Ahmed Benbitour : "Unissons nos forces, brisons le silence"
Déclaration d'Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle de 2014.
Nous avons pris connaissance des dernières décisions prises par le pouvoir en place. Nous aimerions rappeler à cette occasion que nous avons, dès le début de la décennie écoulée, prévu que l’Etat algérien dérivera vers la défaillance entre 2001 et 2010. Il dérivera vers la déliquescence entre 2011 et 2020. Aujourd’hui, l’Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. Il est bien installé dans la dérive vers la déliquescence. Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire.
C’est pour faire face à ces dérives, qui étaient prévisibles hier et qui sont visibles aujourd’hui, que nous n’avons cessé d’appeler à un changement pacifique de tout le système de gouvernance et non se contenter du changement des personnes. Il y va sérieusement de l’avenir de la nation ! Nous avons proposé de faire de l’élection présidentielle de 2014 la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance pour une Algérie de paix, de justice et de prospérité. Les changements opérés récemment dans les structures de l’institution militaire vont-elles dans ce sens ? A voir l’avenir autrement, notre armée doit jouer un rôle de partenaire avec la société pour avancer ensemble vers la modernité et la sécurité institutionnelle. Sa mission, dans cette phase cruciale, n’est pas de reproduire le passé et consacrer le statu quo, mais plutôt de «démilitariser» les esprits et contribuer, avec d’autres acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à chaque avancée de la société civile, permettra à l’institution militaire de réoccuper ses espaces naturels et constitutionnels. C’est dans cet esprit que nous avons inscrit dans notre programme politique la définition d’une doctrine militaire dans le cadre d’une vision globale de modernisation de notre armée.
La situation actuelle appelle à la promotion d’une large mobilisation collective pour assurer le succès aux décisions fondamentales à initier ; la mise en place des outils et des mécanismes indispensables à la réalisation de l’objectif défini ; la sécurisation du processus de changement contre toute pratique de régression ou de statu quo.
La sortie de crise est possible. Notre pays recèle toutes les ressources humaines et naturelles lui permettant de devenir, dans une décennie, un Etat normal à l’économie florissante et un acteur géopolitique régional sans contestation. Pour conclure, j’insisterais sur notre responsabilité à tous devant notre peuple et le monde. Toutes les Algériennes et tous les Algériens légitimement inquiets pour l’avenir de notre pays doivent se mobiliser pour qu’en quelques mois, le souhaitable changement du système de gouvernance deviendra possible. Alors, brisons le silence, unissons nos forces et œuvrons tous ensemble en citoyens pour l’Algérie de nos martyrs d’hier et de nos enfants de demain. Ensemble, rien n’est impossible.
Dr Ahmed Benbitour
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MERCI
Unissons nos forces, mais de quelles forces parlez vous? Vous étes nu comme un ver de terre. Depuis 1999, a part les quelques mois passés, en qualité de 1er ministre, on ne vous a jamais entendu, prendre position sur les événements qui ont secoué l'Algerie, les difficultés auxquelles sont confronté les citoyens, les fléaux comme la corruption qui gangrénent la socuiété, la violation de la constitution, pour un troisiéme mandat pour "notre" rais Bouteflika, et maintenant vous avez le toupet de parler d'unité. Vous étes vraiment naif de croire que vous serez suivi par les citoyens, vous quio n'avez aucun programme, sauf le contenu des commentaires, recueullies dans la presse.