Présidentielle : des comités de soutien pour des candidats non déclarés
Benflis, Hamrouche, Bouteflika, etc. Sans pour autant déclarer leur candidature, des groupes de citoyens se constituent ici et là, en Algérie comme dans les quatre coins de la planète pour soutenir justement leur candidature. A croie que tout se prépare derrière les rideaux.
A six mois de la présidentielle, rien n'est encore clair. L'Algérie évolue toujours dans le brouillard politique. Les candidatures publiques se font rares, pourtant les comités de soutien font florès. C’est a ce propos l’un des nombreux paradoxes de la politique en Algérie. Des citoyens se mobilisent pour un candidat à la présidentielle sans que celui-ci ne déclare formellement sa candidature. C’est d’abord le cas du président Bouteflika. Le ban du gouvernement et tout ce que compte l’arrière-ban des affairistes et autres soutiens de circonstance appellent à un quatrième mandat du locataire d’El Mouradia. Même malade, déclaré en convalescence depuis plusieurs mois et n’apparaissant qu’épisodiquement, qu’importe pour ces clients du pouvoir, pourvu qu’ils continuent leur manège !
Dans le cas d’espèce des comités de soutien, il y a aussi Ali Benflis, candidat non déclaré à la présidentielle de 2014. L’homme a disparu de la circulation depuis son échec de 2004. Aucune déclaration, ni présence politique, point de position critique vis-à-vis de celui qu’il a servi comme directeur de campagne puis premier ministre. Rien, que dalle ! Pourtant, on entend ici et là qu’il compte se présenter à la présidentielle. « Mais il attend le moment opportun pour se déclarer, il ne veut pas se griller», indique-t-on. Etrange !
L’autre candidat non déclaré mais dont le nom revient ces dernières semaines c’est Mouloud Hamrouche. Chef de gouvernement en 1989, FLN tendance réformateur, nous dit-on, il se dit qu’il se prépare lui aussi à la présidentielle. L’homme aurait le soutien du FFS duquel il s’est rapproché il y a quelques années. Mais pas seulement, une frange de cadres du FLN serait tentée de le soutenir. En attendant donc qu’il se présente officiellement, des comités de soutien se forment un peu partout. Mouloud Hamrouche a disparu de la scène politique brillant par une absence remarquable depuis des décennies, malgré toutes les vicissitudes et les crises qu’a traversées le pays. Qu’importe pour lui et ses soutiens aussi ! pourvu qu’il se présente.
"Citoyens algériens résidents en Malaisie, Sud-Est Asiatique, réunis aujourd'hui, le 17 octobre 2013 à Kuala Lumpur, exhortons M. Mouloud Hamrouche, figure charismatique du paysage politique algérien et militant patriotique de la première heure, surnommé à juste titre "le Réformateur", à se porter candidat aux élections présidentielles algériennes devant se tenir en avril 2014", appelle dans un communiqué Rachid Trabelsi au nom d’un comité de soutien dans ce lointain pays asiatique.
Pendant ce temps, un candidat déclaré, Ahmed Benbitour, laboure le territoire national depuis des mois. Même si il est difficile de croire que ce brillant économiste aura une chance d’accéder dans les conditions actuelles de l’exercice de la chose politique, il faut lui reconnaître une présence politique à travers des déclarations sans concession sur l’actualité nationale, des conférences et des contributions régulières dans la presse privée.
Hamid Arab
Commentaires (10) | Réagir ?
La Wilaya 3 historique qui a joué les premiers rôles durant la révolution, ou tout a été décidé la bas, de la déclaration du premier Novembre rédigée à Ighil Imoula, en passant par le congres de la Soummam, qui a balisé la révolution et l’après révolution, de la prédominance des dirigeants issus de la Kabylie (14 colonels) et non les moindres, avec la tête pensante de la révolution Abane, sans oublier la fédération de France dont la composante est presque à 100% kabyle et qu'on appelle Wilaya 3 bis, et qui a financé la révolution, n'en déplaise aux faussaires de tout bord, maintenant ;elle est spectatrice du malheur du pays!Les mercenaires placés par DeGaulle en 1962, armée des frontières à sa tete Boukharouba, la promotion Locoste et tapis rouge, Degaulle en leur offrant l'Algerie sur le plateau leur a posé 2 conditions, pas de développement pour le pays et pas de Kabyles à la tête de l’Algérie. A partir de 1962, commença alors une systématique produite de f politique pernicieuse
Désobéissance civile est l'unique solution pour faire partir ces mercenaires à la solde de l'arabisme négateur de la vie !