Algérie : un front uni pour déjouer le plan du système
À l’occasion des Présidentielles de 2014, les Algériens se retrouvent encore une fois confrontés à la reconduction du despotisme militaro-affairiste, que vient confirmer le plan diabolique de Bouteflika et ses complices, jeté avec arrogance contre la face de l’intelligence des Algériens, au mépris de leur dignité et de leur souveraineté.
Avec ou contre le DRS de Toufik, le système de pouvoir est en train de mettre sous tutelle tous les rouages d’une élection propre, hypothéquant à l’occasion l’inépuisable espoir de la normalisation de la vie politique, qui est en permanence confisquée par un système illégitime, patrimonial, autocratique, répressif et corrompu depuis l’accès de l’Algérie à l’indépendance, soutenu et accompli par l’autorité militaire.
Les Algériens visés par cette méprise, ce sont d’abord tous ceux qui sont soucieux de l’avenir de leur pays et de celui de leurs enfants. Ce sont ceux qui veulent vivre dans un état de droit, dans une Algérie de justice, d’égalité et de prospérité. Ce sont aussi les authentiques patriotes, amenés par la force du destin à collaborer avec les différents corps de l’armée et des services de sécurité, de l’administration et des institutions de l’État. Ce sont également les militants qui œuvrent inlassablement pour l’instauration d’un véritable régime démocratique, organiques ou indépendants, des associations civiles, des partis politiques ou blogueurs sur les réseaux sociaux.
Ces justes sont condamnés à réagir à la méprise que leur inflige ce système inqualifiable, pour prétendre recouvrer leur dignité et leur souveraineté, en œuvrant solidairement à arracher l’État et ses institutions aux griffes de ces ennemis du peuple et de la nation, de façon organisée et pacifique, de manière à éviter le démembrement du territoire et son exposition aux convoitises extérieurs, qui guettent nos moindres perclusions pour notre recolonisation. En s’appuyant sur la seule force de la solidarité dans l’union, avec détermination et abnégation.
Hélas ! Cet impératif à la constitution d’un front uni autour de cet objectif, pour renverser pacifiquement le système de pouvoir, ne cesse de s’exprimer, depuis toujours, mais inefficacement en rangs dispersés. Des appels récurrents ne cessent de s’exprimer effectivement, chacun pour son compte, de la part de ces patriotes, que sont le PLD, le MDS, Jil Jadid, le mouvement Jazairalizdihar de Benbitour, pour ne citer que ceux-là, tout en sachant qu’ils sont aussi nombreux ceux qui aspirent et tendent vers cet objectif commun. Que ce soit d’autres partis politiques, que ce soit des indépendants, des militants dans des mouvements associatifs ou dans des partis politiques, des blogueurs dans les réseaux sociaux, des journalistes et intellectuels ou simples citoyens animés par cet idéal de dignité et de souveraineté.
Il n’est jamais trop tard, aujourd’hui, de s’unir dans la solidarité et constituer un front uni, pour faire élire à l’occasion des présidentielles de 2014 un leadership représentatif de toutes les composantes de ce rassemblement démocratique. Ce ne sont pas les électeurs Algériens qui manquerons à l’adhésion en masse à un tel mouvement, qu’ils appellent de leurs vœux et qu’ils attendent de pieds fermes, pour aller ensemble à une constituante. Cet impératif d’union des forces du changement dépendra, bien évidemment, de la volonté de chacun de transcender toutes les divisions et les différences, pour unifier toutes ces voix contre la volonté du pouvoir à vouloir confisquer encore une fois, à cette occasion, l’État et la démocratie.
Un seul mot d’ordre : Union des forces démocratiques pour faire barrage au plan diabolique du système de pouvoir, pour l’empêcher de confisquer l’État et la démocratie.
Youcef Benzatat
Commentaires (7) | Réagir ?
Vous avez raison de montré les chaises vides, ceux qui doivent remplir cette mission sont incapable de prendre la moindre décision, ils ont peur de gagner et d'être plus incompétent que ceux qui sont en place aujourd'hui, résultat moins ils critiquent et ils parlent, mieux c'est pour eux pour rester dans l'ombre de l'opposition pour espérer ramasser des miettes.
Aucune objection, le peu d'intellectuels algériens qui existent disent que tous les dirigeants actuels sont des gueux qui gouvernent en direction des gueux, donc il n'y pas lieu d'etre fier de détenir ce pouvoir et les vrais algériens ne se sentent nullement concernés par l'activité nuisible de ces voleurs au pouvoir, surtout qu'une bonne gifle a été donnée aux décideurs qui ont installé ces gueux et qu'ils ne peuvent plus les déloger.