L'argent n'a pas d'odeur pour des toilettes payantes

L'argent n'a pas d'odeur pour des toilettes payantes

"On appelle comédie la tragédie envisagée d'un point de vue humoristique." R. Sabatier

L’appareil sanitaire, feuillées ou gogues au niveau des grands centres urbains, représente un lieu plus que sacré que l’on qualifie par le mot "toilettes" "vespasiennes" ou "fosses d’aisance" qu’ils soient particuliers ou bien publiques. En arabe, on les surnomme le plus souvent par "la salle d’aisance" (Beit Erraha) qui représente un lieu de bien être, d’aisance et même de confort physiologique. Les vespasiennes sont utilisées d’une part pour recevoir et d’autre part pour évacuer tous les coprolithes. Les toilettes publiques, biens publics pour utilité pubpliques sont en général, tenues par les mairies ou des organismes privés sous la formule réglementaire de la concession. A cet effet, dans les lieux publics, leur usage est selon les cas libres ou réglementés. Dans ce dernier cas, une redevance peut être perçue soit par une personne préposée à cet effet, soit par un système d’encaissement automatique qui se fait ailleurs. Des toilettes pour une clientèle spécifique; café, restaurants, mosquées et dans certains transports en commun, trains, avions et bateaux de même que dans les écoles les universités, les hôpitaux, les mosquées, l’utilité est bien certaine pour toute cité….

Les toilettes publiques font partie intégrante de la société citadine et ont connu de nombreuses évolutions et ce depuis l’antiquité. Cette utilité publique faisait partie intégrante de la cité bien av. J-C la civilisation (harappéenne-la Mésopotamie-la civilisation grecque – la civilisation pharaonique-Rome antique...),et ce service public existait et était mis à la disposition de la piétaille et dire qu’aujourd’hui et plus particulièrement sinon plus spécialement, au niveau même d’un site balnéaire, un site touristique, un site de renommé; ce site est nommé : Plage du puits de Benisaf, le constat allant au vu et au su de tout le monde( population – responsables locaux-société civile-visiteurs…) un lieu pareil dont les anciennes latrines ont été détruites sans aucune raison sociale, seulement pour une vision diabolique, matérielle et mesquine, des injonctions utiles et civilisés de la société civile pour le bien des habitants du quartier, mais aussi pour le bien être des visiteurs de tout bord, si par impudicité on avance cette culture comparatiste d’une belle ou une simple maison dans le sens du chez soi (bien être) ou des toilettes ou water-closet sont inexistantes ce cas la ne peut être envisagé même pas dans un esprit dérangé alors comment peut-on accepter une cité, un quartier ou l’afflux de visiteurs, de touristes venant de tout les coins de la planète ne trouvent point un équipement public sacré et intime pour un besoin utile et urgent de l’ être humain c’est tout un risque pour un touriste.

C’est un acte humain naturel et nécessaire, il est quotidiennement utilisé ; en dehors des toilettes publiques ce sont des endroits insalubres et inadaptés, les habitants fixes de la plage du puits en souffrent de ces odeurs nauséabondes et pestilences en période d’été hantent les espaces et les murailles utiles pour déverser leur urines, les petites cachettes regorgent de déjections humaines c’est déjà une crise sanitaire que les responsables locaux ressentent par un "cachez moi cela que je ne saurais voir" en raison des conséquences non seulement sur la santé publique, mais aussi pour la dignité, une femme de passage au niveau de la gare routière de la plage du puits s’est vue faire son besoin urgent dans une in-intimité la plus irrespectueuse et l'état des personnes affectées. Ailleurs, une grande variété de systèmes existent, et le choix est permis, dont les latrines ventilées, les toilettes à compost et autres fosses d’aisance écologiques, les urinoirs, les toilettes à la turque, les gogues etc.

L’Association de quartier "El-Wiaam" a pesé de tout son poids moral et civique pour que l’APC de Benisaf puisse inscrire cet équipement social dans son programme d’autofinancement, malheureusement la mesquinerie cachée dans une drôle de manigance futuriste, est bien plus forte que la volonté de bien faire.

Le projet toilette publique inscrit sans la participation réelle de la société civile pour mieux renforcer l’avis de la qualité d’utilité publique, de l’amélioration du service public ainsi que le cadre de vie de la population. Ce projet était revu pour contenir des toilettes et des douches en même temps et en même lieu comme si des bains maures et douches n’existaient pas dans la ville de Benisaf et les douches représentent certes, un service mais la priorité ne peut devancer ni égaler l’utilité des toilettes publiques. L’agissement pour le proche avenir pour ce projet était de contourner par des mics macs réglementaires et des combines monstrueuses, afin qu’une fois achevé, ensuite suivit d’une adjudication préétablie, pour une figure amicale ayant des visions autres que celles de l’adjudicataire pour enfin de compte, la cession du bien soit avaliser et le terrain serait utile pour une autre destination. Car en face de ces toilettes, l’histoire se répète de nouveau et de plus beau, il y avait naguères, des toilettes, ils ont été déracinées pour devenir, intérêt oblige par les saligauds, une gigantesque habitation avec commerce inclus ; ce refrain ne devrait point être chanté de nouveau. Les toilettes adjugées n’ont jamais fonctionné selon leur objet, le locataire pendant l’été 2012 les a utilisés comme crémerie, se moquant de la puissance publique et de la morale publique, puis il a procédé aux modifications au vu et au su des responsables de l’APC de Benisaf.

Madame le wali a dégagé, pour une fois, une commission d’enquête, qui a abouti en fin de compte de la remise en l’état initial de ces équipements ; la résiliation de contrat n’a pas eu lieu même si l’infraction est de taille, vision d’intérêt en jeu probablement, mais depuis les watercloset sont fermées et le P/APC refuse de résilier le contrat. Le pourquoi chacun des mortels le sait et le sait si bien car confondre le service public avec le payement du bail est une aberration qui est en contradiction de l’utilité publique, cette incohérence ne peut engendrer que des préjudices à la société. De nos jours, vous pouvez aller dans n’importe quelle station service commerciale, vous trouveriez la caisse ouverte mais les toilettes fermées. Tout le monde pense que l’eau et le papier toilette valent plus que les dinars recommandés.

Mohamed Benallal

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Khalida targui

merci pour votre article, les toilettes faut rentrer dans un endroit chic debourser bezaf son flouss pour avaler n'importe quoi aprés on a le droit de faire pipi. Pourquoi ils vont depenser de l'argent pour des toilettes dejà meme dans un hopital c'est pas facile et quand on les trouve on tombe malade tellement c'est sale, eux ils ont des toilettes colées à leur bureau des frigos des salons tout et nous meme nos besoins naturels sont pas naturels pour eux