Lettre ouverte aux ministres de l’environnement et des moudjahidine

Lettre ouverte aux ministres de l’environnement et des moudjahidine

J’ai l’insigne honneur et plaisir de soumettre à l’attention de qui de droit( Ministre des Anciens Moudjahidines et Ministre de l’Environnement) et plus particulièrement aux vrais «Novembristes» cette «lettre ouverte», par le biais de votre aimable «Quotidien» quelques ruminements d’ordre social, historique et symbolique à fortes valeurs républicaines que je me permets d’inscrire intérieurement dans l’ordre des choses prescrites réglementairement pour mettre de l’ordre, s’il y a vraiment prééminence hiérarchique dans la structure étatique. Une circonstance navrante et bien regrettable, elle porte sur le statut d’honneur de la glorieuse histoire de la ville de Benisaf qui est indissociable de l’Histoire d’Algérie.

Je suis un fils de Chahid mais avant tout un simple citoyen qui fait preuve à chaque instant, dans chaque endroit et dans n’importe quel contexte de ma citoyenneté dans le cadre républicain. A celui qui n’a rien sinon son quartier, sa ville, sa région, son pays ou le respect des symboles reste une valeur intrinsèque.

Benisaf avait un joli fabuleux et beau jardin public, aujourd’hui, baptisé la "Place des Martyrs", où sont érigées au milieu du jardin un cénotaphe dans lequel sont gravés les noms des martyrs immortels de la région de Benisaf jointant d’un verset du Saint Coran et grande gravure de l’Emir A.E.K en briques de verre, l’ensemble de ces monuments symboliques de notre histoire sont codés dans les dispositions de la loi 07-99 du 05 avril 1999 relative au Moudjahid et au Chahid. La particularité de ses symboles historiques au milieu de ce piteux jardin, se distingue par une décomposition, une déperdition, une détérioration, une déprédation, un délabrement contraire aux dispositions des articles 2-12-52-55-56 et 66 de la loi su-citée ci-dessus.

Le jardin public est en lui-même délaissé volontairement par les premiers responsables de la ville au vu et au su de tout le monde, malgré qu’il a consommé deux enveloppes financières consistante (Autofinancement communal et PSD) une troisième enveloppe en PCD est en cours mais ne changera en rien sinon un transfert de fond vers ceux qui font du travail médiocre pour des irresponsables. J’insiste trop fort encore que notre jardin contenant les symboles solidifiés dans les lois (03-83 du 05/02/83- loi 07-06 du 13/05/2007)et règlements(( circulaire EV1 du 07/10/2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts), se trouve délaissé et abandonné par des responsables inconscients, menteurs et comateux que la loi devrait en principe les châtiés fortement et durement.

Ce jardin est devenu un lieu pour les marchands ambulants et de l’informel ou tout se vend, il est fréquenté par des acheteurs venant pour la satisfaction d’un besoin matériel, biens issus de chine et dont la qualité défie notre monnaie qui n’a jamais su contenir une valeur.

Les saletés, les ordures les immondices, les bouteilles des boissons alcoolisées les bouteilles en plastics des excréments, des odeurs d’urines, la casse… c’est le tableau que l’on puisse présenter pour ne plus parler de jardin public encore moins de «place des martyrs» sinon de dépotoir ou vidoir public ou ni le maire, ni le chef de Daïra, ni un quelconque responsable, ni le citoyen s’il existe, ni le citadin qui se prétend, ni l’étudiant, ni les jeunes, ni l’ intellect, ni le simple bonhomme ayant un cœur bon ou mauvais pour dire haut et très fort basta !basta !.

Les honneurs purs ne peuvent être achetés qu’au prix du mérite et de la considération en négation de la plupart des gens qui préfèrent glisser leur peau sous le draps blanc plutôt que de la risquer sous le drapeau, l’homme de bien vénère la justice, la probité, l’héroïsme, l’honneur, l’honnêteté, la morale et le mérite et porte en lui le sens du respect, de la loi et des vertus, l’homme de mal ne pense et ne fait que du mauvais.

Je ne veux blesser aucune conscience mais je préfère quand même allumer le flambeau du patriotisme pour que la lumière, la vérité, la justice, le travail habillent et cadre le domestique (jardin –place des symboles-ordre-droit et ….), chasse le sauvage et le non droit ( marché au milieu du jardin -l’informel-..), ornent le jardin par les fleurs et détruit les mauvaises herbes, nourrit la morale et élimine la stupidité, respecte le bien et maudit le mal, vénère la beauté du site et déteste la laideur de la saleté, la vulgarité et la médiocrité pour mieux régner par un nouveau type de comportement qui sert la reconnaissance et la gratitude de ceux qui ont défendu leur partie en offrant leur vie comme mérite.

Ce n’est qu’un écho local poussé par un mortel vers le haut de la pyramide décisionnelle car les responsables de la ville de Benisaf sont complices de cet état de fait, ils ont dévalorisé, déshonoré, discrédité et déconsidéré tout un symbole Algérien. Ce constat devient un NO COMMENT ! Une punition générale de cet état de fait catastrophique pourrait remettre les pendules à l’heure des normes républicaines.

Benallal mohamed

Benisaf le 30/08/13

Fils de Chahid

Plage du puits, Benisaf W46300

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Commentaires (3) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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rabah Benali

Bonjour.

Monsieur Benallal, votre cris de détresse et de déspoir est assourdissant.

Il est entièrement ligitime, humain et compréhensible. Personellement, je paratge totalement votre douleur.

Par contre, il semble que vous avez oublié un point essentiel. !

A votre avis, à quelle époque le bedouin "Arabe" à t'il pu apprendre à cultiver et à entretenir un jardin. ? Sûremment pas à l'époque où il vivait dans le désert de ses ancêtres.

Le berger des sables a découvert la notion de jardin en occupant, au septième et huitième siecle, les territoires de civilisations antérieures à sa doctrine religieuse.

Doctrine qui se vante, selon ses adèptes écervelés, le codex de la vie universelle sur terre.

C'est les restes des civilisations Perses, Gréco/Romaines, Berbèro /Judaio - Mauresques ect… qui ont semmé un peu de verdure dans l'âme de ces gardiens de chèvres et de chameaux.

D'ailleurs de nos jour, la couleur verte est devenue symbole incontournable de leurs emblémes et drapeaux.

Donc ce qui arrive à cette place de votre ville n'est guère surprenant.

Hadak ma yella ya el Hadj. !

Observez un peu les villas/bunkers construites et/ou habitées par ces brouteurs d'herbe. Y en a-t-il une qui a un jardin?

Rabah Benali

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