Le MCAF dépose plainte contre Echourouk et Me Lasbeur

Omar Aït Mokhtar.
Omar Aït Mokhtar.

Dans un communiqué, le Mouvement citoyen des Algériens en France (MCAF) annonce avoir déposé une plainte contre Khaled Mohamed Lasbeur et le journal en arabe Echourouk.

Le Mouvement des citoyens algériens en France est de nouveau parti en guerre. Après l'ambassadeur algérien en France qu'il a étrillé à maintes reprises, les compagnies Aigle Azur et Air Algérie, cette fois c'est un avocat et le journal Echourouq qui sont poursuivis par ce Mouvement très actif dans les milieux de l'émigration algérienne. "Le bâtonnier de l’ordre des avocats des Hauts-de-Seine, M. Olivier Benoit est saisi par M. Omar Aït Mokhtar dans l’affaire de la fatwa lancée par Khaled Mohamed Lasbeur dans un entretien paru dans le quotidien algérien Echourouk du 28 avril 2013, version papier en arabe et français dans site internet Echouroukonline", affirme le Mouvement des citoyens algériens en France.

A ce titre ajoute le communiqué du MCAF, signé par Omar Aït Mokhtar, "une plainte est déposée au tribunal à Paris contre l’avocat et le journal Echourouk qui me prive de mon droit de réponse que j’ai communiqué dans les temps (10 jours) par e-mail et fax" qui poursuit que le MCAF saisira aussi la justice algérienne.

Rappel des faits par le MCAF

Le consulat d’Algérie à Paris "nous a assigné en justice au TGI de Paris pour une présumée affaire de diffamation le 25 avril 2013 à 13h30 à la 17e chambre et avait désigné Me. Lasbeur pour représenter ses intérêts". Plus précis, le MCAF annonce aussi que "l’affaire sera jugée le 1er avril 2014. Jusque-là, rien anormal, sauf que M. Lasbeur s’est livré dans la presse à des attaques personnelles puis des menaces gravissimes. Dans une interview, il se permet de me designer personnellement comme ennemi de l’Algérie mon pays d’origine, une sorte de fatwa". Plus grave, confie le coordinateur du MCAF, "je subis des menaces de mort, j’ai déposé une main courante au commissariat à Paris XXe". Mais avant d'en arriver là, le MCAF affirme avoit tout essayé pour faire passer un droit de réponse. En vain. "J'ai demandé par e-mail et fax dans les délais (10 jours) au quotidien Echourouk un droit de réponse pour dénoncer cela, hélas je suis privé de ce droit, un des journalistes m’apprend sous anonymat que le journal a subi des pressions… encore des pratiques d’un autre âge. L’avocat exclusif d’un clan et d’un système, se croit tout permis".

Aït Mokhtar ne compte pas pour autant se laisser faire. Il estime que "faire le procès avant le procès de la part d’un avocat censé connaître la loi et la déontologie, la morale relève d’une pratique plutôt autoritaire".

Yacine K.

Plus d'articles de : Algérie-France

Commentaires (6) | Réagir ?

avatar
Cyfax Siga

Chér Zouvaligh

Je suis toute à fait d'accord avec ton commentaire et je respect ton opinion.

Je me pose la question est ce que dans la révolution algerienne il y avait que des kabyles algeriens

ou y avait il aussi dautres algeriens arabes, bni mzab, chaoui et targui, je trouve ceci triste que chaque fois qu'on parle de l'Algerie vous parlez que des kabyles et vous oubliés vos freres et souers algeriens et algeriennes, Krim et Amirouche rabi yarhamhoum etaient des patriotes et ne fesaient pas de difference entre les algeriens, et le mot regionalisme ne fesait pas parti du vocabulaire des 21 initiateurs de la revolution algerienne c'est la raison pour laquelle aujourd'hui l'Algerie est un pays libre et souverain. NOUS SOMMES TOUS ALGERIENS ET TAHYA ELDJAZEIR

visualisation: 2 / 5