Le chacal algérien mène à tout !!!
Comme tout un chacun, j’ai appris dernièrement qu’un chacal avait semé une véritable frayeur autour des collines de Bordj El Kiffan, soit aux portes de la capitale.
Pour faire bonne mesure, j’ai d’abord dit à mes amis que le loup, aussi, rôdait à quelques encablures de Paris et qu’en Californie un homme avait rencontré un ours dans sa rue. Et pour mieux les rassurer, je leur ai expliqué que le plus ennuyeux pour nous, en réalité, c’était la prolifération des chacals dans les sphères politiques et économiques dont la chasse est toujours interdite puisque les fusils de la Cour des comptes doivent être complètement rouillés à cette heure-ci.
Parmi ces chacals redoutables, les écologistes politisés évoquent souvent le Saidanus Ephelenus que l’on pourrait chasser par bruits de percussions, le Rahmanicus de Djelfa actuellement hors de portée des tirs car tapi dans les sables de notre grand Sahara ou encore le Ghoulamus de Chlef capable de dévaster la faune tout le long de nos autoroutes.
D’un autre côté, les mêmes écologistes politisés expriment un certain optimisme car la prolifération de ces nouveaux chacals pourrait augurer ou imposer une participation massive le jour de l’ouverture de leur chasse tant la menace qu’ils font peser sur notre environnement est inquiétante.
Certains attendent beaucoup de la dissection de certaines nouvelles espèces comme le TlibusBahaedinecum de Annaba, le Djellatahmedicus de Blida, le Djemaîculus de Tebessa ou encore le Bourichatulus de Blida qui éreinte l’énergie de nos chercheurs et de nos journalistes depuis quelques années déjà.
D’autres espèrent un véritable espoir pour le pays si l’on arrive à analyser et comparer l’ADN de ces nouveaux phénomènes biologiques avec ceux du Laboratoire Central d’El Mouradia où sont soigneusement préservées les cellules souches du chacal algérien depuis une quinzaine d’années environ, nos plus grands chambellans n’hésitent pas à mobiliser pour elles les sommités scientifiques à l’étranger dès l’apparition du premier bobo.
J’allai oublier de vous dire qu’à l’étranger justement, le chacal algérien avait réussi à prospérer dans nos consulats et nos ambassades allant jusqu’à subjuguer la curiosité de nos écologistes politisés qui souhaitent vivement que la chasse, si elle est décidée, n’oublie pas ces sous-espèces pour le plus grand bien de notre biodiversité et de sa protection.
Si nos écologistes politisés disent vrai à propos de ces chacals insatiables, capables de ravager l’équilibre biologique des aires où ils se développent, il y a de fortes chances que le pays en ressorte grandi car l’éradication de ces chacals pourrait servir d’exemple dans les contrées voisines qui pourraient elles aussi se mettre à préserver leur biodiversité lors des prochains printemps.
Ce qui est pourtant regrettable, toujours d’après nos écologistes politisés, c’est la porosité de nos frontières qui a permis la fuite du seul chacal qui présentait le plus d’affinités anthropologiques avec ceux du Laboratoire Central d’El Mouradia .
Il s’agit bien évidemment du Chakiborus Khalilum, aujourd’hui aux mains des spécialistes américains qui vont peut être s’en servir pour étudier la compatibilité de la nouvelle faune algérienne avec la prochaine exploitation du gaz de schiste.
Je vous avais bien dit que le chacal algérien pouvait mener à tout.
Bachir Dahak
Militant Associatif
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