Le Bureau politique du parti du FLN se réunit jeudi
Le bureau politique du FLN tient jeudi une réunion pour examiner plusieurs questions d’ordre organique dont la tenue de la session extraordinaire du comité central (CC) pour l’élection d’un nouveau secrétaire général. Huit candidats se sont déclarés pour le poste de SG resté vacant depuis que Belkhadem est évincé.
L'ère est aux consultations de couloirs au FLN. Même si le décès de Bouhara est venu chamboulé bien des calculs politiques, la tension est vive entre les deux clans qui s'affrontent pour le contrôle du parti. Le bureau politique tient jeudi une réunion pour examiner la situation du parti et la tenue de la session extraordinaire du CC ainsi que les "mécanismes et moyens à même de poursuivre l’opération entamée lors de la précédente session du CC pour l’élection d’un nouveau secrétaire général du parti après le retrait de confiance de M. Belkhadem", a indiqué M. Abdelhamid Si Afif, membre du bureau politique dans une déclaration à l’APS.
"Nous veillons au respect de la pratique démocratique lors de l’élection du nouveau secrétaire général du FLN qui se déroulera par bulletin secret même si un consensus venait à se dégager autour de la personne qui devra occuper ce poste jusqu’au prochain congrès", a-t-il précisé avant de démentir toutes les rumeurs faisant état de "concertations pour le plébiscite d’une personne". "Le recours à l’urne pour l’élection du secrétaire général du FLN confèrera une légitimité à ce dernier tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti notamment après son adhésion à l’Internationale socialiste", a-t-il poursuivi.
Concernant la commission des candidatures instituée lors de la dernière session du CC, M. Si Afif a affirmé que celle-ci avait reçu huit demandes de candidature. Après la convocation de la prochaine session extraordinaire, "nous aurons deux options à savoir le maintien de cette commission ou la formation d’une autre qui sera chargée de réceptionner les nouvelles demandes de candidature", a-t-il en outre annoncé. Il a souligné, d’autre part, que la conjoncture actuelle exigeait une ouverture du champ devant les jeunes pour leur permettre d’assumer des responsabilités au sein du parti, rappelant que 80% des membres du CC sont âgés de moins de 60 ans et des universitaires pour la plupart.
Le coordonnateur du mouvement de redressement et d’authenticité du parti FLN, M. Abdelkrim Abada, a déclaré quant à lui, que de larges consultations étaient en cours entre les membres du CC pour dégager un "consensus" autour de la personne à désigner au poste de secrétaire général du parti lors de la prochaine session du CC. Il a précisé à ce propos, qu’il était possible de "parvenir à un consensus pour le plébiscite de cette personne dans le courant de la semaine prochaine". Plusieurs noms circulaient au sein du parti sans pour autant parvenir à un "consensus" autour de l’homme qui devra diriger le parti et qui devra "réunir plusieurs conditions", a-t-il encore ajouté.
Entre autres conditions, il a tenu à citer "la conduite irréprochable de ce responsable, l’approbation de la base militante du parti et la disposition à oeuvrer au resserrement des rangs du parti et la lutte contre le népotisme et la corruption". Le décès d'Abderrazak Bouhara a sans doute destabilisé le mouvement des redresseurs, puisqu'il était l'un des candidats potentiels de ce mouvement.
Pour autant rien n'est réglé entre redresseurs et partisans de Belkhadem. Au sujet des consultations entreprises par M. Abderrahmane Belayat (un proche de Belkhadem) avec des membres du CC et du bureau politique pour fixer la date de la prochaine session extraordinaire du CC pour l’élection du secrétaire général du parti, M. Abada a indiqué que "la date de la session était du ressort du bureau institué lors de la dernière session", soulignant que M. Belayat "est chargé uniquement de la préparation technique et matérielle de la session du CC".
La 6e session ordinaire du CC marquée par le retrait de confiance de la personne de l’ancien secrétaire général du parti avait clos ses travaux dans une ambiance de confusion en raison de l’ampleur du différend entre partisans et opposants de M. Abdelaziz Belkhadem.
RN./APS
Commentaires (5) | Réagir ?
vous les media, vous etes responsable de cette stagnation politique en algerie, arrêtez de parler et de mettre des photo de ces gens qui ont pourri la seine politique algerienne, arrtez de parler d'eux, parfois je doute que vous critiquez le pauvoir, commça, vous travaillez d'avantage pour la continuité de cette situation merdante en algerie.
C'est vrai Hassan Tourabi n'est pas soudanais, les chebab ce ne sont pas des soudanais, parlait du Soudan du sud chrétien peut être, en revanche le Soudan du Nord est un peuple d'islamoracaille, qui vivent de la terreur, du racket, d'enlèvements, pour la plus part ce ne sont que des bandits, ce n'est pas nouveau.