Pas d’image de Bouteflika à la prière à la Grande Mosquée
Depuis son retour au pays le 16 juillet dernier, les Algériens n’ont plus vu le président. Pas plus d’ailleurs à la prière de l’Aïd el fitr à Alger.
Comme attendu, le président Abdelaziz Bouteflika, n'a donc pas pris part jeudi à la prière d'Aïd el-Fitr à la Grande Mosquée, d’Alger. C’est une première pour un président algérien. Mais Bouteflika avait déjà séché d’autres rendez-vous importants. Comme la fête de l’indépendance du 5 juillet. Les caméras de la télévision ont en revanche montré abondamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal accompagnés des présidents du Conseil de la nation (Sénat) et de l'Assemblée populaire nationale (APN), respectivement Abdelkader Bensalah et Mohamed Larbi Ould Khelifa comme pour combler l’absence du président.
La prière n’a pas dérogé à la règle puisque d'autres hauts responsables politiques algériens et le corps diplomatique des pays musulmans accrédité à Alger ont également participé à la prière et ensuite présenté leurs vœux, comme tous les ans.
Le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, n'est apparu qu'une seule fois publiquement depuis son retour de France, le jour même de son arrivée après une absence de 81 jours pour des soins dans deux établissements militaires français. Les images que les Algériens avaient vues étaient celles d’un homme très affaibli, assis sur une chaise roulante.
Rappelons que Bouteflika a été évacué d’urgence le 27 avril au Val-de-Grâce à Paris après, selon les explications officielles un accident vasculaire cérébral (AVC). Ses médecins traitants avaient demblé précisé que l’AVC était "sans retentissement sur ses fonctions vitales". Des explications qui n'ont cependant convaincu personne eu égard à la longue durée de la convalescence du président.
Yacine K.
Commentaires (7) | Réagir ?
Les Algériens auraient intérêt à s'occuper de leur avenir qui s'annonce sombre - une fois les richesses du sous-sol entièrement asséchées - que de se poser des questions sur la maladie du Président et son absence !
"Pas d’image de Bouteflika à la prière à la Grande Mosquée. ". Bouteflika ne saurait donc être qu'un simple mortel dont les oeuvres et la vie sont soumis aux Décrets de l'Immortel. Que n'avons-nous donc pas été abusés par ces images matérielles, fortuites, qui ont plus de poids par le principe de Peter que par leur réelle existence. C'est comme un vol d'oiseaux : sa vue fait naître en chacun de nous qui, un sentiment de liberté, qui une pensée pour ceux qui sont en cage. Pour d'autres, d'autres facteurs les voilent de la vue.