Le MCAF communique
Dans le cadre de l’enquête préliminaire dans le scandale financier (INI-Sonatrach) qui a éclaté à Milan en Italie, le procureur de la république Mr Fabio De Pasquale a procédé à une large audition du coordinateur du MCAF.
La première rencontre s’est déroulée jeudi 8 août à 11h en tête à tête dans le bureau du procureur (entre le procureur Mr Fabio De Pasquale et le coordinateur du MCAF M. Omar Ait Mokhtar) qui m’a signifié la procédure qui prévaut dans la justice italienne ; l’audition se déroule en présence des officiers de la police financière et d’un interprète.
Dans l’après-midi de la même journée j’ai reçu un coup de fil de la part de la brigade financière et une confirmation par e-mail d’un rendez-vous pour le lendemain, vendredi 9 août à 14h30. La deuxième rencontre s’est donc déroulée le lendemain à l’heure prévue en présence de deux officiers de police et d’une femme interprète, l’audience a duré 2h30.
Un procès-verbal a été signé par les 5 personnes présentes et versé au dossier. Le procureur Mr Fabio De Pasquale nous a recommandé le respect des procédures et de rester discret à ce stade de l’enquête. Nous avons appris qu’une enquête préliminaire est ouverte par la justice française à Paris et nous avons aperçu dans le dossier, quelques pièces transmises par Paris…
Le MCAF étant partie civile, un rendez-vous avec le juge d’instruction Alfonsa Ferraro sera fixé dans les prochaines semaines, nous dit-on conformément à la procédure en vigueur.
Nous souhaitons que la presse nationale comprendra que nous ne pouvons répondre aux différentes questions qui se posent, aussi légitimes soient t’elles.
"Le seul commentaire et un avis personnel que je peux exprimer, c’est que la seule victime dans cette affaire est l’entreprise publique Sonatrach et personnes d’autres. INI et sa filiale SAIPEM, non seulement ont fait des affaires, mais ont acheté de l’or au prix de l’argent. Le seul souci des Bedjaoui, Khelil … est de gonfler au maximum leur tchippa. Encore à titre personnel, je leurs recommande de rentrer en Algérie et se mettre à la disposition de la justice de leur pays. Inutile d’attendre l’exécution de l’avis de recherche lancé par les pays étrangers !!! Il s’agir de la souveraineté de notre pays".
Omar Aït Mokhtar, le coordinateur du MCAF
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MERCI
@ Omar Aït Mokhtar, coordinateur du MCAF
Je tiens à rendre hommage à vous et au Mouvement Citoyen Algérien en France (MCAF), pour tout ce que vous faites pour notre pays, en toute modestie.
Je souhaite simplement donner mon point de vue sur ces affaires qui sont en train de détruire l'avenir et le devenir de notre peuple qui soufre le martyre depuis 1830 à nos jours.
Ce régime illégitime qui a un fleuve de sang sur les mains, qui colonise le peuple Algérien et qui l'a mis dans cette situation intenable, doit rendre des comptes devant la justice des hommes, pour tout ce qu'il a fait à notre pays.
La justice Algérienne est sans ressources contre Khellil, le citoyen Américain et elle le sait très bien étant donné qu'il n'y a pas de traité d'extradition entre les États-Unis et l'Algérie.
En revanche, ce n'est pas le cas pour l'Italie.
Et la court suprême Italienne ne peut pas rester inactive au vu de la gravité de cette monstrueuse corruption qui a touché les fondements des états Italien, Algérien et ceux de certains pays européens dont on tait le nom, pour le moment, mais pas pour longtemps, car l'opinion publique Italienne et la société italienne en particulier, se sont appropriées cette affaire qui touche les biens publics Italiens en ces temps de crise financière internationale d'une gravité inouïe.
Seule la cour suprême Italienne, peut décider et ordonner un procès contre Khellil, en toute souveraineté et en toute indépendance des pouvoirs exécutifs Italiens. Et dans ce cas elle peut demander son extradition des USA.
Il y a eu déjà un cas similaire de jurisprudence, pour lequel le professeur de droit James Cohen, professeur de droit à l'Université de Fordham (USA), a expliqué, qu'un citoyen Américain peut être extradé vers l'Italie. Il y a un traité d'extradition entre les États-Unis et l'Italie, qui permet expressément d'extrader un citoyen Américain vers l'Italie, à une exception près. Il a également ajouté qu'aux Etats-Unis, en général, on n'accorde pas l'extradition si cela viole la constitution Américaine. Il y a débat sur cette question actuellement aux États-Unis.