En hommage aux onze enfants de Tiaret : ICI S'ARRETE LA VIE !
![En hommage aux onze enfants de Tiaret : ICI S'ARRETE LA VIE !](https://www.lematindz.net/thumb/600x350/r/files/oldpics/harraga-elkhabar_840827524.jpg)
Les tentes sont dressées
aux portes du village
fermé sur sa douleur…
les entrailles déchirées
par le rapt de nos enfants
qui hier
sur nos murs écrivaient
sans haine
sans remords
et en pleine conscience
« Ici s'arrête la vie ! »
*
**
C'était le 8 avril
De ce siècle naissant
Sur une journée maudite
Où ils ont ramené
dans mon village
Aux tentes dispersées
les corps de Onze enfants
Aux rêves fracassés
Par la rente assassine
*
**
A bord d'un frêle esquif
Ils ont ouvert la nuit
Pour conjurer le sort
et fuir de leur village
de fin du monde
l'image…
*
**
Ils rêvaient à l'aurore
Qui de l'autre côté les attendaient
Tout en pensant aux tentes dispersées
Où « ici s'arrête la vie »
mais jamais
à l'envers du décor
*
**
Khaled et Mustapha
Hocine et Benaouda
Sâad et le frêle Bouchadjra
Avalés par les flots de la rente assassine
Habitent désormais à l'envers du décor
En ce jour maudit
Où s'arrête leur vie !
1
Les morts ne sont pas morts
Parce qu'ils habitent nos vies
2
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils vivent dans nos cœurs
Et vibrent en nos mémoires
3
Les morts ne sont pas morts
Parce qu'ils peuplent nos silences
Et inventent pour nous
Des paroles de traverse
allant à leur rencontre
4
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils tracent
Des chemins inattendus
Pour traverser nos rêves
Et éclairer nos vies
De sourires éperdus
5
Les morts nous regardent
à l'envers de nos vies
et murmurent des pluies
De tendresse inouïe
des mots au goût de vent nomade
Passager sur la crête des dunes
Que nos pas amoncellent
Sans en atteindre la fin
6
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils habitent nos vies
et peuplent nos paroles
pour redresser les torts
7
Khaled et Mustapha
Hocine et Benaouda
Sâad et le frêle Bouchadjra
Avalés par les flots de la rente assassine
Habitent désormais à l'envers du décor
De leur village proscrit
Où s'arrête la vie !
*
**
Ils ne sont pas morts
ils vibrent en nos mémoires
et peuplent nos paroles
pour redresser les torts…
par Si Mohamed Baghdadi
aux portes du village
fermé sur sa douleur…
les entrailles déchirées
par le rapt de nos enfants
qui hier
sur nos murs écrivaient
sans haine
sans remords
et en pleine conscience
« Ici s'arrête la vie ! »
*
**
C'était le 8 avril
De ce siècle naissant
Sur une journée maudite
Où ils ont ramené
dans mon village
Aux tentes dispersées
les corps de Onze enfants
Aux rêves fracassés
Par la rente assassine
*
**
A bord d'un frêle esquif
Ils ont ouvert la nuit
Pour conjurer le sort
et fuir de leur village
de fin du monde
l'image…
*
**
Ils rêvaient à l'aurore
Qui de l'autre côté les attendaient
Tout en pensant aux tentes dispersées
Où « ici s'arrête la vie »
mais jamais
à l'envers du décor
*
**
Khaled et Mustapha
Hocine et Benaouda
Sâad et le frêle Bouchadjra
Avalés par les flots de la rente assassine
Habitent désormais à l'envers du décor
En ce jour maudit
Où s'arrête leur vie !
1
Les morts ne sont pas morts
Parce qu'ils habitent nos vies
2
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils vivent dans nos cœurs
Et vibrent en nos mémoires
3
Les morts ne sont pas morts
Parce qu'ils peuplent nos silences
Et inventent pour nous
Des paroles de traverse
allant à leur rencontre
4
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils tracent
Des chemins inattendus
Pour traverser nos rêves
Et éclairer nos vies
De sourires éperdus
5
Les morts nous regardent
à l'envers de nos vies
et murmurent des pluies
De tendresse inouïe
des mots au goût de vent nomade
Passager sur la crête des dunes
Que nos pas amoncellent
Sans en atteindre la fin
6
Les morts ne sont jamais morts
Parce qu'ils habitent nos vies
et peuplent nos paroles
pour redresser les torts
7
Khaled et Mustapha
Hocine et Benaouda
Sâad et le frêle Bouchadjra
Avalés par les flots de la rente assassine
Habitent désormais à l'envers du décor
De leur village proscrit
Où s'arrête la vie !
*
**
Ils ne sont pas morts
ils vibrent en nos mémoires
et peuplent nos paroles
pour redresser les torts…
par Si Mohamed Baghdadi
Commentaires (10) | Réagir ?
la harraga n'est pas un nouveau c'est depuis 1962 vous savez pourquoi?
parce que rien n'a changer, on va dire qu'il s'est amplifier
ces 11jeunes victimes de tiaret sont d'abord vitimes de la schizophrenie nationale generee par nos gouvernants et de la societe algerienne devenue a 90% hypocrite. il a raison notre grand mohamed dib qui disait durant la decennie noire que notre pays est devnu un PHP, entendre par la "prison hopital psychiatrique".