Chasse des militants des droits humains de Ghardaïa
Le pouvoir ne relâche pas la pression sur les militants des droits de l'Homme à Ghardaïa.
Après l'échec du plan primitif du pouvoir algérien lors de sit-in pacifique de solidarité avec les chômeurs le 26 mars 2013 pour jeter les militants du droit de l’homme de Ghardaïa en prison et ce, après les scandales médiatiques des autorités sécuritaire et judiciaire de Ghardaïa après le dévoilement des agressions flagrantes, non justifiées, violentes et racistes de la police sur des militants lors de ce rassemblement pacifique. Le pouvoir continue son intimidation.
Sans relâche le pouvoir continuer à mener une sale guerre contre les activistes de droits de l’homme de Ghardaïa, surtout après les récents événements qui ont secoué la ville de Ghardaïa, et que le bureau local de la LADDH à dévoilé dans plusieurs déclarations et communiqués, que le pouvoir lui-même était le principal instigateur et le seul responsable de la continuité de cette tragédie.
Et pour mettre en œuvre leur nouveau vieux plan, les autorités locale sont revenues à l’utilisation, et à nouveau, leurs bras secrets "les indicateurs" - qu’il avait déployés depuis longtemps dans les différents segments de la société - pour recruter des voyous "baltaguia", ces indicateurs ont organisé cette semaine avec les opportunistes et les courtiers et les religieux au service tous regroupés sous l'étiquette usurpée de "notables", des rencontres pour inciter ces "baltaguia" à s’attaquer de nouveau au siège de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme LADDH de Ghardaïa, à l'occasion de la réunion hebdomadaire tous les samedis avec les citoyens, pour saccager le siège et s’attaquer aux les militants des droits humains, pour les intimider d’une part, et d'autre part leur coller des accusations fallacieuses, comme cela s'est déjà passé à plusieurs reprises.
A cette occasion, nous appelons tout le monde, en particulier les journalistes et les militants des droits de l’homme, pour divulguer et dénoncer cette guerre féroce menée par le pouvoir algérien depuis plusieurs années contre les militants des droits de l'homme à Ghardaïa et contre tous les Algériens qui réclament leurs droits et libertés par des moyens pacifiques, en particulier les militants des droits humains, les syndicalistes, les chômeurs et les parents des disparus.
Dr Kameleddine Fekhar
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