La justice ne reconnaît pas la grève de l’intersyndicale de la santé
La chambre administrative près le tribunal d’Alger, statuant en référé, a déclaré "illégale" la grève lancée par l’intersyndicale, lundi dernier, a indiqué mardi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué.
La justice est en définitive actionnée pour empêcher le professionnel de la santé de faire grève. "Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière informe que la chambre administrative près le tribunal d’Alger, statuant en référé, a déclaré illégales les grèves initiées par le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY) et le Syndicat national des professeurs de l’enseignement paramédical (SNPEPM)", a précisé le communiqué.
L’intersyndicale de la santé avait entamé, lundi, une grève de trois jours renouvelable, à l’échelle nationale, avec, toutefois, un service minimum assuré dans les urgences et certains services médicaux. Au moment où l’intersyndicale parle d’un taux de suivi de 80%, le ministère a avancé un taux de 25%.
"Contrairement à certains chiffres fantaisistes avancés, les taux de suivi les plus élevés n’atteignent pas 25% des effectifs concernés dans certaines structures hospitalières des grands centres urbains et sont bien en deçà dans tous les autres établissements", avait déclaré à l’APS, le responsable de la cellule de communication du ministère, Slim Belkacem.
Avec APS
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