Des blindés algériens déployés à la frontière tunisienne
Alger a décidé de dépêcher sur les lieux deux escadrons de la gendarmerie et un corps d’élite de l’armée pour contrer des groupes islamistes armés.
Ces escadrons vont renforcer une quarantaine de brigades, compagnies, sections et un escadron motorisé de la gendarmerie opérant déjà sur place depuis plusieurs mois. La mission assignée à cette armada, à laquelle s’ajoutent des unités de l’armée, est de surveiller en permanence les zones frontalières. Ces zones, en pleine turbulence depuis le début des crises en Tunisie et en Libye, sont celles qui donnent, aujourd’hui, le plus de soucis et d’inquiétudes au gouvernement.
La décision de dépêcher de nouvelles unités militaires à la frontière avec la Tunisie, a été prise au lendemain de l’attentat meurtrier commis par un groupe armé islamiste, contre une patrouille de l’armée tunisienne sur les monts de Kasserine, près de la frontière avec l’Algérie.
Elle intervient également après les visites successives, la semaine dernière à Alger, du Premier ministre libyen, Ali Zeidan, et du chef de la diplomatie tunisienne Othmane Jarandi.
Les entretiens ont porté essentiellement sur le problème sécuritaire au niveau des frontières. La banque de renseignements sur les groupes islamistes armés dont dispose l’Algérie, pourrait être utile pour les forces de sécurité tunisiennes. Car, certains islamistes opérant en Tunisie, ont été formés dans les maquis algériens. Alger et Tunis sont favorables à l’élaboration de stratégies sécuritaires au niveau bilatéral et maghrébin.
La coopération entre les deux capitales dans ce domaine est « réelle », mais elle nécessite davantage d’efforts « afin de garantir la stabilité de la région », selon le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci. M. Medelci a rappelé lors d’un point de presse commun avec son homologue tunisien, que son pays ne franchira pas les lignes rouges. C’est-à-dire qu’il restera fidèle au principe de non ingérence dans les affaires internes des Etats, « même s’il s’agit de pays voisins et frères », avait-il souligné.
Avec BBC
Commentaires (3) | Réagir ?
La Tunisie n'a aucun intérêt à se faire aider par l'armée Algériennes car l'Etat algérien n'a aucune volonté politique d'éradiquer le terrorisme.
Des militaires, des policiers, des gendarmes et des innocents meurent tjs au non l'Allah!!!
Que la police;.... garantisse le droit à la vie de ses citoyens..... pour voler au secours des pays voisins.
C'est de la poudre aux yeux, rien que çà!!!!
Le pouvoir Algérien n'a jamais eu la prétention de combattre les terrorisme!!!!
Il suffit de voir comment les casernes, les commissariats et les gendarmeries se protègent à la tombée de la nuit en Algérie. Ils bloquent toutes les issus vers leurs lieux de retraite !!!!!! Et abandonnent les villes aux mains des islamistes!!!!!
Avec tous les moyens (des milliards de dollars) ils n'osent même pas circuler librement en ville !!!! Ils circulent toujours en bandes et dans deux ou trois véhicules 4 x 4. Jamais une seule!!!!!!!
20 ans après (la concorde civile, des citoyens se font toujours assassinés par la horde Islamique.
Les islamistes en Algérie sont au gouvernement !!!! Le FLN n'a aucune envie de se débarrasser de son allier et bouc émissaire.