laissé par la communauté internationale en dehors d’un conflit ouvert et frontal avec l’ensemble des forces en présence. Or, au regard des graves et douloureuses épreuves auquel est confronté le vaillant peuple de l’Azawad, le MNLA a estimé qu’il n’était pas dans l’intérêt de la population de subir les affres d’une guerre disproportionnée.
Le MNLA assure le peuple azawadien qu’il continuera à lutter pour arracher la reconnaissance des droits légitimes du peuple de l’Azawad. Le retrait des troupes du MNLA positionnés au Gouvernorat et à la radio azawadienne ne constituent ni un renoncement, ni une trahison à l’idéal de liberté du peuple de l'Azawad. La décision a été mûrement réfléchie et vise à éviter une escalade dans les souffrances que le vaillant peuple de l’Azawad n’a déjà que trop enduré.
Enfin, le MNLA rappelle toutes les parties engagées dans la résolution du conflit et l’établissement de la paix et de la sécurité dans l’Azawad et au Mali, à veiller à ce que le cessez-le-feu, signé dans le cadre de l’accord de Ouagadougou, et par ailleurs garanti par la communauté internationale, soit, dans tous ses termes, rigoureusement respecté.
Kidal, le 09 novembre 2013
Mossa Ag Attaher
Commentaires (3) | Réagir ?
MERCI
Lire Edwin panel (Médiapart) pour comprendre les mensonges de la France coloniale " Le droit de savoir" la seule victime de ce conflit est bien "La vérité" la France n'a pas tué des milliers de terroristes dixit le ministre de la défense Français, l'attaque de Bamako n'est qu'une basse manœuvre pour mettre en place une intervention militaire, tous les chefs terroristes par groupe interposés reçoivent leurs ordres des capitales respectives, Paris, Alger, rabat, Bamako, Washington via le tartare du Qatar, Pékin, etc,...
Le MNLA ne doit plus se rendre aux négociations biaisées par cette France pour les intérêts économiques évidement, l'Uranium, le Thorium, la culture du Jatropha, ...
Come d'habitude, la France déteste les peuples Berbères de l'Afrique du Nord, mais s'accommode bien du deuxième bureau (bureau arabe) avec un officier des Affaires indigènes.
Le MNLA doit se méfier de ne pas être le dindon de la farce, comme l'Algérie en 62, après 7 ans de guerre contre cette armée coloniale et son allié l'Otan, on a eu des présidents qui travaillent pour cette même France Afrique, comme certains pays arrimés à cette France qui ne veut pas lâcher prise!
Les traitres dans cette affaire sont les Brabiches et les Touaregs d'ansar Charia qui travaillent avec des officines Algériennes, l'Algérie voit d'un mauvais Œil un Azawed Autonome, mais encourage une république arabe sahraoui Autonome, les jeux sont faits, les Berbères doivent arracher leur autodétermination avec des armes et des idées à l'instar de la Kabylie d'ailleurs, et non pas avec des négociations avec des ennemis vendus pour cette même France!
RMII (The Ugly)