Le 15 février 1995 était assassinée Nabila Djahnine
Nabila Djahnine, militante de gauche, présidente de l’association Tighri n’tmetouth (Cris de femme), diplômé de l’institut d’architecture de l’université de Tizi-ouzou a été assassinée le 15 février 1995.
Nabila était pétillante de vie. Son engagement forçait le respect. Bien qu’inscrite au Groupe communiste révolutionnaire (GCR) puis au Parti socialiste des travailleurs (PST), elle rayonnait bien au-delà de ce que représentaient les groupes d’opposition de gauche. Elle comptait parmi les plus sincères animateurs du mouvement étudiant et des animateurs du combat pour l’égalité des droits entre homme et femme.
Elle était d’une exemplarité particulière, autant politique, humaine que professionnelle. Une grande figure marquante du mouvement démocratique algérien, dépositaire et continuateur du Mouvement de libération national. Un mouvement qui ne peut que se prolonger dans le combat. Combat pour la démocratie, les droits et les libertés. Combat pour l’épanouissement de notre culture de nos langues et de notre patrimoine. Combat contre les survivances du patriarcat et des conservatismes en tous genres. Combat pour la libération sociale, sans cesse renouvelé.
Mohand Bakir
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merci
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