Des quantités importantes d'eau sont rejetées quotidiennement des sous-sols des immeubles du centre-ville, sachant que ce n'est que la face cachée de l'iceberg, dans la mesure où les eaux retenues dans les caves des immeubles sont de plus en plus importantes. Ceci dit, deux grandes artères du centre-ville sont concernées par ce phénomène, à savoir les rues Mohamed Khemisti et Larbi Ben M'hidi. D'ailleurs, il n'est pas exclu de voir ces eaux se propager vers d'autres endroits. Dans ce cadre, il faut relever que les commerçants qui  disposent de caves ont d'ailleurs été les premiers à constater l'inondation. Parmi eux, l'ancien élu, Hadj Meskine, qui gère une salle de judo au niveau du passage de "l'Afrique". Selon lui, "les caves des immeubles situées au niveau de ce périmètre sont submergées par ces eaux et constituent déjà une menace".  

Notre interlocuteur avait déclaré qu'il a déjà avisé les responsables communaux, afin d'éviter une catastrophe. Selon des experts, ces eaux constituent une bombe à retardement, à cause de l'érosion sur les fondations d'immeubles datant de l'époque coloniale. Elles présentent un danger permanent pour les familles qui occupent ces immeubles. D'ailleurs, on constate une nette amélioration du look de ces immeubles en raison du plan de leur réhabilitation, il n'en demeure pas moins que le problème des eaux souterraines constitue un réel danger. D'ailleurs, la direction de l'Hydraulique a été saisie du dossier et a chargé l'Agence nationale des ressources hydriques et la SEOR de procéder à des investigations. Ces dernières ont déjà ouvert une enquête, sachant que les résultats ne seront connus que dans quelques jours. Certains avancent l'hypothèse que ces eaux proviennent de Oued Rouina qui traverse le centre-ville.

Medjadji H.