N’ayez pas peur Bouteflika est à Alger ! Soyez rassurés que l’ordre des attributions et des rétributions demeure inchangé ! Restez éveillés pendant la nuit du destin pour prier et demander pardon pour les péchés commis par les pouvoirs post indépendance !

Rassurez vous que le pouvoir continue a ridiculiser la démocratie et a glorifier la corruption ! Préparez vous pour une quatrième supercherie, un clonage à l’image d’un président conforme à l’original ! Soyez certain que les années 2012-2013 sont des années de Baraka, de libération et d'oxygénation politique, Houma mina sabikine wa el-bakine mina el-lahikine. Que ces années de rappel à Dieu pour le châtiment divin de ceux qui ont commis des crimes contre un peuple sans défense Tardjâa Ala Châab Bi-Khair Wa El-Baraka, In Chaallah.

La vie politique reprend son cours et renaît de ses cendres pour créer une tempête de poussière dans l’attente de d’autres scandales de corruption à l’image de Monsieur Khellil et la confrérie d’Ali Baba et les quarante voleurs. 

Le retour protocolaire de Bouteflika en Algérie parmi ses obligés ne produit aucun événement public qui nécessite un protocole. La politique de la bouche cousue est mise en évidence pour ne pas déstabiliser la rue et éveiller les enfants du peuple de leur long sommeil. 

Le pouvoir considère que ces sacrifiés sont des démons, nés pour être privé du droit d’avoir des droits. Des bouches à charge sur le dos de l’état qui doivent se soumettre à la discipline de l’exploitation et de la peur pour le prix de leur prise en charge alimentaire. Ils ne doivent en aucun cas ébranler la stabilité du pouvoir ou revendiquer le droit du sol à l’exception du droit à la tombe. Ces sujets sont considérés comme étant des déséquilibrés mentaux avec des antécédents psychiatriques ayant organisé des manifestations contre l’ordre politique, des actes causés par des troubles du comportement et qui nécessitent un encadrement permanent, une justice rigoureuse aux ordres des tenants du pouvoir et de la rééducation au matraque et à la torture. 

Ces destinées oubliées pour raison de la corruption et la main mise sur les richesses nationales par une mafia politico-financière qui prône le droit d’avoir tous les droits. Certains chanceux de ces victimes de l'indépendance peuvent obtenir leur liberté à l’obtention d’un visa des réseaux clandestins pour la coquette somme de 600.000 DA - 800.000 DA, un billet d’avion en classe inférieure au prix de 3.1718 DA et une somme d’argent de poche de 1.000 euros (150.000) pour ne pas tomber dans la mendicité à Paris ou à Barcelone dans l’attente d’une âme charitable. 

Le prix de la liberté pour fuir l’Algérie avec un visa touristique est de : 981.718 DA.

Le prix de la liberté d’un Algérien pour fuir son pays avec un visa permanent canadien est de : 1.230.000 DA 

Honoraires du consultant ou de l’avocat : 5.000 $ - 7.000 $ (500.000 DA - 700.000 DA)

Frais d’évaluation par le consultant ou l’avocat : 15.000 DA - 30.000 DA.

Frais du voyage et autres : 500.000 DA 

Ces sommes d’argent son parfois le fruit de la vente à la sauvette, de dette auprès d’amis ou de membres de la famille et ou prélevées sur une pension ou retraite française d’un parent. Les malchanceux préfèrent s’aventurer en haute mer sur une embarcation de fortune, offrir leur corps aux poissons que de rester vivre dans la privation de leurs droits et l’humiliation par les requins du pouvoir. 

Le prix de la liberté pour fuir son pays est cher, la fuite massive des compétences algériennes et les enfants du peuple arrange le pouvoir qui ferme ses yeux sur tous les réseaux clandestins et semi-clandestins qui travaillent avec la complicité des cadres de la populace. La profession génère des recettes de plusieurs centaines de millions de dollars et de dizaines de milliards de Dinars.

La transition successionnelle et testamentaire est en marche pour assurer la préservation des intérêts matériaux des ayants droits et maintenir leur niveau de vie en se servant de la manne des pétrodollars. Ces ayants droit, des enfants nés et qui ont grandi dans les berceaux de la corruption viendront remplacer avec force de loi et droit d'héritage ces sacrifiés à charge des quartiers populaires, des villages et des douars de notre Algérie. 

Ces chanceux voyagent avec des visas à vie sur toutes les destinations de la planète, occupent les sièges de la première classe ou d’affaires, portent des cartes de crédit pour ne pas s’encombrer avec des liasses de devise étrangère, mènent une vie secrète des grands hôtels, s’habillent en mode chic au parfum du pétrole algerien et désodorisés au GNL, marchent sous les feux de la parade tricolore et courtisent les réseaux de la nuit au couché du soleil. Des enfants fragiles et victimes au langage de papy à la place de Baba. 

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