Un rassemblement pour "se soigner dignement en Algérie"
Un collectif citoyen a appelé à un rassemblement pacifique pour réclamer "le droit de soigner dignement" ce samedi 8 juin au rond-point du 1er Mai à Alger.
Comme dans d'autres secteurs, rien ne plus dans les hôpitaux algériens. Manque de médicaments, de spécialistes, voire de lits dans les centres de soins. Le tout pendant que le président ainsi que toute la nomenklatura filent à l'étranger pour le moindre mal. Le corps médical a déjà dénoncé la situation catastrophique des hôpitaux. Maintenant c'est la société civile qui prend le relais. Un collectif vient de naître. "Indignons-nous de cette situation, les citoyens se voient obligés d'attendre jusqu'à 2 ans pour commencer une radiothérapie. Deux ans, le temps nécessaire pour développent une métastase, pour mourir à petit feu. Se soigner gratuitement, oui mais à quel prix. Nous demandons à ce que le peuple soit soigné sans distinction de statut social", lit-on dans le communiqué.
Le collectif a demandé dans son appel "à ce que l'Etat construise des structures de santé dignes de ce nom, qui assureront un minimum de service médical." Et il a exigé à l’Etat de "trouver une solution pour les malades du cancer condamnés à mourir".
Les initiateurs qui ont précisé : "Nous serons sur place pour dénoncer la situation des hôpitaux. Au nom des cancéreux qui attendent toujours de subir des traitements, au nom de ceux qui nous ont quittés, au nom de ceux qui subissent tous les jours ces injustices". Ils ont lancé aussi appelé les organisations des droits de l’Homme, syndicats, associations et partis politiques pour rejoindre l’action.
Madjid Serrah
Commentaires (6) | Réagir ?
combien ils seront chiche pas plus qu'une dizaine comme les autres, monsieur les gens croient que la guerison vient du ciel et que notre president va en France pour bosser, le pauvre, il nous ramene du flouss quoi
On devine que les peuples d'algérie ont peur de ces autoproclamés par la triche maîtres de l'algérie. La peur a permis "à un clan de fraterie de voyous de sous traiter pour la DRS et ses généraux la "mise à sac" des richesses pétroliéres algériennes. Les hommes et les femmes de ces peuples d'algérie ont peur, car à chaque fois qu'un rassemblement est prévu, ils doivent vite préciser que c'est un rassemblement "pacifique"!!, le seul peuple qui ose, encore, braver cette peur, est le peuple kabyle. Et on sait comment bouteflika et ses protecteurs transforment la kabylie et son peuple en désert économique où l'insécurité du terrorisme d'état de la guerre pédagogique bat son plein!
Bouteflika et son clan, protégés, INVRAISEMBLABLEMENT, encore, par les généraux du drs, malgré les milliards qui seraient détournés à la sonatrach, à l'autoroute est ouest, et ailleurs, et malgré son passé de délinquant voleur, en effet, le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »20. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels!!