Les travailleurs d’Algérie poste toujours en grève
Le mouvement de grève des travailleurs d’Algérie Poste (AP), entamé mercredi dernier, s’est poursuivi lundi à travers différents bureaux de poste d’Alger, les grévistes réclamant notamment l’application de la nouvelle grille des salaires, avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, a constaté un journaliste de l’APS.
Pour ne pas pénaliser les clients de l’entreprise, dont le nombre disposant de comptes CCP s’élève à 13 millions, un service minimum est, toutefois, assuré par des cadres d’AP au niveau de ces bureaux de postes, alors que les travailleurs grévistes insistent à maintenir "ouvert" leur mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de toutes leurs revendications par la tutelle.
"Nous réitérons notre appel au ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication afin de respecter les engagements qu’il avait pris lors de notre premier débrayage en janvier dernier", ont indiqué à l’APS des protestataires rassemblés devant la Grande Poste à Alger.
"Depuis le début de notre mouvement de protestation, aucun responsable n’a daigné venir parler avec nous", ont-ils affirmé.
Les grévistes ont rappelé, par ailleurs, leur "démarcation" de leur syndicat (affilié à l’UGTA), qui, ont ils soutenu, "a pris position avec la direction générale de l’entreprise". Venus de plusieurs régions du pays, les travailleurs exigent aussi la permanisation des employés contractuels et la révision de la convention collective. Contactée dimanche, la direction générale d’Algérie Poste s’est contentée, quant à elle, d’annoncer la tenue prochaine d’une conférence de presse sans préciser la date.
APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Au sommet de" l' Etat" en s'en fiche eperdument de cette gréve, qui touche uniquement les retraités, les fonctionnaires et les ouvriers, puisque nos dirigeants possédent de nombreus comptes
en Algerie et a l' étranger, ils ne peuvent en aucun cas étre ab court d' argent. C'est ça l' Algerie
de Bouteflika et de sa clique, les gens du peuple peuvent crever, personne ne versera une seule l' arme. Maudit le jour ou il a été repéché et fait roi.