Bouteflika entre le Val-de-Grâce et la Grande mosquée

Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika

Les maladies sont parfois une aubaine indéniable, ces pathologies nous dévoilent clairement la face réelle de nos dirigeants qui ne se gênent guère à frôler le monde animal tant le mépris leur est une devise fructueuse (*)

Le cas de notre président qui nous a tant chanté l’air du prestige national en semant à travers sa loquacité machiavélique une forme de narcissisme qui consiste à faire croire qu’en Algérie, à part lui, il n’ y a pas d’hommes aptes à gérer ce pays, cette politique, plutôt cette mystification, a mis l’Algérie entre l’enclume de la haute corruption et le marteau de la criante impunité. Le simple citoyen devient un sujet dénudé de toute confiance en son propre pays tant la tumeur de la perversion a atteint la moelle morale de la nation. Le malaise prodigieusement greffé par la famille féodale du régime se répercute aujourd’hui sur tous les coins de cette patrie, cette patrie qui ne cesse de subir une persécution sociale et économique très grave en consommant un chômage mondialement connu. 

Entre l’illégal droit d’aller se soigner dans un pays historiquement ennemi et le devoir de construire un immense hôpital qui profitera à tous les Algériens, un fossé de chimère sépare le deux mots, et paradoxalement, notre monarque et avec une dose de cynisme, a décidé de bâtir une grande mosquée étalant ainsi sa volonté claire de réduire ce pays à un cheptel endoctriné par les théories rétrogrades de ses fidèles d’orients.

Il me paraît qu’il est temps de réclamer notre besoin en matière de citoyenneté, car la période allant de l’indépendance à ce jour nous a tant renseignés sur cette criante vacuité qui a engouffré notre existence en tant que nation. Comme il est opportun de déplorer notre échec qui a abouti à l’intronisation de tous ces bourreaux qui ont bradé notre pays par un type de gouvernance personnifiant la dictature des plus sauvages que l’humanité ait connue, en l’occurrence la dictature nazie. Maintenant, le temps n’est plus aux discours allusifs ni aux palabres stériles, il est temps que chacun exprime son refus de voir sa patrie conquise par une autre espèce d’oligarchie qui veut triompher contre le gré de tout ce peuple. La crise que vit cette nation, en dépit de ses conséquences épouvantables, accentue la conviction de chaque citoyen que l’origine de la pesante infirmité réside bien dans l’essence vipérine de ceux qui ont travesti l’identité algérienne, détourné l’indépendance nationale. En scrutant l’actualité politique algérienne, une sorte de pessimisme jaillit aux tréfonds de ma personne. Tous les présages d’un dérapage se manifestent sans qu’aucune réaction n’émerge pour enrayer sa marche vers notre république. L’état du pays déjà affaibli par la morbide gestion administrative, est soumis à heurter les différentes démarches d’ébranlement de par tous ces assoiffés du pouvoir, en la circonstance, cet actuel collectif du gouvernement. Du criant style de tromperie à l’usage de la violence, ce président s’offre déjà toutes les chances de victoire au prochain scrutin avec comme moyen les abjects agissements et les médias publics qui restent prohibés aux autres compétiteurs en lice, ce qui illustre explicitement cette opiniâtreté à s’exiger anticonstitutionnellement pour exécuter les calculs ravageurs de l’Algérie. Ce auquel le peuple n’a pas assisté depuis l’indépendance du pays s’exerce aujourd’hui en toute indécence. Une gabegie exhaustive enjolive le quotidien des Algériens, une indignité choquante élime la vie du citoyen. Nos politiques se plaisent dans l’état de se confiner dans un mutisme criminel ce qui a cédé dangereusement le passage à ces frimeurs pour reconvertir toute cette population en un bétail docile en faveur de la servitude. Des rôles de complicité se jouent visiblement au profit d’un autre mandat plus calamiteux : l’achat massif des voix avec les deniers publics, l’entrave de la collecte des signatures d’autres candidats, en usant des embûches d’ordre administratif. Des manières médiévales refont surface comme pour ensorceler tout ce peuple afin de garantir une pérennité dans le métier d’opprimer tous ceux qui portent des idées opposées à celle du régime bouteflékien. Même si le clan qui a flétri notre honneur détient encore le pouvoir par le seul moyen de l’imposture, notre seul devoir consiste à endiguer la démagogie et le mensonge. Les élections prochaines constitueront un dangereux avortement de la république si nous laissons encore ces prédateurs de la paix s’emparer de notre destin. L’acte de voter pour le maintien de cette funeste équipe qui nous méprise d’abord par cette négation identitaire, nous fera croire à l’impossibilité de recouvrer notre statut de nation. La maturité politique d’un peuple se cultive par cette volonté de revendiquer la constitution primordiale d’un système de gestion équitable qui répond aux espoirs populaires. Les récentes péripéties qu’a vécues l’algérien, annoncent redoutablement l’avènement d’une ère où tous les acquis du peuple seront remis en cause. Le cas du directeur du Matin, à savoir, monsieur Benchicou qui se voit entrain de subir une forme de coercition unique au monde pour avoir rédigé un livre sur le parcours fallacieux de l’actuel président de la république. La seule lecture de ce manifeste empiétement sur le droit de ce citoyen algérien à exprimer ses idées, ses convictions, est que ceux qui veulent interdire la vente de cet ouvrage qui déplaît aux ordonnateurs ne font que confirmer la véracité de son contenu. Cette façon de s’acharner contre les gens de la presse, explique le projet du président qui tend à étouffer toutes les voix de l’opposition. Les menaces proférées quotidiennement à l’encontre de ces journalistes ne sont en fait que des avertissements à tout le peuple algérien pour crier fort son indignation, sa révolte contre ces phénomènes qui font de sa liberté un otage entre les mains de ces nouveaux colons. La démocratie à laquelle nous tenons exige de nous un savoir-faire et une solidarité massive aux fins de contrer l’enracinement d’une éventuelle monarchie. Un appel est émis à tous les intellectuels algériens soucieux de voir leur patrie libre de toute dépendance, une urgente intervention est attendue afin de transmettre notre noble message à tout le monde, message qui fera bannir le clan de l’imposture.

Il me paraît qu’il est temps de réclamer notre besoin en matière de citoyenneté, car la période allant de l’indépendance à ce jour nous a tant renseignés sur cette criante vacuité qui a engouffré notre existence en tant que nation. Comme il est opportun de déplorer notre échec qui a abouti à l’intronisation de tous ces bourreaux qui ont bradé notre pays par un type de gouvernance personnifiant la dictature des plus sauvages que l’humanité ait connue, en l’occurrence la dictature nazie. Maintenant, le temps n’est plus aux discours allusifs ni aux palabres stériles, il est temps que chacun exprime son refus de voir sa patrie conquise par une autre espèce d’oligarchie qui veut triompher contre le gré de tout ce peuple. La crise que vit cette nation, en dépit de ses conséquences épouvantables, accentue la conviction de chaque citoyen que l’origine de la pesante infirmité réside bien dans l’essence vipérine de ceux qui ont travesti l’identité algérienne, détourné l’indépendance nationale. En scrutant l’actualité politique algérienne, une sorte de pessimisme jaillit aux tréfonds de ma personne. Tous les présages d’un dérapage se manifestent sans qu’aucune réaction n’émerge pour enrayer sa marche vers notre république. L’état du pays déjà affaibli par la morbide gestion administrative, est soumis à heurter les différentes démarches d’ébranlement de par tous ces assoiffés du pouvoir, en la circonstance, cet actuel collectif du gouvernement.

Du criant style de tromperie à l’usage de la violence, ce président s’offre déjà toutes les chances de victoire au prochain scrutin avec comme moyen les abjects agissements et les médias publics qui restent prohibés aux autres compétiteurs en lice, ce qui illustre explicitement cette opiniâtreté à s’exiger anticonstitutionnellement pour exécuter les calculs ravageurs de l’Algérie. Ce, auquel le peuple n’a pas assisté depuis l’indépendance du pays s’exerce aujourd’hui en toute indécence. Une gabegie exhaustive enjolive le quotidien des Algériens, une indignité choquante élime la vie du citoyen. Nos politiques se plaisent dans l’état de se confiner dans un mutisme criminel ce qui a cédé dangereusement le passage à ces frimeurs pour reconvertir toute cette population en un bétail docile en faveur de la servitude. Des rôles de complicité se jouent visiblement au profit d’un autre mandat plus calamiteux : l’achat massif des voix avec les deniers publics, l’entrave de la collecte des signatures d’autres candidats, en usant des embûches d’ordre administratif.

Des manières médiévales refont surface comme pour ensorceler tout ce peuple afin de garantir une pérennité dans le métier d’opprimer tous ceux qui portent des idées opposées à celle du régime bouteflékien. Même si le clan qui a flétri notre honneur détient encore le pouvoir par le seul moyen de l’imposture, notre seul devoir consiste à endiguer la démagogie et le mensonge. Les élections prochaines constitueront un dangereux avortement de la république si nous laissons encore ces prédateurs de la paix s’emparer de notre destin. L’acte de voter pour le maintien de cette funeste équipe qui nous méprise d’abord par cette négation identitaire, nous fera croire à l’impossibilité de recouvrer notre statut de nation. La maturité politique d’un peuple se cultive par cette volonté de revendiquer la constitution primordiale d’un système de gestion équitable qui répond aux espoirs populaires. Les récentes péripéties qu’a vécues l’Algérien, annoncent redoutablement l’avènement d’une ère où tous les acquis du peuple seront remis en cause.

Le cas du directeur du Matin, à savoir, Mohamed Benchicou qui se voit en train de subir une forme de coercition unique au monde pour avoir rédigé un livre sur le parcours fallacieux de l’actuel président de la république. La seule lecture de ce manifeste empiétement sur le droit de ce citoyen algérien à exprimer ses idées, ses convictions, est que ceux qui veulent interdire la vente de cet ouvrage qui déplaît aux ordonnateurs ne font que confirmer la véracité de son contenu. Cette façon de s’acharner contre les gens de la presse, explique le projet du président qui tend à étouffer toutes les voix de l’opposition. Les menaces proférées quotidiennement à l’encontre de ces journalistes ne sont en fait que des avertissements à tout le peuple algérien pour crier fort son indignation, sa révolte contre ces phénomènes qui font de sa liberté un otage entre les mains de ces nouveaux colons. La démocratie à laquelle nous tenons exige de nous un savoir-faire et une solidarité massive aux fins de contrer l’enracinement d’une éventuelle monarchie. Un appel est émis à tous les intellectuels algériens soucieux de voir leur patrie libre de toute dépendance, une urgente intervention est attendue afin de transmettre notre noble message à tout le monde, message qui fera bannir le clan de l’imposture.

Chekri Rachid, écrivain-enseignant, Akbou

(*) Cet article est mon hommage à Mohamed Boudiaf.

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Commentaires (15) | Réagir ?

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kamel benzine

je regrette, nous avons des grands medecins la preuve il ya 7000 medecins qui sont

installes en france qui sont entraine de faire le bonheur de la medecine francaise.

ils preferent de quitter algerie pour une simple raison, lors que on vois le comportement

des derigents algeriens qui impose leur hommes d etre les mettres de jeux, il ya de

quitte ce bled, comportement de said bouteflika et son clan qui impose des directeurs

hopitaux et t imposer d etre parmi eux, tu vas prendre ta valise et tu quitte ce pays

algerie est gere par les voyous comment un medecin aura sa place dans cette societe.

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Hakim Bouchachi

Salut à tout le monde, je ne trouve pas de qualificatifs pour décrire la bassesse de quelques internautes qui s'évertuent à critiquer des auteurs qui les dépassent au lieu de contribuer à enrichir le sujet que traitent ces mêmes auteurs. En se cachant derrière des pseudos, ils oublient qu'ils affichent une lâcheté criante. L’un des ces auteurs ciblés a dit : Lorsque l’esprit humain atteint les confins de la bassesse, le monde devient alors une aire pour toute anarchie. Depuis toujours l’homme se hisse au-delà de l’animosité par cette grandiose culture qui convertit le mal en bien et éternise le bonheur sur chaque empan de la terre. On doit raisonner là où le chahut et le bavardage sont l’emblème des uns, on doit malgré eux rendre la dextérité du mot au giron de la sagesse loin de ce gouffre où l’ânerie des autres s’empare de l’intelligence des lettrés tant isolés arbitrairement vaincus. Je ne peux qu’ajoute ceci au lieu de perdre son temps à guetter ceux qui ont le courage et le talent de dénoncer tout ce qui est synonyme d’injustice, il est préférable de se taire en épargnant nos humbles auteurs les affres de la jalousie.

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