Des commandos américains opèrent en Somalie et en Libye
Les opérations ont été confirmées par Washington. Abou Anas al-Libi, un des chefs présumés d'Al-Qaïda, a été capturé.
Les forces spéciales américaines ont mené deux raids audacieux visant deux chefs islamistes soupçonnés d'actes terroristes, l'un en Libye, où ils ont capturé un des leaders présumés d'Al-Qaïda, et l'autre en Somalie, ont annoncé samedi 5 octobre au soir des responsables à Washington.
Un porte-parole du Pentagone, George Little, a confirmé à Washington que des membres des forces spéciales américaines avaient capturé en Libye Abou Anas al-Libi, un des leaders présumés d'Al-Qaïda, recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Il se trouve entre les mains de l'armée américaine dans "un lieu sûr, à l'extérieur de la Libye", a précisé ce porte-parole.
Plus tôt dans la soiré, ce même porte-parole confirmait un autre raid, lancé cette fois en Somalie et visant un autre islamiste apartenant lui au groupe somalien shebab.
"Je peux confirmer qu'hier, le 4 octobre, des militaires américains ont été engagés dans une opération de contre-terrorisme à l'encontre d'un terroriste shebab connu", a indiqué samedi soir ce porte-parole du Pentagone. Ce dernier n'a toutefois pas été en mesure de confirmer si ce responsable shebab, dont l'identité n'a pas été révélée, avait été tué, capturé ou s'il avait échappé à ce raid des forces spéciales.
Une capture à cinq millions de dollars
En Libye, les forces américaines - des Navy Seals, commandos d'élite de la marine, selon le New York Times-, ont eu plus de chance en mettant fin à une traque de plus de quinze ans.
Abou Anas al-Libi, de son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, 49 ans, était membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rallier le réseau d'Al-Qaïda. Il figure parmi les personnalités les plus recherchées par le FBI, qui a offert cinq millions de dollars pour sa capture. Accusé par la justice américaine pour son rôle dans les attentats de 1998, il pourrait être transféré aux Etats-Unis.
En Somalie, l'opération a été lancée pour capturer un leader shebab "très recherché", a expliqué un responsable à Washington, précisant qu'aucun militaire américain n'avait été blessé au cours de l'attaque.
Selon un responsable américain cité par le New York Times, ce dirigeant shebab a probablement été tué, mais les forces spéciales américaines ont été obligées de se retirer avant d'avoir confirmation de cette mort.
Il s'agit de la plus importante opération américaine menée sur le sol somalien depuis que des forces spéciales ont tué il y a quatre ans un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan. Elle survient deux semaines après l'attaque, revendiquée par les shebab, du centre commercial Westgate à Nairobi, et qui a fait au moins 67 morts.
Des commandants shebab visés
Les shebab ont de leur côté affirmé avoir été attaqués dans la nuit de vendredi à samedi par des forces spéciales britanniques et turques qui visaient une de leurs bases importantes dans le port somalien de Barawe (sud), qu'ils contrôlent toujours. Londres a cependant démenti samedi soir tout rôle dans cette opération.
Un responsable local, Mohamed Abu Suleiman, a dit que "les ennemis d'Allah ont encore essayé de prendre par surprise les commandants moujahidine dans une attaque tard dans la nuit, en utilisant un hélicoptère militaire, mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué".
Egalement interrogé, le porte-parole shebab Abdulaziz Abu Musab a assuré, sans en apporter la preuve, que l'opération avait été conjointement menée par des "Britanniques et des Turcs", qui ont débarqué selon lui par bateau sur la plage. Le porte-parole a fait d'état d'un mort dans les rangs shebab et de "nombreuses victimes" parmi les forces étrangères.
"L'opération ratée a été menée par des Blancs", qui ont accosté à bord de "deux petits bateaux partis d'une plus grande embarcation en mer (...) Un garde shebab a été tué, mais les renforts sont arrivés rapidement et les étrangers ont fui", a-t-il raconté. Des témoins ont de leur côté fait état d'intenses échanges de tirs dans la nuit.
"J'ai été réveillé par le bruit d'un hélicoptère tournant autour du quartier et quelques minutes plus tard, des coups de feu ont éclaté et duré près de 10 minutes", a raconté un témoin sous couvert d'anonymat. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais c'était une attaque organisée visant une maison où se trouvaient des commandants shebab", a-t-il poursuivi.
Les shebab ont subi d'importants revers militaires dans le centre et le sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l'armée éthiopienne et une force de l'Union africaine (Amisom) à laquelle participe le Kenya voisin. L'armée éthiopienne et l'Amisom interviennent pour soutenir les fragiles autorités de Mogadiscio.
Mais les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales. Barawe, à quelque 180 km au sud de la capitale somalienne Mogadiscio, est un des rares ports encore contrôlés par les islamistes.
Plusieurs opérations de forces spéciales occidentales ont été menées en Somalie dans le passé, notamment pour tenter de libérer des otages aux mains des islamistes ou de groupes de pirates. La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.
Avec AFP
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Là où rode l'oncle SAM, l'odeur du soufre ne doit pas être pas loin, les quatre coins de la planète peuvent témoigné des désastres causés, du nombre de mort engendré et de la désolation laissé derrière eux, les Contras, Condor, l'oppression de Cuba, la guerre du Vietnam, les armes fournis à leurs clients pour supprimer des peuples entier, les 300 villages Kurde sauvagement détruit par la Turquie à l'époque de Clinton, l'aide à Israël pour supprimer doucement mais surement les Palestiniens, les Timor Oriental opprimé par leur allié le général sanguinaire Suharto, le grand Negroponte Mr terreur de Reagan, le sionisme en Orient.
Et maintenant c'est le tour de l'Afrique, L'oncle SAM pratique la terreur comme politique étrangère, l'idéologie Wilsonienne est toujours d'actualité, nous sommes fondamentalement bon, nous ne faisons que du bien, nous ne voulons que le bien, on ne veut que le bien du monde, nous sommes un gouvernement et une élite qui a reçu un mandat divin, le gouvernement américain se comporte comme un nouveau prophète, et Eisenhower d'ajouter, mais pour quoi les peuples du monde nous haïssent tant.
Dans tout cela il y a un seul objectif, installer des régimes féodaux qui serviront leurs causes économiques et stratégiques, maintenir leur contrôle entier et totale sur le monde, même au prix des millions de morts, d'ailleurs l'oncle SAM parle de dégâts collatéraux, ça ne compte pas les milliers de personnes achevées par le predator, afin de profiter des richesses naturelles des peuples "libérés" par leur soin.
L'Irak et l’Afghanistan sont à présent de très grande démocraties, la preuve, le peuple vote, ils ne manquent de rien, le régime installé est l'un des meilleurs au monde, après tant de destruction, de désastre et désolation, ils veulent étendre la démocratie de l'oncle SAM au monde entier, bien entendu : la démocratie définie par Carothers : elle doit servir leurs intérêts économiques et stratégiques, la mission messianique de l'oncle SAM est atteinte, comme ils ont "réussi", alors ils devront recommencer ailleurs, le nihilisme à la sauce de l’oncle SAM à très beaux jours devant lui.
Il est possible de voir un jour cet abu guizane capturé devenir un membre influent du nouveau régime à condition de servir leur intérêt, le nouvel islam protestant au service du système impérialo-sionisme s’élargit de plus en plus partout, chez nous, le clan Bouteflika et le DRS sont un fidèle serviteur de la nouvelle tendance, n’est-ce pas qu’on se porte bien, et on ne manque de rien !
La France vient d’installer une base militaire dans la corne de l’Afrique. Elle vient de déstabiliser la Libye avec l’appui de l’OTAN, alors que ce pays était un rempart contre l’immigration clandestine. C’est la France qui appauvri l’Afrique par sa main mise sur ses richesses. Elle place et soutient les dictateurs d’Afrique ; quand ces derniers ne lui sont pas soumis, elle les déstabilise comme ce fut le cas de la Libye, de la Côte d’ivoire, du Mali etc.. les shebabs ne sont que de jeunes désœuvrés et c’est valable pour toutes les révoltes qui secouent l’Afrique et que le libéralisme prédateur cherche à étouffer. Aujourd’hui, sur les côtes d’Italie il y a eu 300 jeunes de la corne de l’Afrique qui se sont noyés, que Dieu ait leurs âmes, par la faute de cette Europe criminelle. La France ne cherche t-elle pas à déstabiliser la 3 éme économie de l’Europe qu’est l’Italie ? Les accords pétroliers entre Kadhafi et Berlusconi ont dérangé les intérêts de la France ; d’où l’attaque de la Libye suivi de la déstabilisation de Berlusconi : le ver est dans le fruit Européen !