Les troubadours sont lâchés !
L'académie de la société civile a, semble-t-il, été installée pompeusement et à la va-comme-je-te-pousse, la fin de la semaine passée au centre des loisirs scientifiques de Médéa.
Louable initiative serions-nous tentés de dire, toutefois, le choix de quelques bateleurs de foire et autres opportunistes, connus et reconnus d'y faire partie laisse perplexe et jette un doute quant au sérieux de cette association et à ses desseins inavoués.
Sous d'autres cieux, y adhérer doit impérativement répondre à des critères de l’excellence, pour rassembler la crème de la crème intellectuelle de la ville. Une approche scientifique d'untel, des réalisations tout azimut culturelle, cultuelle, scientifique, architecturale, sportive d'un autre, la sagesse, l'expérience des aînés etc. Bref ! Autant d’atouts élitistes à faire valoir. Tout le hic est là... A quoi joue-t-on? Quel est donc ce tour de passe-passe de faire appel à des gens qui n'ont rien prouvé par le passé, bien qu'ayant été, pour certains, décideurs publics, et quelle autre signification à donner à ce timing. Justement ! M. Saïdani, le glagli et néanmoins chef d’orchestre du FLN, a déjà lancé le tempo : "T'inquiètes-pas l'ami! C'est la troupe des troubadours du quatrième mandat présidentiel qui est en marche !"
Décidément ça doit être très éprouvant d'être académicien et troubadour en ces temps!
Brahim Ferhat
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Le sieur Saïdani est en train de jouer une partition, tout comme ses amis à la tête du pouvoir (civil et militaire).
D’ailleurs, son élection a été contestée et qualifiée d’illégale, au sein même du FLN.
Un quotidien national (voir lien ci-dessous) n’a pas hésité un seul instant pour qualifier son élection de temps des truands.
Ce quotidien a révélé que le sieur Saïdani est toujours sous le coup de graves accusations pour détournements massifs de biens publics, de l’ordre de Dix Milliards de Dinars, au préjudice du FNDRA et qu’il n’a jamais été inquiété, malgré la saisine de toutes les autorités concernées et même le Chef de l’Etat lui-même.
Les scandales financiers monstrueux impliquant Khellil, notamment, ne laissent aucun doute à ce sujet.
Ce quotidien a démontré, dans son article (voir source ci-dessous) avec une clarté biblique, l’état de déliquescence irréversible du régime et le degré de pourrissement moral de ses dirigeants, civils et militaires confondus, qui donnent de plus en plus d’eux-mêmes, l’image d’une véritable association de malfaiteurs sans foi ni loi, aux mœurs mafieuses et dépravées ».
On relève dans l’article très important de ce quotidien, ce qui suit :
1/- « Les commanditaires et complices de cette forfaiture, c’est-à-dire le clan des Bouteflika, tout autant que les différentes coteries – civiles et militaires – du pouvoir en place, viennent de révéler clairement, le profond mépris qu’ils éprouvent pour l’Algérie, pour son peuple et pour son Histoire».
2/- « les principaux barons du partenariat politico-mafieux qui régit les rapports entre le clan des Bouteflika et celui des généraux putschistes semblent vouloir jouer les prolongations, afin de perpétuer cette situation de « statut d’Etat momifié » qui frappe l’Algérie depuis des années, encouragés en cela, par une actualité internationale chaotique. Afin de pouvoir parachever leur oeuvre criminelle de déstructuration de l’Etat algérien, de prédation de ce qui reste des ressources du pays et de démolition systématique des fondements moraux, culturels et sociaux, constitutifs de la nation algérienne ».
Par ailleurs, plusieurs témoignages poignants de personnalités Algériennes dignes publiés sur le web nous ont appris que ces clans veulent mettre à la tête de l'état un invalide, ne possédant pas toutes ses capacités, pour se cacher derrière et continuer le pillage et le saignement des richesses du pays et fuire la justice, alors que les réserves d'hydrocarbures (le gaz surtout) vont s'épuiser en 2030, selon les experts de BP.
C'est vraiment criminel de proposer Bouteflika pour un 4 ° mandat, qui est un invalide, incapable, d'occuper une fonction de chef d'état. DEGAGEZ !
Source :
http://lequotidienalgerie. org/2013/08/30/fln-le-temps-des-truands/
De quoi s'en remettre à la peine d'Alan Paton : " Pleure Ö pays bien aimé !" ou encore à la lancinante interrogation de Boudiaf : "Ou va l'Algérie? " en cette semaine qui retrace l'épopée de nos glorieux chouhadas et des fils de la Toussaint, cette semaine ou meme des survivants comme les candamnés à mort de la guerre de libération sont venus nous rappeller O combien ce système post-indépendance leur a été ingrat eux qui pourtant nous ont libéré du joug du colonialisme. Comment peut-on tomber aussi bas dans la déchéance des valeurs humaines , la servitude et le culte de la personnalité ?