Tizi-Ouzou : trois anciens maires condamnés à 2 ans de prison ferme
Trois anciens présidents de l'Assemblée populaire communale (APC) de Tizi-Ouzou ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel de deuxième instance près la Cour de Tizi Ouzou, à deux années de prison ferme assortis d'une amende de 200.000 dinars chacun, a-t-on constaté.
Cherrak Omar, Ait Ahmed Cherif et Bensalem Arezki, condamnés en première instance par le tribunal d'Azazga à 7 ans de prison ferme, ont bénéficié d'une réduction des peines suite à la requalification de l'acte d'accusation de "dilapidation de deniers publics et non respect du code des marchés publics" pour lequel ils étaient poursuivis en première instance, en une infraction de "négligence apparente ayant entraîné la dissipation de deniers publics".
Ces anciens maires avaient signé, durant leurs mandats entre 2002 et 2007, des bons de commandes pour l'acquisition, notamment de matériaux de construction, de mobiliers scolaires, de peinture et de matériel informatique. Des produits qui ont été "surfacturés avec des prix allant parfois jusqu'à 100 fois leur coût leur réel", avait indiqué le juge lors du procès, le 17 septembre.
Les faits de cette affaire ont été dévoilés suite à une enquête de l'Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion de l'APC durant les périodes considérées, diligentée suite à une plainte déposée par le wali de Tizi-Ouzou en 2009.
Un quatrième ex-maire, accusé dans cette affaire, Taleb Ahmed, en l'occurrence, avait été condamné par contumace, à 10 ans de prison ferme, en première instance par le même tribunal (Azazga). Il demeure toujours en fuite et fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Tout cela pour amuser la galerie. Pourquoi cette fameuse IGF ne contrôle pas les ordonnateurs primaires comme les ministres, les walis, les ambassadeurs, l'assemblée dite nationale, le senat, bref, les grosses pointures de la nomenklatura ?