Affaires Sonatrach : la colère du Président est bien tardive

Khelil et Bouteflika, une longue complicité les réunit.
Khelil et Bouteflika, une longue complicité les réunit.

La lettre ouverte que vient d’envoyer l’expert pétrolier Libanais Nicolas Sarkis au Président Bouteflika n’est que le signe d’amertume de quelqu’un qui a été témoin de l’essor du secteur des hydrocarbures des années 70.

Le fait qu’outre mer, l’événement est ressenti "mal et très mal", confirme pour les Algériens l’ampleur du gâchis et n’abonde pas dans la démarche du Président Directeur Général de l’entreprise qui prétend que "Sonatrach est entre de bonnes mains". Ce témoignage, en dépit de sa tentative, n’affranchi pas Bouteflika de sa responsabilité vis-à-vis de ses collaborateurs et spécialement ceux du secteur de l’énergie. En effet, après le revirement spectaculaire de la loi sur les hydrocarbures en 2005 par une ordonnance en 2006, le Président au lieu de tenir à`l’œil le secteur, il a élargi les prérogatives du ministre qui en a la charge. De nombreux experts indépendants ont attiré l’attention du Président de la République sur le "charcutage" qu’opérait Chakib Khellil dans le secteur de l’énergie mais cette "confiance aveugle" a fait dire à`un chef de parti en l’occurrence Louisa Hanoun que ce responsable est "imposé à l’Algérie". Quelle est la genèse de ce modèle de gestion infligé à Sonatrach ? De quelle manière Chakib a pu contraindre ce mode ? Assume t-il seul la responsabilité ? Ce modèle a-t-il laissé des séquelles ? Sonatrach pourra t-elle s’en sortir de cette embrouille ?

Du retour de Chakib Khelil au secteur de l’énergie

Contrairement à ce qui est dit ici et là, Chakib Khelil n’est pas revenu en Algérie dans les bagages de Bouteflika lors de son voyage aux Etats-Unis mais non seulement il y était déjà et pourrait en être l’artisan principal dans la préparation de ce deuxième voyage d’un président algérien dans ce pays durant ce week end du début de juillet 2001. Pour rappel, à peine six mois après son investiture le 15 avril 1999,Bouteflika fait appel à Chakib Khelil d’abord comme conseiller le premier novembre 1999 puis ministre de l’énergie et des mines moins d’un mois après. Il faut préciser que ce responsable prend sa retraite anticipée (1) de la banque mondiale en octobre 1999 pour se présenter en Algérie le premier novembre de la même année. C’est la preuve par 9 que son retour dans le pays a été bien préparé et relève d’un choix délibéré suite à des propositions alléchantes dont bien entendu le premier responsable du pays en est l’auteur. La problématique est simple, Bouteflika promettait aux Algériens qui voteraient pour lui de réhabiliter l’Algérie pour améliorer sa réputation à l’international, il a donc confié les dossiers économiques épineux à des hommes de confiance dont celui de l’énergie. Les dossiers économiques, notamment dans le domaine énergétique, semblent avoir été l’élément essentiel du programme de la visite du président aux USA pour valider son accord et ouvrir la voie à son ministre de l’énergie et des mines afin de crédibiliser sa démarche dans ce pays. Ce désengagement du président de la politique intérieure s’explique par son insistance de vouloir mettre au service de l’Algérie son expertise dans la diplomatie. On se rappelle son rôle très actif dans le Nepad et l’Union Africaine. Le règlement des conflits Ethiopie /Erythrée, la paix en Somalie, la réhabilitation de la Libye, sa médiation au Soudan et entre l’Iran et les USA etc. Pendant ce temps Khelil appliquait en toute liberté sa stratégie car même les chefs de gouvernements qui se sont succédés n’avaient que peu d’autorité sur ce que les medias ont appelé les hommes du président. C’est le seul responsable qui affiché avec une certaine fierté cette appartenance de différentes manières dont nous verrons plus loin.

Du passage très marqué de Khelil à Sonatrach

Son bref passage de plusieurs mois à Sonatrach en cumulant en même temps la fonction de ministre lui a largement suffit pour et, il n’est exagéré de le dire procéder à un «viol» de la structure des valeurs de base que l’entreprise a développées depuis près de 40 ans et qui lui a permis de surmonter ses problèmes d’adaptation externe ou d’intégration interne. Il a acculturé l’entreprise pour avoir imposer des procédures ramenées d’ailleurs et pour lesquelles l’entreprise n’était pas encore prête à accepter. N’oublions pas que Sonatrach est la mamelle de tout le circuit économique et social. Elle a réussi jusqu’à son arrivée tant bien que mal à assumer les contradictions entre ses objectifs économiques et ceux politiques. En effet, Sonatrach agissant pour le compte de l’Etat pour mettre des moyens au service de développement national, acceptait difficilement la bourse de l’emploi, les brainstormings et les "R" qui marginalisent le code des marchés publics. Il voulait en faire d’un bien public, une entité qui obéissait au droit privé. Ayant déjà travaillé au secteur de l’énergie par le passé, il connaissait les points faibles de certains cadres et leur schème motivationnel et surtout le moteur de leurs prédispositions. Il a réussi à reproduire le schéma d’en haut à la perfection. Il est le seul membre du gouvernement à s’impliquer directement dans la politique et ouvertement dans la compagne électorale à travers des contributions personnelles et non en tant que ministre dans les journaux nationaux.

La première au moment du déclenchement de la polémique sur la maladie de Bouteflika. Dans cette contribution, il vantait les mérites du président sous la forme d’une vraie précompagne dans laquelle il s’engage au point où de nombreux observateurs le donnaient comme le prochain chef du gouvernement. Dans la seconde, il livre un bilan perspectif de secteur de l’énergie et des mines. A le lire, il semblait très content que les hydrocarbures continuent de représenter 98% des recettes du pays. Il prétend avoir tiré les leçons de la crise asiatique pour "concevoir une politique nationale, notamment en matière d’hydrocarbures". Il retrace l’historique avec en tout petit la période 2005- 2006 pour certainement éviter de montrer son échec dans l’élaboration de la loi sur les hydrocarbures. Il donne les chiffres sur le paysage énergétique comme s’il en est l’auteur alors qu’il s’agit d’un programme amorcé quelques années après l’indépendance. Il passe en revue l’ensemble des lois qu’il a produit depuis celle de la maîtrise de l’énergie jusqu’au projet de loi sur le nucléaire. Il promet que l’Algérie réalisera des recettes de 55 milliards de dollars/an jusqu’à 2040 pourquoi spécialement 2040 ? Enfin pour lui l’homme est la première et ultime richesse du pays et il en fait son credo.

L’opinion publique n’était pas dupe, elle constate de visu que ce ministre s’implique plus dans l’opérationnel que le stratégique. Il a étouffé les deux grandes entreprises du secteur de l’énergie en s’ingérant directement dans leur gestion. Les énormes investissements à consentir par Sonatrach pour ramener les capacités de production du brut à 2 millions de baril / jour et le gaz à 85 milliard de m3 est contesté par de nombreux experts qui en voient un gaspillage des ressources naturelles, gage des générations futures contre des dollars qui font l’objet d’un recyclage dans le trésor américain. Il a donc, avec des cabinets étrangers, brillé dans la confection des lois, domaine dans lequel il excelle pour l’avoir appris et utilisé dans le cadre de sa mission d’expert à la banque mondiale. La loi sur l’électricité n’a non seulement attiré aucun investisseur mais plongé le pays dans le noir par le délestage fréquent. Quant à celle sur les hydrocarbures, tous les Algériens connaissent son cheminement. Si la mise en œuvre de ces deux lois n’a rien donné de concret, comment croire sur les projets futurs : projet de loi sur le nucléaire etc. ? Mais ce qu’il ne donne pas, c’est le bilan de la période de sa présidence de Sonatrach. Il semblerait selon les témoignages qu’il a fait de Sonatrach et Sonelgaz un vrai terrain de bataille. Profitant de la compagne électorale, il s’est débarrassé de tous les anciens PDG et cadres dirigeants qui contestaient sa politique de gestion. Il a procédé à un vrai noyautage de l’entreprise. Il nomme à Sonatrach ses collaborateurs au ministère pour avoir en 4 ans jugés de leur docilité et obéissance. D’abord, il désigne le secrétaire général de l’entreprise, ensuite le PDG de Sonatrach lequel fait monter son fils du simple magasinier au poste de cadre supérieur, aujourd’hui poursuivis par la justice dans l’affaire Sonatrach 01. Il confie la direction des ressources humaines et communication du groupe Sonatrach à son assistante, elle même cooptée de Sonelgaz. Il profite de l’accident survenu à Skikda pour limoger le vice président aval et nomme son ancien directeur des ressources humaines et communication et ainsi de suite. Dans ce climat de noyautage total, le ministre règne en maître absolu. Il dirige mais n’encours aucune responsabilité. Dés qu’il y a un problème, les enquêtes n’aboutissent à aucun écrit de sa part et donc c’est les lampistes qui payent : cas BRC, dossier des pièces de rechange aval, affaire Sonatrach 01 et bien d’autres. Dans cette configuration de noyautage, de suspicion, de psychose et surtout d’injustice, les cadres fuient par centaines les deux entreprises et ceux qui obéissaient aveuglement sont actuellement derrière les barreaux, ont accompli leur peine ou sont sous contrôle judiciaire. Pour couronner le tout et pendant que l’entreprise Sonatrach souffre de l’hémorragie de son encadrement, le ministre donne son accord, toujours verbal pour formaliser des mesures incitatives pour le départ volontaire des enseignants chercheurs de rang magistral.

En ce qui concerne la formation et la recherche dont il pense que c’est son credo, voici ce qu’il en a fait. L’IAP qu’il cite dans sa contribution. Ce joyau d’après l’indépendance a fait l’objet d’une étude stratégique au plus haut niveau de l’Etat pour en faire un pôle d’excellence dans le but d’ancrer le savoir et le savoir faire pétrolier et gazier seule richesse comme il le dit lui-même dans sa contribution. Les pouvoirs publics l’ont confié à Sonatrach pour procéder au nom de l’Etat à des investissements pour développer la recherche par la formation avec des moyens sophistiqués. Effectivement, plusieurs milliards de DA ont été investis dans l’achat des équipements, la formation des formateurs et le montage de laboratoires de haut niveau depuis pratiquement 96. Après avoir pris le contrôle de Sonatrach, il se retourne vers l’instrument qui pourvoit l’entreprise en cadres opérationnels. Il l’instruit ses collaborateurs directs pour ne plus "laisser seulement à l’IAP d’apprécier ce que Sonatrach à besoin" de "refaire tous les appels d’offre" et le tenir informé dorénavant. Cela sous entend qu’il faudrait associer des universités étrangères dont il donnera de plus amples indications plus tard. En effet à peine six mois après, les spécialistes de l’IAP ont vu débarqué des packages de formation d’une université anglaise privée qui n’ont absolument rien à voir avec les besoins des différentes directions de Sonatrach. C’est la fameuse Gordon University d’Aberdeen qu’il cite dans sa contribution. Sa formation est une boite noire fermée à toute capitalisation. Le montant de l’ensemble des contrats passé avec cette université, dépasse les trois millions de livres sterling. Cet institut dont il parle dans sa contribution faisait l’objet d’une étude approfondie par des spécialistes pendant plus de quatre ans (2). Et lorsque ce groupe aboutit à un consensus courant 2006 pour en faire une Corporate University au service de l’Energie, ce ministre sans consulter personne, prend la décision de l’ériger en SPA en cédant des parts aux étrangers. Seule la Norvégienne Statoil en a pris 10% du capital en profitant de la vente du package d’un training dit safety behaviour qui aurait coûté à Sonatrach la bagatelle de 20 millions de dollars et un plan de charge assuré pour l’hôtel Sheraton d’Oran au détriment bien entendu de ses infrastructures sur place. Nombreux sont des cadres du groupe Sonatrach qui ont jugé cette formation ridicule dans sa méthodologie et contre productive dans son contenu. Pour mesurer la portée de ses actions envers les ressources humaines dont il fait encore une fois son credo, voici comment il a agit. Dans sa circulaire de mai 2006 qui ouvre le capital de l’IAP, les écoles de Sonelgaz, le centre de perfectionnement de Sonatrach et le centre de recherche et de développement de Boumerdes ont été aussi élus pour la filialisation (3). A ce jour, seul l’IAP en a fait les frais si ce n’est le ministre actuel qui est venu à sa rescousse (4). Pour sauver la face d’un échec certain, cet institut fonctionnait sur injonction du ministre : les différentes directions sont obligées d’envoyer des stagiaires même si le contenu et le coût de la formation ne les arrangeaient pas. L’encanaillement est son arme pour obtenir leur obéissance. C’est pratiquement seuls les très proches collaborateurs qui ont bénéficié des logements à Côte Rouge et dans la cité Chaâbani et pour couronner le tout des primes de logement sont accordées pour certains d’entre eux pour face à l’emprunt en d’autres terme le «beurre et l’argent du beurre.» Ce n’est certainement pas les cadres sur chantier qui ont en profité. Ceci a contribué grondement à démotiver le personnel par une injustice dans la distribution des salaires et n’à sûrement pas contribuer à la promotion de l’homme qui prétend en faire son credo.

Que peut faire la justice contre Khelil ?

Il faut signaler que les Italiens et les Canadiens font le ménage de leurs propres entreprises. Ils n’ont touché les intermédiaires et les cadres algériens que par ricochet. Ils ne vont certainement pas s’occuper de Sonatrach car il appartient à la justice algérienne de le faire. Croire qu’on peut ramener à la barre Khelil serait se leurrer. L’intéressé n’a rien signé et le témoignage aujourd’hui des cadres impliqués n’est plus crédible. Il fallait le faire et s’indigner au moment opportun. Son lien de parenté avec Hameche (5) ou sa rencontre en France ou ailleurs avec Farid Bedjaoui ne constituent pas un délit pénal. Le mieux à faire pour le moment est de reprendre en main l’entreprise pour redonner confiance aux nombreux cadres restés jusqu’à maintenant silencieux mais susceptibles de donner un nouveau souffle à cette vache qui allaite tout le monde.

Comment peut-on décrire la situation aujourd’hui ?

Le secteur de l’énergie n’arrête pas de faire l’objet d’un tripotage sans stratégie ni objectifs précis. Ceci a aboutit à une importante entropie sociale. Aujourd’hui, on se trouve désormais en face d’une population active jeune et pleine d’énergie. Cette énergie est utilisée ailleurs que dans le sens de l’intérêt général qui devrait coïncider avec celui de la nation. Ce travailleur qu’on a rassuré pendant plus de 35 ans à qui on a demandé de contribuer pour bâtir une société juste qui lui assurerait salaire, logement et bien être mais qu’au jour au lendemain, on l’informe de ne compter sur lui-même et souvent dans des conditions déloyales. Il se trouve malheureusement face à une stratification sociale complètement "chamboulée". Parti après l’indépendance d’un même niveau, il se retrouve aujourd’hui en face d’une classe très riche qui menace l’existence même de l’Etat, en qui il a cru. Désorienté et totalement dérouté, ce travailleur a perdu confiance et semble avec le temps contraint d’opter pour l’absence sociale. Ce travailleur n’est pas loin de celui que décrit Jean Bothorel (6). Il est un citoyen pur. Il récuse les notions de l’Etat, d’intérêt général, de la morale sociale. Il est un citoyen Narcisse, c'est-à-dire ne recherche dans sa citoyenneté que les moyens de satisfaire son plaisir pur, son désir spontané sans cesse mouvant. Il est un travailleur – Narcisse, ne cherchant en permanence dans le travail que le plus grand plaisir personnel possible. Il préfère dés lors le non travail ou le travail facile voire le gain facile à toute contrainte aussi légère soit-elle.

Cette situation a abouti à une rupture de confiance entre administrateurs/administrés. Les déceptions consécutives et la frustration qui en découlent ont amené ce citoyen travailleur à ne compter que sur lui-même. On se trouve en définitif en présence d’un dialogue de sourds et une fissure dans la cohésion sociale qui permet et permettra aux semblables de Khelil de manipuler la société comme ils veulent si d’ici là rien n’est entrepris. Il faut dire que pendant que de nombreux responsables restent profondément plongés dans leurs rêves d’une éventuelle relance économique qui tarde à venir, et d’une pseudo-representavité entre les principaux acteurs du partenariat social, le climat des affaires pourrit, la corruption et le gain facile sont devenus l’essence même de la démarche économique. La "tchipa" est une pièce maîtresse de tout dossier économique. Aujourd’hui, on ne peut traverser un quartier des grandes villes du pays sans tomber sur les bazars de la contrefaçon. La fuite fiscale inquiète les pouvoirs publics. Est-ce là la compétitivité attendue ? La paupérisation gagne du terrain au sein des couches sociales. Depuis l’indépendance de l’Algérie, jamais le pouvoir d’achat n’a suscité autant d’inquiétude chez les spécialistes : sociologues, anthropologues, psychologues, économistes, médecins etc. les chiffres fallacieux et les discours creux n’arrivent plus à colmater les brèches d’une misère désormais visible à l’œil nu. L’endettement des ménages, ne suffit même plus à couvrir les besoins vitaux : nourriture, habillement, santé et logement. Pour le loisir, pourtant faisant partie du bien être, il n’est même pas opportun d’en discuter. Cette paupérisation pousse à la violence, la corruption et le suicide sous ses différentes formes (Kamikaze, Harraga, se donner la mort tout simplement). Même le citoyen soit disant aisé, est acculé dans son quotidien par des mendiants, dans les parcs à la sortie de la poste, à la sortie des pôles commerciaux etc. Si ce phénomène suscite tant d’inquiétude c’est qu’il touche toute la stratification sociale du nanti au marginalisé en passant par le moyen qui tend à rejoindre la seconde.

Conclusion

Au vu de ce qui précède, on peut en déduire que l’homme reste au centre de toute démarche qu’on voudrait productive. Au lieu de rechercher la lune, essayer d’abord de canaliser l’énergie dissipée de la jeunesse pour la rendre utile à la nation. Les artifices pour cela ne manquent pas, il suffit de vouloir tout simplement.

Rabah Reghis, Consultant et Economiste Pétrolier

Notes de Renvoi:

(1) Voir le CV de Chakib Khelil disponible sur Internet

(2) Rapport du brainstorming de 54 pages 2006.

(3) Liberté du 20 juin 2006 page 9 «l’Algérie Profonde» signé MT

(4) periscoop de soir d’Algérie du 22/02/2012

(5) le neveu de Chakib Khelil sous enquête judiciaire

(6) Jean Bothorel “Le prince” édition Grasset 1981

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Commentaires (12) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

A ceux qui se vantent que la SONATRACH est entre de bonnes mains, je leur répondrai que c'est toute l’Algérie qui entre les mains de la pègre et depuis 1962.

Que le pays d'Abane, Ben M hidi est pris en otage par une bande de malfrats, de bandits de grands chemins, par des mercenaires à la solde de l'arabisme et de la France qui les avait imposé au détriment d'authentiques algériens autochtones et que les français, les ayant identifiés comme étant les vrais baroudeurs, nationalistes qui ne badineront jamais avec l'amour de la patrie. Degaulle, en grand stratège a su les quels choisir à la tête du pays nouvellement indépendant, ayant des richesses inestimables, a donc placé ses hommes de main, ayant servi dans l'armée française en tant qu'adjudants ou simples soldats, afin de garder l’Algérie dans le sous développement et en même temps aliéner son peuple dont l'identité est plusieurs fois millénaire;l'arrimer à l'orient arabe afin qu'il perde ses repères, car un, peuple aliéné ne peut s'émanciper!50 ans, après, la sentence est bien exécutée par les traîtres et le clan d'Oujda ;le pays d'Abane est toujours dans le sous développement;son peuple est toujours à la recherche de sa vraie identité, ballotté entre la culture bédouine archaïque, orientale, saupoudrée avec la technologie de l'occident développé et explorant l'espace!voilà, ou en est l’Algérie des mercenaires, des Malgacho tlémceniens, des Boussouf boys et des amis à Degaulle!

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Massinissa Umerri

devine ma devinette: qui va rougir?C'est tout de meme triste qu'on se fasse mener comme des bouriques par une bande de pedalettes sans repere... paume'es !

Vous pensez qu'on en a quoi a foutre de ces petres ?

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