Festival Tamazgha : hommage à Matoub Lounès à Marseille

Un rendez-vous unique en son genre traversant frontières et générations…
AU THEATRE DE LA SUCRIERE, MARSEILLE
Entre mémoires des traditions et métissages actuels, le Festival Tamazgha à l’initiative de l’association Sud Culture offre un espace dédié au patrimoine musical d’Afrique du nord dans le cadre exceptionnel du Parc François Billoux le 29 juin 2013.
Concert samedi 29 juin 2013 à 20h30
Au Théâtre de la Sucrière
Hommage à Matoub Lounès
Artistes de la soirée : Chérif Hamani, Hamid Matoub et Zedek Mouloud
Matoub Lounès, maquisard de la chanson, symbole de la revendication de la culture amazigh, a consacré toute sa vie à la défense de la Liberté et de la démocratie. Pour son engagement, il a été assassiné le 25 juin 1998.
Cette année, le Festival Tamazgha lui dédiera une soirée exceptionnelle, en invitant de grands artistes, Chérif Hamani, Hamid Matoub et Zedek Mouloud.
Cherif Hamani
Artiste engagé, il soutient le combat que mènent ses concitoyens en Kabylie en faveur de la démocratie et de la reconnaissance de l’identité amazigh. Doté d’une voix chaude et envoûtante, rocailleuse et limpide, ses mélodies chargées de complainte, viennent du cœur. Ses textes, profondément recherchés et diversifiés, se mêlent dans un accord parfait au son de sa guitare mandole qu’il manie avec une incroyable agilité et une justesse déconcertante. Musicien et chanteur de talent, Chérif Hamani, représente l’un des artistes phares de la musique berbère.
Hamid Matoub
Hamid Matoub dit Hamid Ath Lounis, chanteur kabyle auteur compositeur et interprète. Il a produit son premier album en 1983. Depuis, il n’a pas cessé de revenir avec du nouveau. Son premier album a été entièrement composé par son cousin qui n’est autre que Lounès Matoub. Quand il évoque ce dernier, Hamid dit «Lounès negh».
Zedek Mouloud
Zedek Mouloud chante et fait rêver son public depuis 23 ans. Son premier album a été enregistré en France en 1983. Un enregistrement plein d’anecdotes que Mouloud aime à raconter et à s’en souvenir. Chez lui, la musique et la poésie sont dans le sang et dans le cœur. Quand une chanson vient, elle arrive complète, poème et musique, s’il s’en rappelle, il la garde, elle est bien. Sinon elle disparaît et il l’oublie.
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