Bouteflika est dans un bunker, l’APN et le Sénat en chasteté politique

Le cercle présidentiel s'est montré un prédateur en chef du pays
Le cercle présidentiel s'est montré un prédateur en chef du pays

Une nation sans patrie est un peuple sans mémoire et sans histoire. (Brahim Gater)

L’heure est grave. La présidence dans un bunker, l’APN et le Sénat en chasteté politique, les richesses nationales se bradent à Londres et aux frontières, les compétences nationales fuient le pays au grand galop, les leaders politiques partent en retraite anticipée pour laisser le jeu à Laab h’mida et Recham h’mida, le peuple vit dans l’impuissance de changer l’ordre établi par la caravane de l’ouest, se résilie dans la misère et oublie son devoir d’indignation, prend goût à la viande d'âne au prix du veau de lait dans l’attente de l’entrée triomphale de la viande du Halouf sous forme de brochettes de merguez et viande hachée.

La justice italienne lance cinq mandats d'arrêt internationaux pour mettre fin aux agissements maffieux des Algériens proches du cercle du pouvoir réveille la chancellerie d’El-Biar qui se met de la partie pour rapatrier ces enfants égarés pour une punition en résidence télescopique. La politique de: «Arriver avant les autres pour manipuler les indices et effacer les emprunts est une tradition ancrée dans le comportement du pouvoir». La capture de ces dealers par une juridiction étrangère peut mettre à nu des révélations graves et monstrueuses. Il faut que ces enfants du patriarche entre au pays pour un repos mérité. 

Le débat d’idée est anéanti à jamais pour raison d’état. L’état, ce monstre froid et fanatique du pouvoir se parfume au GNL, se soule avec notre pétrole et protège jalousement ses pipelines qui coulent au-dessous d’un peuple pieds nus à l’état de déperdition. Les politiques de la sauvegarde de cette richesse noire priment sur les droits de l’homme, l’alternance politique, la coexistence pacifique et la dignité d’un peuple trahi. 

L’absence de projet politique et de stratégies de développement pour garantir la continuité des projets relatifs à l'édification d’une politique économique basée sur des objectifs de programme et non sur des opérations de propagande pour justifier un discours officiel incompatible avec l'évolution des jeux et des enjeux à l'échelle régionale et internationale. Dans ce contexte, la souveraineté nationale est aujourd’hui ébranlée de l'intérieur et de l'extérieur, l’étau se resserre autour de notre Algérie par des situations de turbulence et des mouvements de groupes et de forces étrangères. L’obligation du changement est imminente pour éviter le morcellement du territoire et la décomposition sociale.

Le choix d’un homme d’état par le peuple à la carrure d’un diplomate et homme de loi, une personnalité qui croit à la science et à la technologie, un partisan de la démocratie et défenseur des droits de l’homme, un homme de paix et de culture, un père de famille né dans les branches de notre algérianité, un homme qui se met à la disposition de la justice de son pays et qui place son pouvoir au-dessous de la loi, un homme d’écoute et de partage, une force physique et intellectuelle pour faire face aux défis du XXIe siècle. Un combattant de la modernité dans le cadre du respect des valeurs de notre algerianité avec ses composantes et ses diversités. un homme qui doit déraciner des entrailles du pouvoir le Beni-Amis, de je mande - je mange - je mange et tu manges, de H’na Fi H’na, etc. Finalement, un homme qui doit composer avec le peuple pour le peuple. Un homme du Douar, du Village ou de W’lid El-Houma. 

Un projet politique permet à l’ensemble des institutions de fonctionner avec des programmes et des budgets pour éviter l’improvisation, les détournements et le gaspillage. Les lignes directrices du projet déterminent les paliers d'évaluation et d'appréciation, L’absence de projet politique favorise l'incompétence et encourage le rapport de vernissage - lustrage (mouchardage). Cette culture de Bouchekara est mise en place et encouragée par le pouvoir postindépendance pour connaitre l’inconnu face à leur incompétence. Une incompétence qui a réalisé un échec à la grandeur de cinquante années de destruction massive. 

Entre l’homme et son projet politique, un parcours pour motoriser le développement et impliquer l’ensemble des citoyens à la réalisation des ouvrages et à l'édification d’une société aux normes civilisationnelles. Une échelle de mérite, de graduation et de nomination de l’homme qu'il faut à la place qu'il faut doit être l’indicateur principal pour installer l’homme au poste qui lui revient de par ses capacités à honorer la patrie et défendre les intérêts de la nation et d’autre part un droit légitime à la mesure de ses compétences. 

Une hallucination platonique qui peut être possible grâce à la volonté des hommes libres, des nationalistes qui placent l’Algérie au-dessus de tous. Des leaders et partisans de la démocratie doivent encadrer le peuple pour lui éviter des glissades vertigineuses et des noyades dans des eaux usées. Le choix du futur doit répondre à la conjoncture internationale et l’évaluation des présentes. 

Le peuple possède des compétences supérieures à celles du pouvoir, aime son pays à la limite de tous les sacrifices. Honneur à ces cadres moyens de tous les secteurs de production, de service et de sécurité qui font fonctionner l’appareil de l’État et qui refusent les tentations diaboliques et la richesse de Haram. 

Démos

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Commentaires (12) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

LeSoir conclut ceci sur l'improbabilite' des "travaux" de l' "APN" le 22 dans une de semaines, parce qu'il n'y a pas eu de reunion des ministres depuis longtemps. Y en a-t-il besoin de l'une ou de l'autre? D'apres l'article, je conclut que bouteflika tiens la bourse et autorise des deepenses, a travers les ministeres et les walis - Est-il encore capable de se torcher ou de se souvenir de son nom? Je crois bien que ca va grouiller cet hivers, car l'arnque de ses nababs ministres ou walis, sera plus flexible... dans le sens abus biensur.

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moh-said outioua

Kaddafi avait dit un jour que maffia était tiré de l'arabe "ma3fiya" (exemptée). Notre maffia restera donc ma3fiya de toute poursuite tant qu'elle demeure maître de la mécanique répressive qui veille à supprimer toute personne qui tenterait de moraliser l'Etat. Aussi, toutes les espérances que nous reproduisons ici demeureront chimères de peuplades qui n'arrivent pas à concevoir la force prodigieuse d'un peuple.

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