Abdelhamid Abou Zeid "est mort" au Mali, confirme l'Elysée
Cette disparition marque une "étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", ajoute François Hollande.
Le président François Hollande "confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février", a annoncé samedi l'Élysée dans un communiqué.
"Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", ajoute la présidence de la République.
Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), avait été tué dans des opérations militaires menées par l'armée française dans le nord du Mali à la fin du mois de février. La mort du dirigeant islamiste algérien, annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby, n'avait jusqu'à présent pas été confirmée par les autorités françaises. Reste le cas Mokhtar Belmokhtar. Inscrit sur la kill list par les Etats-Unis, Belmokhar n'a plus donné signe de vie depuis l'attaque de la base gazière de Tiguentourine à la mi-janvier dernier.
Au-delà, la mort d'Abou Zeid, voire celle même de Belmokhtar, ne changera pas fondamentalement la donne terroriste dans la région sahélienne tant la problématique dépasse largement la vie de quelques chefs terroristes.
Avec AFP
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