selon les informations que nous avons pu recueillir, l'incendie a affecté le service des archives et détruit des documents administratifs et civils. Peu d'informations ont cependant filtré sur les dommages et les circonstances de ce sinistre. Etrangement l'accès au siège de la daïra a été interdit aux journalistes venus pour couvrir l'évènement. De fait, c'est encore une fois le devoir d'informer les citoyens qui en prend un coup, laissant libre cours à la rumeur.

Bref. L’incendie n'a pas été très vite repéré, cela aurait pu éviter une catastrophe, selon les mêmes sources. Des témoignages du voisinage qui nous ont appris que ce n'est que trop tard dans la matinée, que l'agent de sécurité a remarqué une fumée qui provenait du service des archives, avant de prévenir immédiatement les services de la Protection civile. Lequels après leur intervention ont pu maîtriser le feu.

Malheureusement ce n'est pas la première fois qu'un incendie se déclare dans des locaux d'institutions sensibles. A l'image du dernier incendie qui s'est déclaré dans les deux cours d'Alger et d'Oran et qui ont endommagé tous les dossiers des documents et archives de grande sensibilité. Il est manifeste que les autorités n'ont jamais été appelés à revoir le système anti-incendie pour renforcer les mesures de sécurité à l'intérieur et à l'extérieur des sièges des daïras et autres infrastructures de base appartenant à l'Etat dans l'objectif d'élever le niveau de surveillance et de faire barrage aux actes de sabotage.

Information classique enfin : l'on nous informe qu'une enquête est ouverte par les éléments de la sureté de la wilaya d'Oran afin de déterminer les causes réelles de cet incendie. Pour autant, ira-t-on jusqu'au bout ? A voir.

Medjadji H.