Elections 2014 : stop aux riyassate el garagouz !
Confisquer en politique est un acte qui relève de l'égocentrisme et la preuve irréfutable de l’absence de l’estime de soi. (Brahim Gater)
Ce n’est pas une honte de se parler entre algérien et de se dire toutes les vérités. Ce n’est pas une honte de dépoussiérer nos pages d’histoire et de faire jaillir la lumière pour guider nos enfants sur le chemin de la patrie. Ce n’est une honte de demander pardon et présenter ses excuses pour les actes criminels commis contre le peuple et la patrie.
Ce n’est pas une honte de restituer les biens du peuple qui ne sont pas les vôtres et revenir sur le chemin de l'honnêteté. Ce n’est pas une honte de renoncer à la confiscation de la souveraineté de notre peuple et de respecter sa voix et son choix pour une Algérie libre et indépendante.
Ce n’est pas une honte de reconnaitre ses faiblesses et ses erreurs et laisser la gestion du pays et le pouvoir aux compétences nationales capables de remettre notre Algérie sur les rails du développement pour construire un état moderne. Ce n’est pas une honte d'écouter notre jeunesse et lui donner la chance de prouver ses capacités, de relever les défis et de faire face aux enjeux du siècle présent. Ce n’est pas une honte de laisser le pouvoir aux enfants de la nation et de quitter avec les honneurs à l'âge Attakaoud pour aller écrire (si vous avez des choses à dire) pour enrichir les pages de notre histoire. Ce n’est pas une honte de gagner le pouvoir et non de le voler au peuple par des élections farcies au trucage et à la tricherie.
Par contre,
La honte est de vivre dans le péché du mensonge.La honte est de construire sa vie et faire nourrir ses enfants avec de l’argent de la corruption. Le honte est de voir le peuple du haut de votre perchoir à l’image de Maitre corbeau, sur un arbre perché. La honte est de voir avec jouissance le monde extérieur qui vous glorifie, un monde qui rit de vous et qui vous réduit à l’état de sous-développement intellectuel. La honte est de ne pas avoir honte.
Pour toutes ses raisons plausibles, le respect de la volonté populaire demeure inconditionnel pour construire une Algérie de lumière qui fera la fierté de nos enfants. Notre devoir est de rejoindre le parcours de la démocratie pour mettre fin à la politique du clanisme, de béni-amis, du régionalisme et de charlatantisme.
Les élections de Garagouz sont des préalables de la gabegie existante, du terrorisme conjoncturel et de la protection du crime par des pratiques de corruption à l’image de Khellil and Co.
L’unité du peuple et son engagement à édifier un pays de droits et devoirs peut être encore possible par une volonté politique des forces supérieures animées par l’amour de la patrie et l’attachement nationaliste et indéfectible aux valeurs de novembre et de la république a organiser des élections propres et intègres. Il est encore temps et possible de retrouver la paix civile, la coexistence pacifique entre toutes les parties de la société civile, le partage du travail et les richesses nationales, le respect de la loi et l’amour de la patrie.
Les présidentielles 2014 reste un indicateur de volonté politique entre les mains de ceux qui décident pour l'Algérie de nos enfants et des générations a venir. A cet effet, le choix d’un homme doit exprimer la volonté du peuple. Le peuple doit être maitre de son destin et de sa patrie. Le peuple ne doit pas être sous la tutelle d’un homme, d’un clan ou d’une confrérie. Le peuple doit être souverain pour construire un pays souverain avec un projet politique et un état souverain.
L’Etat souverain n’est pas redevable de son statut aux forces extérieures. Le président du peuple possède toute la créditation pour engager le pays dans la direction de son projet pour son épanouissement économique et social. Il est temps de finir avec le sérail de la recommandation, de la tutelle, de la négation et de règlement de comptes.
Le peuple est majeur et responsable, a droit à une vie décente et à la paix. Sa jeunesse possède toutes les énergies possibles pour conquérir le monde du savoir, de la science, de la technologie, de la politique et des affaires. Cette richesse inestimable à besoin d'être valorisé, écouté et respecté par les dirigeants du pays.
Les élections de Garagouz doivent être bannies de notre pays avec le troisième mandat de Bouteflika pour implanter une culture d’Etat basée sur la compétence et non sur les jeux de coulisses et les soirées politico-romantiques.
En guise de votre compréhension et votre estime, permettez-moi d’offrir à mon peuple et à ceux qui refusent le pouvoir pour le pouvoir un champ aux couleurs nationales et aux valeurs de novembre. Je salue la décision militante et patriotique de Liamine Zeroual de ne pas reprendre le pouvoir pour remplacer une chaise vide, une décision à connotation démocratique pour donner la chance à ces hommes propres et honnêtes de reprendre le flambeau vers les hauteurs de la modernité et de la civilisation.
Démos
Commentaires (11) | Réagir ?
A Si Tahar; tu eclairci mieux mon point de vue, mais sans aller jusqu'au bout... encore uny petit chwiya et tout le monde y sera... ou du moins nous deux !
Y a-t-il lieu de parler de pays dans le sens 1er du mot? La reponse est biensur que non, mais avec un peu d'huile, ca va grincer et arriver... apres tout, cette tchektchouka est reconnue reconnue par d'autres pays.
Des lors qu'ils s'agissent de pays, est-ce le pays des populations qui habitent? Non. C'est la raison pourquoi, je me perd sans arret dans ces forums virtuels. Des que le sujet devient reel et objectif, la necessite' de recommencer a ZERO s'impose.
Il est presque impossible de s'aventurer dans un tel sujet sans devoir prendre en compte la violence. Pourtant, il existe bien un nombre fini d'actions a prendre enun temps court, pour passer de ce zoo a un pays, ou tout le monde gagne, les legitimes comme les autres. Et comment,
Il suffit de prendre le dernier article/expose'/papier de Checikh Mebtoul - pour se rendre compte qu'il y a beaucoup a faire en Algerie, et qu'en fin de compte, si les Algeriens avaient la chance de participer dans l'exploitation de leurs terre et la gestion de leur vies et affaires - l'Algerie deviendrait vite un pays d'emigration, car il y a tellement a faire.
Ceci va aussi interesser Mr Mebtoul, qui ne semble jamais l'inclure dans ses equations economiques. Le GDP va commencer a inclure, le capital intellectuel, c. a. d. le savoir faire, inclure ca comme c'est fait dans la valuation des Compagnies - Apres tout, la majorite' des companies commencent par presenter une idee et non un produit, et a partir des projections futures, determiner une valeur minime de l'operation qu'on reduit d'un facteur X pour prendre en compte le risk et voila - On arrive a une valeur.
Vue dans cette perspective, l'Algerie est une hyper startup et le regime se rendrait compte vite que sa valuation, et donc celle de ses actions dans le marche' ouvert est directement proportionnelle au capital intellectuel du pays/companie - que chaque Citoyen arabise' ou islamise' est une perte a 500%, c. a. d. une perte enorme et pure plus la necessite' de la remplacer - sans compter les degats que ca engendre sur les autres.
Mais cela ne serait valide que dans une perspective a partir de l'interieur, de l'Algerie-meme, c. a. d. que les interet de celui qui effectue cette valuation a ses actions toutes investies dedans. Ce n'est helas pas le cas ! Le capital financier, materiel et intellectuel du regime est totalement en dehors de l'Algerie, helas.
Investi dans des pays tiers, le regime voit l'Algerie comme une extension de investissement etranger - Specifiquement l'Arabie, qui elle importe importe du Magrebin/occidental pour produire de l'oriental qu'ils nous surfacturents.
Du coup, il y a bien lieu de reprendre cette affaire et de la restructer, a commencer par identifier ses resources et capitaux intellectuels en premier et le reste apres. C'est tout un pays a creer a partir des debrits de l'ancien. Cela ne peut se faire sans un enorme nettoyage.
Voici une chose interessante en Amerique - Toutes municipalite's et autre juridictions ont une poncarte de bienvenue, ou est inscrit "Bienvenue a X-ville, incorpore'e en xxxx" Signe'e par le Maire - Sur un fond de drapeau de la ville.
Quand vous roulez dans une direction c'est une jurisdiction est dans l'autre sens, c'est une autre. Ce qui est interessant est que les personnes traversent ces frontieres librement, mais pas les autorite's de chacune dess villes !!!! Chaque ville ramasse ses taxes et orrganise sa vie a sa maniere... Ainsi, c'est les gestionnaires "autorite's " qui sont en competition et non les citoyens !
Les Citoyens bougent d'un endroit a l'autre librement et leur taxes, leur capitaux les suivent... Ils sont les actionnaires !
Mais beaucoup vont me tirer dessus deja, parce que je fais reference a l'Amerique, et le khellil, qui n'a RIEN absolument rien compris a l'Amerique...
Aujourdh'ui tous les algériens sont des garagouzes donc il n'y aurai que des présidents, ministres, députés, sénateurs et citoyens garagouzes..... C'est une honte aujourdh'ui d'y aller vers des éléctions libres et honnétes Monsieur Demos car le résultat des urnes sera un grand chat noir avec une longue barbe noir ?
Pour instaurer la démocratie, il faut un minimum de civisme et d'instruction de la part des gouvernants et des gouvernés (des écoles et universités de haut niveau) , mais malheurseument la société algérienne est devenue une société d'ignorants et de menteurs à tous les niveaux.
Et tout çà est dù à cause de la ploitique baathiste et islamoarabe imposée par les décideurs qui
ont confisqués le pouvoir en 1962.
Pour qu'il y'ai démocratie dans ce pays, il faut d'abord gagner la bataille de l'école sinon c'est comme si vous dansez à un aveugle. Souvenez vous juste aprés l'indépendance les baathistes
se sont attaqués à l'école algérienne en commençant leur arabisation avec les HARKIS à la solde de l'égypte. Et petit à petit ils ont transformé la société à leur idéologie meutriére.
Au lieu de construire la plus grande mosquée d'afrique, il fallait construire la plus grande Université d'Afrique d'où sortiront de grand scientifiques qui feront tourner la machine économique
algérienne et donneront du pain et un toit digne à tout algérien.
Quand je vois aujourdh'ui des algériens qui vont en tunisie pour se soigner dans des cliniques privées et à quel prix, je m'enrage parce que je me dis il n'y a pas de médecin valables chez nous? Dans la années 70 les tunisiens et marocains venaient étudier la medecine à la Fac Centrale et maintenant il n'y a rien ?
Quand je vois aujourdh'ui des millers d'algériens qui vont en tunisie pour faire du tourisme alors
que notre pays est le plus beau pays du monde, je m'enrage et je me dis on mérite de vivre dans
cette Algérie ?